D est un jeune commerçant
dont les affaires tournent relativement bien.
Il vit avec les siens à Yorodianbougou, un quartier périphérique de
Bamako. L’homme est propriétaire de deux boutiques dont l’une, sise au Grand
marché de la capitale est gérée par son fils aîné. Il s’occupe lui-même de la
seconde dans son quartier, pas loin de
son domicile. C’est ici dans cette boutique qu’il rencontra L, un jeune mécanicien garagiste qui
travaille avec son père et ses deux frères dans ce qui ressemble à un garage
auto familial.
Ce jour-là, le jeune
mécano était venu faire des achats dans la boutique du commerçant. Sans
que rien ne puisse l’expliquer, le
courant est passé immédiatement entre eux. Ce fut comme si les deux se
connaissaient déjà depuis des lustres, alors qu’il n’en était rien. La preuve,
bien que le mécanicien garagiste avait déjà fait tous ses achats, il est resté
dans la boutique, causant à bâtons rompus avec le commerçant. Les deux
parlèrent de tout et de rien plusieurs dizaines de minutes autour d’un thé que
le commerçant avait initié sous la grande véranda de sa boutique. à un moment donné, le mécano
décida de prendre congé de son hôte pour, aurait-il dit, une affaire de voiture
qu’il devait régler avec un client. Avant de quitter la boutique, ils
échangèrent leurs numéros de téléphone. Histoire de rester en contact et de
raffermir leur relation amicale dans les jours à venir.
Commerçant relativement
aisé- Visiblement le commerçant est un homme relativement aisé avec un certain
confort matériel. Il possédait deux voitures, dont une « Mercédès 190 ». Cette
dernière à laquelle il semblait tenir beaucoup n’était pas dans un état
mécanique très satisfaisant pour lui. La rencontre avec le mécano a été une
bonne occasion pour solliciter son aide afin de retaper cette voiture. Quelques
jours plus tard, les deux amis échangèrent par téléphone. Le commerçant accepta
que le mécano vienne prendre la « 190 » pour la réparer dans leur garage.
L’homme connaissait déjà les pièces
défaillantes de son véhicule. C’est ainsi que, sur place, il s’acquitta d’une
somme d’argent pour l’achat de pièces de
rechange. Et tout est allé vite entre les deux hommes.
Le mécano conduisit la
«Mercédès 190 au garage» pour réparation. Dans la foulée, il contacta son ami
commerçant pour lui demander de lui payer une avance des frais de travail. Sans
y voir de difficulté, le commerçant lui envoya 50.000 Fcfa. Quelques jours plus
tard, le mécano retourna avec la voiture chez son propriétaire pour le
convaincre avec les résultats de son
travail.
Constatant que le bruit du moteur avait changé positivement, le
commerçant accepta que le mécanicien reparte encore avec la voiture pour des
réparations mineures. Avant de mettre le feu au moteur pour prendre la route,
il demande et obtient encore un peu plus de 75.000 Fcfa en guise de reliquat et
de cadeau. Le boutiquier n’a pas caché sa satisfaction quant au travail
effectué par son mécano sur la voiture. D’où son accord que celui-ci retourne
avec le véhicule pour réparer tous les défauts mineurs. Il en fut ainsi.
Des jours et des semaines
passèrent. Le mécano qui contactait régulièrement par téléphone le commerçant,
a subitement disparu des radars de celui-ci. Les appels téléphoniques
commencèrent à se raréfier entre eux. Le commerçant connaissait où se trouvait
le garage de son ami mécanicien. Donc pour lui, pas trop d’inquiétude, il peut
s’y rendre n’importe quand pour récupérer sa voiture. Cette façon de voir
de l’homme était erronée. Il venait de commettre une
erreur grave, sans le savoir. Il passa ainsi près de deux mois sans chercher à
reprendre sa « Mercédès 190 » chez le mécano. Il savait tout, sauf que ce jeune
homme avait un côté sombre.
Entre temps, ce dernier avait trouvé un client
à qui il n’a pas hésité à vendre la « 190 » du commerçant. Puis, il a disparu
sans que personne ne sache où il est parti. Même son père avec qui il
travaillait pourtant au garage depuis des années ne savait où il était passé. Plus le temps passait,
moins le commerçant avait des nouvelles du mécano. Celui-ci avait d’ailleurs
coupé tout contact téléphonique. Finalement, l’inquiétude commença à s’emparer
de son esprit. C’est ainsi qu’un jour, il décida de se rendre au garage pour au
moins avoir les nouvelles de sa voiture d’abord, et de son ami mécano ensuite.
Arrivé sur place, il y trouvera le père de son mécano et l’un des frères de
celui-ci dans le garage.
Après les salutations d’usage, le commerçant demanda
les nouvelles de son ami L et de sa Mercédès 190. Le père lui répondit
sèchement en ces termes : « Je ne sais pas où est passé cet imbécile qui m’a
mis dans des problèmes. ». Le vieil homme expliqua au boutiquier que son fils a
disparu depuis des semaines après avoir vendu les voitures de certains clients
du garage. En l’absence du fautif, les victimes le soupçonnent d’être de
connivence avec celui-ci. Pis, certaines menacent de le convoquer soit à la
police ou à la gendarmerie pour qu’il
réponde à la place de son escroc de fils.
Après vérifications et recherches le commerçant apprendra avec amertume que sa « Mercédès 190 » fait partie des véhicules récemment vendus part le mécano. Aux dernières nouvelles, ce dernier se trouverait dans un pays de la sous région. Tout comme les autres victimes du mécano, son ami commerçant jure lui aussi qu’il le fera payer de son forfait dès qu’il mettra les pieds au Mali. En attendant, le boutiquier victime de sa naïveté rumine son chagrin, le temps de mettre la main sur le mécano escroc.
Mohamed TRAORE
Il a sollicité et obtenu un travail dans une station de lavage de véhicules. Après son départ définitif des lieux, il y retourna pour commettre un braquage à main armée.
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