
En effet, il est
possible pour notre pays de se doter des moyens pour nourrir et habiller les
400 millions d’habitants de la Communauté économique des États de l’Afrique de
l’Ouest (Cedeao) ou, tout au moins, les 140 millions de personnes de l’espace
Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Ainsi, il se hisse au
premier rang des pays émergents de la sous-région.
Pour y arriver, le
Mali doit se fixer comme objectif, le développement accéléré de la production
de viande et du lait. Et avec les déchets de ces fermes, le pays peut accéder à
toutes les énergies renouvelables. Cela repose sur une organisation économique
et sociale des filières de production-transformation. La progression des phénomènes d’intégration pèse
de plus en plus sur l’organisation économique et sociale des activités d’élevage.
Aux États-Unis, il est de plus en plus fréquent qu’une même entreprise
agro-industrielle contrôle à la fois l’amont (la production d’aliments destinés
aux animaux), les activités d’élevage et l’aval (l’abattage, la découpe et la
commercialisation des animaux). Ce modèle d’organisation intégré est également
de plus en plus représenté en Europe.
LE BIOGAZ ET LE BIOÉTHANOL COMME MOTEURS DE L’ÉCONOMIE MALIENNE
Le monde est en
pleine transition énergétique. D’ici 2040, plus de carburant issu du pétrole
dans les voitures. Notre pays doit se positionner déjà, pour être un acteur clé
de cette nouvelle économie. Dans de nombreux pays, les efforts visant à
atteindre la neutralité carbone couvrent également l’adoption du gaz naturel
comme combustible pour les moteurs de véhicules. La consommation de gaz naturel
dans le domaine du transport a ainsi beaucoup évolué au cours des vingt dernières
années. Dans son rapport mondial sur le Gaz naturel liquéfié (GNL) en 2021,
l’Union internationale du gaz (UIG) a déclaré qu’en 2020, il y avait au total
29,5 millions de véhicules fonctionnant au gaz naturel dans le monde. La grande
majorité de ce parc automobile est située dans la Région Asie et
Asie-Pacifique, avec 21,4 millions de véhicules, soit 73% du parc global.
Les politiques
publiques ont également joué un rôle clé dans cet essor. Le prix du gaz pour
les véhicules a été réglementé pour le rendre plus compétitif par rapport à
l’essence. Le nombre de véhicules au gaz y a ainsi doublé entre 2010 et 2020.
La croissance a notamment été portée par la Chine, l’Inde et l’Iran. En Europe,
l’Italie est le principal utilisateur de véhicules au gaz naturel.
C’est 55% de
la flotte européenne. En Afrique, l’adoption du gaz pour les véhicules reste à
l’étape rudimentaire. Des pays comme le Nigeria, le Ghana, le Cameroun, la Côte
d’Ivoire et l’Égypte travaillent actuellement à mettre en place un arsenal réglementaire
pour ce segment. Le rapport de l’UIG
montre, par ailleurs, que l’on comptait à travers le monde, en 2020, quelque
31.700 stations-service proposant du gaz naturel comprimé et du GNL.
QU’EST CE QUE LE BIOÉTHANOL ?
La consommation de ce
biocarburant est en plein essor en 2022 (+83%). Le bioéthanol est le seul
carburant liquide pour moteurs essence qui soit renouvelable et immédiatement
disponible puisqu’il est produit à partir de matière première végétale,
aussi appelée biomasse. D’où l’appellation bioéthanol faisant référence à
l’origine vivante végétale et non fossile de ce carburant.
Le bioéthanol est de
loin le biocarburant le plus utilisé dans le monde. Et ce, sous
l’impulsion du Brésil et des États-Unis qui, après le premier choc pétrolier de
1973, ont cherché à diversifier leurs sources d’énergie. Les deux pays se sont
lancés dans des programmes ambitieux de production de bioéthanol, destiné à être
mélangé à l’essence utilisée dans les transports. Le bioéthanol représente désormais
6,5% du marché des essences, contre 4% en 2021. Et le nombre de
stations-service qui en proposent a augmenté de 20% pour atteindre 3.300, a
annoncé la filière au cours d’une conférence de presse à Paris.
Aujourd’hui, 57 millions de véhicules FlexFuel sont déjà en circulation dans le monde, dont la moitié aux USA. La transition énergétique désigne l’ensemble des transformations du système de production, de distribution et de consommation d’énergie effectuées sur un territoire dans le but de le rendre plus écologique.
Plus généralement, la
transition énergétique opère une transformation de l’économie. Il s’agit
d’effectuer des investissements à court et moyen terme afin de récolter un bénéfice
futur (réduction du coût en énergie et de l’impact environnemental et
sanitaire).
COMPRENDRE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Volet essentiel du
concept de transition écologique, la transition énergétique consiste en une série
de changements majeurs dans les systèmes de production de l’énergie et sa
consommation. La transition énergétique a trois volets principaux : La
transformation du système de production énergétique, qui consiste à passer d’un
système énergétique essentiellement fondé sur des énergies
fossiles et polluantes, à un système fondé sur des énergies renouvelables
et moins polluantes. L’efficacité énergétique, elle, consiste à améliorer le
rendement énergétique de nos systèmes énergétiques. La sobriété énergétique
consiste à réduire nos besoins en énergie grâce à des changements structurels
et une transformation de nos modes de consommation.
Abdou Karim Dramé
Journaliste freelance
Analyste des enjeux, actions et innovations du développement
durable
Tél. +223 68 52 03 03
N’Tabacoro Bamako Mali
Rédaction Lessor
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