
La présidentielle concentre toutes les attentions. Ali Bongo Ondimba y brigue un 3ème mandat. Au au pouvoir depuis près de 14 ans, l'héritier de la dynastie Bongo est pour l'heure donné favori par plusieurs observateurs, malgré l'AVC dont il a été victime depuis octobre 2018 en Arabie saoudite, face à une opposition très désunie.
<<Certes, je n’ai plus la mobilité physique d’antan. Mais ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées>>, disait Ali Bongo Ondimba dans une interview accordée en avril 2023 à Jeune Afrique, aucours duquel le président gabonais aborde la question de sa santé. Un sujet incontournable lors de cette présidentielle.
Néanmoins, son principal challenger Albert Ondo Ossa, un ancien universitaire de 69 ans, désigné à la surprise générale comme candidat consensuel de <<l'Alternance 2023 >>(A23) en abrégé, une plateforme fédérant les principaux partis d'opposition au Gabon, aura son mot à dire face au président sortant Ali Bongo Ondimba.
Albert Ondo Ossa, ancien ministre de l'Éducation et de l'enseignement supérieur (2006) sous le régime d'Omar Bongo Ondimba, qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant plus de 40 ans, a été désigné par Alternance 2023 après d'intenses tractations les 17 et 18 août derniers <<Je suis particulièrement ému et je voudrais remercier tous les présidents de partis>>, avait-il déclaré, entouré des six autres candidats, avant d'appeler à la mobilisation de <<tous ceux qui ont souffert de ce système>>, à huit jours du scrutin.
Une élection générale qui se déroule sans la présence d'observateurs ni de journalistes étrangers qui n'ont pas été accrédités par les autorités gabonnaises. Mais un changement dans le mode de scrutin fait débat.
L’opposition reproche au pouvoir d’avoir instauré en juillet un bulletin unique pour la présidentielle et les législatives. Dans les faits, l’électeur votant dans sa circonscription pour le candidat à la députation d’un parti votera automatiquement pour le candidat à la présidence de ce parti, et inversement.
Des recours ont été déposés devant la Cour constitutionnelle pour dénoncer la « non-séparation des pouvoirs », mais ils n’ont pas abouti. « Cette modification viole la liberté de choix des électeurs », déplore François Ndong Obiang, membre de la plate-forme A23, cité par l'AFP.
Car, elle « cache une idée perfide, faire profiter Ali Bongo des suffrages des candidats de son parti aux élections législatives », a-t-il dénoncé. La dernière présidentielle en 2016 avait donné lieu à une très fort contestation. La famille Bongo est au pouvoir depuis 1967.
Aboubacar TRAORE
Le président Abdelmadjid Tebboune s’était montré discret durant ce mois d’août, mais cette fois les vacances sont bel et bien terminées. La presse algérienne annonce qu’il a signé, ce 28 août, un décret mettant fin aux fonctions de Nadir Larbaoui au poste de Premier ministre, nommant .
Alors que se maintenir au pouvoir relève de la partie de poker, voire de la roulette russe-comme en témoigneraient Robert Mugabe ou Mouammar Kadhafi, qui se croyaient indéboulonnables-, certains relèvent le défi de traverser les décennies sur le trône. De sa Guinée-équatoriale, Teodoro Obia.
Soixante candidatures à la présidentielle ivoirienne, dont celles des opposants inéligibles Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, ont été déposées devant la Commission électorale indépendante (CEI) qui va les transmettre au Conseil constitutionnel, chargé de valider la liste définitive des can.
En Côte d'Ivoire, les dépôts de dossiers de candidature pour l'élection présidentielle du 25 octobre 2025 ont pris fin mardi. Ils sont au total 58 candidats dont sept femmes à avoir accompli cette étape du processus électoral dont le président sortant Alassane Ouattara..
La 75è session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se tient, depuis hier à Lusaka en Zambie. La ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo Touré qui y prend part a été élue au poste de 1ère vice-présidente de la Région Afriqu.
C’est avec une profonde tristesse que le gouvernement de la Transition de la République du Mali dit avoir appris le drame causé par un glissement de terrain dans la Commune de Manéah, en Guinée, suite à la pluie diluvienne dans la nuit du 21 août 2025 qui a entrainé de nombreuses pertes en .