Sécurité à Bamako : Sabalibougou dispose désormais de son commissariat de police

Le joyau, entièrement financé sur le budget national, est bâti sur 1.200 m2. Il comporte plusieurs bureaux avec les commodités requises pour le travail

Publié lundi 27 janvier 2025 à 07:58
Sécurité à Bamako : Sabalibougou dispose désormais de son commissariat de police

 Le commissariat de police couvrira outre Sabalibougou, Kalabancoura-sud Extension et Kalabancoro Adéken

 

Le quartier de Sabalibougou, en Commune V du District de Bamako, dispose désormais d’un commissariat de police. Les locaux flambant neufs ont été inaugurés, vendredi dernier, par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Générale de brigade Daoud Aly Mohammedine. C’était en présence du directeur général de la police, le commissaire Général de brigade de police Soulaïmane Traoré, des responsables de la gendarmerie, de la garde nationale et des services de protection civile, ainsi que des légitimités traditionnelles et leaders religieux.

Ce quartier périphérique très peuplé disposait d’un poste de police pour la protection des personnes et de leurs biens. Ce poste a laissé place à un nouveau commissariat de police suite à un arrêté ministériel en date du 15 février 2022. Les locaux comprennent un poste pour l’accueil et l’orientation des usagers, des bureaux avec les commodités requises pour le commissaire, son adjoint, le chef de la voie publique (VP), celui de la police judicaire (PJ). À ceux-ci, s’ajoutent le local du chef de la délégation judiciaire (DJ), les renseignements généraux (RG), un local affecté aux cas de Violences basées sur le genre (BVG), une salle de réunion, des toilettes, etc.

Le joyau, bâti sur 1.200 m2, a été totalement financé sur budget national. Du point de vue sécuritaire, le commissariat de police couvrira outre Sabalibougou, Kalabancoura-sud Extension et Kalabancoro Adéken. D’où la joie et la satisfaction des représentants de ces différents quartiers bénéficiaires. Le 4è adjoint au maire de la Commune V, Karim Sangaré, a salué cette initiative prise par des autorités.

L’édile estimera que l’érection de ce joyau est un symbole fort, et une preuve de leur engagement à assurer la sécurité de l’ensemble de la population. Estimant que ce local offrira à chaque citoyen de la circonscription le maximum de sécurité au quotidien, il a invité les uns et les autres à collaborer avec les agents assermentés pour leur faciliter le travail.

Dramane Keïta, chef du quartier de Sabalibougou, a témoigné que les chefs coutumiers et religieux avaient émis ce souhait depuis plus d’une décennie. Ce rêve vient de se réaliser pour le bonheur non seulement des autorités locales, mais aussi et surtout des populations bénéficiaires, s’est-il réjoui.

Pour le directeur général de la Police nationale, la multiplication des commissariats de police constitue une pression supplémentaire sur les malfaiteurs de tout acabits. Le commissaire Général de brigade de police Soulaïmane Traoré a invité à une franche collaboration de la population afin de permettre à la police d’atteindre ses objectifs. Pour bouter l’insécurité hors de nos villes et quartiers, le patron de la Police  nationale en appelle à une union des forces de sécurité car, a-t-il dit, c’est l’union qui fait la force.

Le ministre chargé de la Sécurité a d’emblée rassuré la population de l’engagement des autorités à  assurer leur sécurité. Le Générale de brigade Daoud Aly Mohammedine a aussi salué le professionnalisme des forces de sécurité dont l’engagement dans la protection des personnes et de leurs biens au quotidien ne fait l’objet d’aucun doute.

De son point de vue, chaque fois que «nous construisons un commissariat de police, nous établissons un pont entre la police et les populations». Une façon pour le premier responsable du département en charge de la Sécurité de rappeler la nécessaire collaboration entre les policiers et les populations dont ils ont la charge de sécuriser. La coupure du ruban et la visite guidée des locaux par le commissaire principal Samba Diarra ont mis fin à la cérémonie.

Mohamed TRAORE

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