
Les participants s’accordent sur des avancées, mais il y a aussi des défis persistants
Cette activité, organisée par le ministère des Transports et des Infrastructures à travers le Conseil malien des chargeurs, se tient à quelques jours de la fin de la présidence malienne de la Confédération assurée par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta.
Le rendez-vous de Bamako vise à créer un cadre d’échanges et de coopération sur la circulation des marchandises dans l’espace AES et la problématique de l’approvisionnement des trois pays à partir des ports de transit.
Les travaux de cette session se sont ouverts, hier, dans une ambiance solennelle sous les notes mélodieuses de l’Ensemble instrumental du Mali en guise d’hommage aux responsables des Conseils des chargeurs des trois pays de l’AES. Une minute de silence a été observée au nom des victimes des récentes attaques terroristes au Mali.
Au cours de ce rendez-vous, le curseur sera mis notamment sur le mode de fonctionnement des Conseils des chargeurs, la revue et la mise en cohérence des textes régissant la facilitation, la fluidité et le contrôle routier sur les corridors d’intégration régionale dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), l’examen des accords d’assistance mutuelle entre les Conseil des chargeurs de l’AES. À cela, s’ajoute le partage d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion du Bordereau électronique de suivi des cargaisons. Les participants sont ainsi appelés à proposer des solutions visant à assurer une meilleure application des textes en vigueur et à lever les contraintes et obstacles non tarifaires le long des axes routiers de l’espace AES.
À cette occasion, le président du Conseil malien des chargeurs, Bakissima Sylla, a invité ses pairs de l’AES a s’investir véritablement pour donner corps à la vision des autorités de l’AES, de doter notre espace commun d’instruments économiques adéquats pour assumer le développement durable au sein de la Confédération. Il s’est félicité de cette initiative amorcée bien avant la création de l’AES avec la rencontre des pays sans littorale, initiée en 2011 et qui avait enregistré la participation du Tchad et de la Centrafrique.
Ouvrant les travaux au nom du ministre des Transports et des Infrastructures, le secrétaire général par intérim, Cheik Ahmed Tidiane Tall, a reconnu les avancées législatives et réglementaires réalisées tout en pointant les défis persistants auxquels font face les chargeurs, notamment l’inadéquation des accords de transit avec la privatisation des activités portuaires, les retards dans l’enlèvement des marchandises dus à des lourdeurs administratives et logistiques, les coûts élevés liés aux surestaries, au magasinage et à la détention. Mais aussi les tracasseries et perceptions illicites sur les axes routiers et la faible digitalisation des processus.
Selon lui, les échanges devront permettre d’identifier des solutions concrètes pour lever les obstacles observés, notamment par une harmonisation de l’organisation et des missions des Conseils des chargeurs des trois États membres de l’Alliance. Les participants sont ainsi appelés à mettre en lumière les contraintes et obstacles rencontrés dans l’application des protocoles d’accords de coopération bilatérale existants, en matière de transports et de transits de marchandises, entre les pays de l’AES d’une part, et les pays côtiers d’autre part. Ils devront également proposer des solutions visant à assurer une meilleure application des textes en vigueur le long des axes routiers de l’espace AES.
In fine, ces trois jours de concertation aboutiront à des recommandations qui devraient servir de feuille de route stratégique pour valoriser le rôle des chargeurs comme moteur incontournable de l’intégration économique au sein des États membres de la Confédération. Les présidents des Conseil des chargeurs du Niger et du Burkina Faso ont salué cette dynamique qui vise à harmoniser les textes de base du secteur afin d’assurer l’approvisionnement de notre espace et de revoir la collaboration avec les pays maritimes. À noter que la participation d’une délégation du Tchad, en qualité de pays observateur qui partage les mêmes problématiques d’accès à la mer, enrichira certainement les débats.
Lougaye ALMOULOUD
Rédaction Lessor
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