Le ministre Bouréma Kansaye s’adressant à la presse en présence du directeur général du Cenou, Salia Sinaly Traoré (d)
La cérémonie était présidée par le ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye,
en présence du directeur général du Cenou, Salia Sinaly Traoré, et plusieurs
responsables de l’enseignement supérieur.
Le premier responsable du Cenou a insisté sur
l’importance que revêt l’immatriculation des futurs étudiants, un exercice
auquel s’attèle sa structure depuis une quinzaine d’années. Pour lui, cette régularité
témoigne de l’importance que les autorités universitaires accordent à
l’immatriculation des étudiants, depuis leur entrée à l’université jusqu’à à la
fin de leur parcours académique.
Pour Salia Sinaly Traoré, ce travail a pour
objectif de disposer d’un fichier
unique, fiable et complet, qui servira de référence à toutes les structures de
l’enseignement supérieur, notamment pour la gestion des inscriptions, des
bourses, du logement, mais aussi de l’aide sociale et des allocations financières,
entre autres. L’un des avantages, et non des moindres, de l’immatriculation des
étudiants réside au fait qu’elle reste un instrument indispensable pour garantir la transparence
et renforcer la confiance entre étudiants, familles et institutions.
La régularité de cet exercice va au-delà d’une
simple activité technique. C’est aussi un espace de collaboration et de
partage d’expériences entre services et institutions. «Je suis convaincu
qu’avec l’édition 2025, nous franchirons encore un pas important. Vos travaux
permettront non seulement de préparer efficacement la rentrée universitaire
2025-2026, mais aussi d’alimenter les plateformes nationales en cours de déploiement
par le département en charge de l’Enseignement supérieur dans le cadre de la
digitalisation et de la modernisation de l’Administration publique», s’est réjoui
Salia Sinaly Traoré.
Pour sa part, le ministre chargé de l’Enseignement
supérieur a attiré l’attention des participants sur l’importance de cet
atelier. Pr Bouréma Kansaye estimera que ce n’est pas seulement une rencontre
technique, mais c’est aussi un cadre de collaboration et d’innovation qui doit
permettre à chacun de mettre son expertise au service d’un objectif commun,
c’est-à-dire l’amélioration de la gestion de notre système d’enseignement supérieur.
Le ministre a aussi rappelé aux participants la tâche qui les attend. «Le
travail que vous accomplirez ici aura des retombées directes sur l’ensemble de
nos universités, instituts et grandes écoles», déclarera le Pr Bouréma Kansaye.
Il a également jugé nécessaire de détailler l’importance de l’immatriculation
des bacheliers.
Selon le
ministre Kansaye, c’est une étape essentielle et permettra d’anticiper et de
mieux organiser l’accueil des nouveaux étudiants pour l’année universitaire
2025-2026. Chaque bachelier se verra attribuer un identifiant unique qu’il
conservera tout au long de son parcours dans l’enseignement supérieur malien,
quel que soit son statut ou sa nationalité. Et d’ajouter que le dispositif
permet une gestion plus transparente et efficace des ressources publiques, une
meilleure maîtrise des effectifs étudiants, une traçabilité du parcours académique
de chaque étudiant, une gestion modernisée du paiement des allocations financières.
Mais surtout d’avoir une base de données fiables centralisées.
Pr Bouréma Kansaye a aussi saisi l’opportunité
pour annoncer que ce travail coïncide cette année avec la mise en place par son
département d’un Système intégré de gestion des universités (Sigu). Un système,
selon lui, voulu par les autorités sera le guichet unique de gestion académique
et fonctionnera en parfaite interconnexion avec d’autres plateformes
nationales, notamment la plateforme : «Porte Educ» du ministère de l’Éducation
nationale et le Système intégré de gestion des œuvres universitaires (Sigou).
«Grace
à cette interopérabilité, nous disposerons de données fiables en temps réel,
nous pourrons mieux allouer nos ressources et renforcer la transparence et la
performance de notre système éducatif», a dit le ministre Kansaye. Il a aussi
ajouté que les résultats des travaux de cette rencontre permettront non
seulement aux universités de préparer efficacement les inscriptions pour l’année
2025-2026, mais aussi au Cenou d’organiser les campagnes de demandes de bourses
en ligne, de logements, d’aide sociale, etc.
Mohamed TRAORE
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