
Il se nomme Youssouf Sissoko et âgé de 38 ans. Ce soi-disant
marabout a comparu à la barre de la Cour d’assises pour son implication dans
une histoire de pédophilie, dont FK, une fillette de quatre ans au moment des
faits, était la pauvre victime. Après s’être soulé la gueule, ce faux marabout
n’a pas hésité à s‘en prendre à cette petite fille qui a l’âge de la sienne
pour tenter de satisfaire sa libido par des attouchements sexuels. Cette
sordide histoire s’est passée en décembre 2018 à Lassa, en Commune IV du
District de Bamako.
Ce jour-là, aux environs de 11 heures, le nommé Youssouf
Sissoko, a quitté un débit de boissons où il avait consommé une quantité d'alcool.
Une fois dehors, il a aperçu un groupe d’enfants qui jouait dans la rue, dont
la petite FK. Il s’est approché d’elle pour la traîner jusqu’à l’intérieur du
local. En ce moment, le gérant des lieux dormait encore, le faux marabout a
fait asseoir la fillette sur ses genoux, lui enleva son slip et a introduit son
doigt dans sa partie intime.
De vives douleurs sur
la partie intime
Il a fallu que la mère de la petite fille l’appelle de façon
répétitive pour que le prédateur sexuel puisse la libérer. Par la suite, la
pauvre a commencé à sentir de vives douleurs rendant son soulagement très
difficile. Dès lors, les soupçons se sont portés sur le faux marabout, car la
fillette a pu marmonner des explications le compromettant fortement.
À son
retour du travail, son père en sera informé. Celui-ci ne perdra pas de temps
pour se rendre au commissariat de police
du 5ème Arrondissement pour expliquer aux policiers ce dont sa petite
venait d’être victime. C'est ainsi que Youssouf Sissoko a été interpelé et déféré
devant le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la
Commune IV du District de Bamako. Le parquet a requis l'ouverture d'une
information judiciaire avant que Youssouf ne soit inculpé et placé sous mandat
de dépôt pour pédophilie.
À l'enquête préliminaire, il a catégoriquement nié les faits
avant de les reconnaître devant le magistrat instructeur lors de sa première
comparution. Puis, durant des interrogatoires approfondis, il n’a pas hésité à
se rétracter. C’était sans compter avec le certificat médical versé dans le
dossier qui faisait clairement savoir que la victime était gravement blessée au
niveau de sa partie génitale.
Face aux jurés, Youssouf a préféré jouer au faux-fuyant en
tenant des propos contradictoires. Lorsqu’il s’est exprimé, c’était pour se
justifier sur les faits à lui reprochés. L’accusé est revenu sur les
circonstances dans lesquelles cette histoire s’est déroulée. Ainsi, il s’est défendu
en soutenant qu’il avait fait appel à sa victime le jour des faits, pour lui
remettre tout simplement de l’argent. Ces arguments n’ont pas convaincu les
juges qui l’ont confronté aux faits suscités.
Après avoir rappelé ceux-ci, le ministère public a détaillé
la façon dont l’accusé avait agi avec sa victime le magistrat a estimé que le
faux marabout cherchait juste à se sauver. Pour lui, à partir du moment où il
y’a eu pénétration avec le doigt, la gravité des faits ne fait l’objet d’aucun
doute. Dans la même veine, le défenseur
des citoyens a signalé que l’inculpé avait agi en état d’ivresse. Donc une
circonstance aggravante pour le parquet. Partant de ces constats, il a requis
de le maintenir dans les liens de l’accusation sans le bénéfice de
circonstances atténuantes.
Le conseil de l’accusé
n’était pas de cet avis. Celui-ci a préféré plaider non coupable. La défense a émis
des doutes sur l’état d’ébriété de son client. Pour lui, on peut boire de
l’alcool sans être ivre. « Mon client a reconnu avoir bu de l’alcool, mais il
n’était pas ivre », a soutenu l’avocat, selon qui, aucune preuve de l’état
d’ivresse de son client n’a été établie. Vu toutes ces observations, il a plaidé
non coupable. En fin de compte, Youssouf a finalement été reconnu coupable. La
Cour lui a cependant accordé des circonstances atténuantes.
