
Plusieurs thématiques ont été abordées lors des travaux
Débuté mercredi dernier à Dakar (Sénégal),
la formation y prend fin aujourd’hui. Elle est organisée par le Centre africain
pour la politique commerciale (CAPC) de la Commission économique des Nations
unies pour l’Afrique (CEA).
Il s’agit également de leur offrir des opportunités d’échanges
et de partage d’expériences et connaissance. Le but est de permettre aux
participants d’explorer et d’identifier de nouveaux aspects sous lesquels
aborder les projets de développement et les questions relatives à la Zlecaf.
À cet effet, la trentaine de représentants de médias se
familiarise avec des thèmes comme «Partenariat pour la sensibilisation et la
mise en œuvre de la Zone de libre-échange continental en africaine (Zlecaf).
Ils revoient la genèse de la Zlecaf, sa mise en œuvre et son évolution. Un
accent particulier est mis sur son impact sur nos économies nationales et les
obstacles identifiés ou potentiels qui freinent sa mise en œuvre.
La signature de la Zlecaf par les dirigeants africains, est
un pas de géant franchi dans la mise en œuvre des idéaux du traité d’Abuja sur
la Communauté économique africaine, relatif au développement économique intégré
du continent. En la matière, «la Zlecaf a le potentiel de générer une série
d’avantages en soutenant la création d’échanges commerciaux, la transformation
structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté», a déclaré
le conseiller principal du Centre africain pour les politiques commerciales
(CAPC), Adeyinka Adeyem.
En dépit de ces opportunités énormes qu’elle peut offrir aux
populations, entreprises et autres, la Zlecaf et ses avancées semblent encore méconnues
du grand public et de ces acteurs concernés. Il importe pourtant de prendre des
mesures idoines pour mettre à niveau les entreprises notamment les Petites et
les moyennes entreprises (PME) et les petites et moyennes industries (PMI) pour
les rendre compétitives et leur permettre de profiter de ce vaste marché
intercontinental. Les capacités des entreprises créées par les jeunes et les
femmes doivent être renforcées et sensibiliser la population à consommer les
produits locaux, c’est-à-dire ceux qui seront certifiés originaire de l’Afrique
conformément au critère établis en la matière.
Une communication «stratégique» et «ciblée» devrait alors
aider à lever des obstacles à l’action. La rencontre de Dakar est également
mise à profit par les journalistes participants d’éclairer leur population
respective sur la Zlecaf et «chasser» les fausses informations visant à discréditer
les actions entreprises et en cours. Cela en utilisant des produits et
connaissances que la CEA met à disposition – y compris ARIA X, un instrument de
communication permettant d’avoir des informations fiables sur la Zlecaf.
«C’est
un outil qui permet d’identifier les différentes sources des articles et de détecter
les publications qui relèvent de la désinformation (volontaire) et
mal-information (involontaire). L’utilisation de cet outil aura l’avantage pour
les journalistes d’avoir à traiter des informations correctes et fiables», a
commenté Adéyinka Adéyèmi.
Plusieurs communications ont été faites ou sont prévues pour
y arriver. D’éminents spécialistes de la communication, du journalisme et du développement
humain exposent des thématiques relatives, entre autres, aux enjeux pour la
stimulation de la croissance économique dans les productions médiatiques, l’état
de mise en œuvre de la Zlecaf, le Projet conjoint EIF-ECA-IFC en appui à la
Zlecaf en Afrique de l’Ouest, les défis de la communication sur la Zlecaf, intégrité
des données, des informations erronées, désinformation et clarification.
La Zlecaf est entrée en vigueur en janvier 2021. Ce sont 43 pays dont le Mali qui l’ont signée et validée. Et ont déposé leurs instruments Zlecaf. Onze pays dont le Bénin l’ont signée et ratifiée. L’Érythrée reste le seul pays qui ne l’a ni signé encore moins validé.
Envoyé spécial
Cheick M. TRAORÉ
Cheick Moctar TRAORE
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