
La distribution se fait dans la transparence via un mécanisme digitalisé
Perdue entre des concessions du quartier ACI 2000, la Direction régionale de l’agriculture bouillonnait de monde hier. Pour cause, la délivrance des autorisations d’achat dans le cadre de la subvention des intrants agricoles par l’État. À pied d’œuvre avec son équipe, le directeur du service régional de l’agriculture du District, Sidiki Dao, nous entretient sur le déroulé de l’opération. Il s’agit de distribuer à 4.371 producteurs de riz et maïs recensés au compte du District de Bamako, 206 tonnes d’engrais composés de NPK (91 t.), Urée (105 t.), DAP (10 t.), pour un prix unitaire de 14.000 Fcfa le sac de 50 kilogrammes.
La répartition est faite en fonction du nombre d’hectares de champ dont dispose le bénéficiaire. Ainsi, les exploitants d’une superficie allant de 1 à 3 hectares ont droit à 2 sacs d’engrais dont 1 sac de NPK et 1 sac d’Urée. Les espaces de 4 à 6 hectares bénéficient de 4 sacs dont 2 NPK et 2 Urée. Entre 8 et 15 hectares, sont accordés 6 sacs dont 3 NPK et 3 Urée. Enfin, à partir de 16 hectares et plus, 10 sacs sont octroyés dont 5 NPK et 5 Urée. Le DAP qui est estimé à 10 tonnes est réservé exclusivement aux producteurs de riz, indique Sidiki Dao. Pour assurer la fourniture des produits, deux entreprises ont été retenues; à savoir Toguna Agro Industries et Agro Tropic.
En effet, cette opération qui concerne l’ensemble des producteurs agricoles sur le territoire national, résulte de la volonté du gouvernement malien de garantir la sécurité alimentaire pour tous. Elle se traduit par l’acquisition de 21.543 tonnes d’engrais. Selon Tiémoko Traoré, coordinateur du Projet de développement de la productivité et de la diversification agricole dans les zones arides et semi-arides du Mali (Pdazam), cette initiative répond aux défis agricoles majeurs, exacerbés par des conditions climatiques et économiques très difficiles. Ce projet phare financé par le Groupe de la Banque mondiale, soutient les objectifs stratégiques de notre pays en matière de sécurité alimentaire, de réduction de la pauvreté et de création d’emplois, ajoute-t-il.
Confrontés aux impacts sévères d’une campagne agricole 2024, marquée par un déficit en intrants et des inondations dévastatrices, les paysans maliens bénéficieront d’une réponse rapide et ciblée. L’investissement de 9,84 milliards de Fcfa permettra l’acquisition d’engrais de qualité supérieure (5.043 tonnes de NPK, 6.000 tonnes de DAP et 10.500 tonnes d’urée granulée). Ces engrais seront livrés à Bamako avant d’être répartis de manière transparente aux exploitants agricoles à travers le pays.
Avec cette initiative, les agriculteurs pourront accéder aux intrants agricoles à un prix abordable, via un réseau de distributeurs agréés dont la liste est disponible auprès des services techniques en charge de l’Agriculture. Cette mesure garantit aux producteurs un approvisionnement régulier en engrais de qualité, leur permettant d’améliorer de façon significative leurs rendements.
En parallèle, des sessions de renforcement des capacités sont organisées au profit des cadres du service agricole et acteurs du monde rural. Ces formations ont permis d’approfondir les connaissances sur des pratiques essentielles, telles que l’utilisation raisonnée des engrais, l’intégration de techniques agricoles durables, la gestion des cultures en rotation, et l’amélioration des sols grâce à l’apport de matières organiques et minérales. Elles s’étendent également à des domaines connexes comme la gestion des ressources en eau pour une irrigation efficace, l’adoption de pratiques agro-écologiques, la prévention de l’érosion des sols, et l’optimisation des intrants agricoles pour minimiser les pertes et maximiser les rendements. Ces efforts visent à donc doter les acteurs du secteur agricole des compétences nécessaires pour répondre efficacement aux défis environnementaux liés au changement climatique.
En conjuguant des mesures immédiates et un transfert stratégique de compétences, les autorités ne se limitent pas à apporter une réponse urgente aux défis actuels, mais construisent également les fondations d’une agriculture malienne durable, compétitive et capable de résister aux futures crises climatiques et économiques. Il témoigne de l’engagement du gouvernement à relever les défis liés à la productivité agricole et à assurer la sécurité alimentaire pour tous. En renforçant l’accès des agriculteurs aux engrais à des prix abordables, le gouvernement assure non seulement la prévention des crises alimentaires potentielles, mais favorise également l’amélioration durable des conditions de vie du monde paysan. Cette démarche s’inscrit pleinement dans la vision d’une agriculture compétitive, résiliente et en harmonie avec les objectifs de développement durable du pays.
Cheick Amadou DIA
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