Sur la peine, le parquet a requis 5 ans. La défense a, de son côté, plaidé le sursis pour que, dira-t-il, son client puisse regagner les siens, cela, vu le temps passé en détention provisoire d’abord. Mais surtout pour servir la société. Cette requête n’a pas eu gain de cause auprès des juges. Ces derniers semblent avoir suivi le parquet dans son réquisitoire. Youssouf Sissoko a finalement écopé d’une peine de 5 ans assortie d’une amende de 500.000 FCFA. Il devra en outre verser à sa victime la somme de 167.000 FCFA au titre du remboursement des frais médicaux et 60.0000 FCFA de dommages et intérêts.
…PEINE CAPITALE POUR DEUX CRIMINELS
Harouna Traoré alias « Fitiri Pile » et Issiaka Dembélé dit «
Japon » devront passer le restant de leur vie entre les quatre murs d’un
cachot. Du moins sauf un revirement extraordinaire de situation. Ces deux garçons
(ils sont tous dans la vingtaine) viennent d’être reconnus coupables des faits
d’association de malfaiteurs, vols à main armée, tentative de vol à main armé,
détention illégale d’arme à feu et complicité.
À cause de ces infractions
criminelles, dont un certain Drissa Samaké était la victime, la Cour d’assises vient de les juger avant de
les condamner à la peine capitale. Sur les faits la loi est claire. Ce sont des
infractions prévues et punies par les dispositions des articles 175, 252, 3 du
Code pénal, 12, 436 et 43 de la loi N°04-050 du 12 novembre 2004, régissant les
armes et munitions en République du Mali.
Les agissements criminels pour lesquels ils étaient accusés, se sont passés courant mai 2017 à Sénou, quartier périphérique de la ville de Bamako.
Nous étions le 2 Mai
2017 aux environs de 15 heures. Drissa Samaké se trouvait dans son chantier où
travaillaient un maçon et ses ouvriers. à la surprise générale deux individus
cagoulés et armés, conduisant une moto Djakarta, ont fait irruption dans le
chantier. Ils ont pointé leurs armes sur tout ce qui se trouvait sur place en
leur enjoignant l’ordre de se mettre à plat ventre. Puis, les deux bandits armés
ont fouillé tout le monde avant de les spolier de tous leurs biens. Plus précisément
une moto Djakarta, 6 téléphones portables, 1 sac à dos contenant un
portemonnaie avec la somme de 30.000 FCFA.
Après le départ des voleurs, Drissa Samaké s’est directement
rendu au commissariat de police du 10ème arrondissement pour déposer une
plainte contre X. Cependant, avant sa déposition, les policiers du-dit
commissariat avaient été saisis pour plusieurs cas similaires. Ce qui laissait
comprendre que l’opération a pu être très probablement commise par les mêmes
malfrats. à la suite de plusieurs cas de dénonciations, les limiers du 10ème
arrondissement, se sont mis en branle. Ils n’ont pas tardé à mettre la main sur
les suspects ci-dessus-cités, quelque part à Gouana.
Entre-temps, il s’est
trouvé que les enquêteurs du même commissariat avaient sous la main un dossier
d’assassinat dont la victime était un boutiquier. En approfondissant leurs enquêtes,
les limiers se sont rendus compte que ce cas d’assassinat avait été causé par
les mêmes individus. Surtout, vu la stratégie élaborée par les auteurs dans
l’exécution de cet autre acte. Donc, très vraisemblablement, par les mêmes
individus. D’où leur comparution et leur condamnation en l’absence de deux
complices contre qui, un non lieu a été prononcé par contumace.
Tamba CAMARA
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