Une citerne, en apparence ordinaire, a été interceptée alors qu’elle transportait à la place du carburant, des centaines de cartons de médicaments contrefaits Cela s’est passé, il y a quelques jours à Banacoroni, un quartier périphérique, sis derrière Sénou, en Commune VI du District de Bamako. Le succès de cette opération douanière est le fruit de l’exploitation minutieuse de renseignements par les agents du renseignement et de la lutte contre la fraude sous la supervision de l’inspecteur général Amadou Konaté, Directeur général des Douanes.
Le véhicule, modifié dans les moindres détails, était divisé en cinq compartiments bien aménagés dans le but de mieux dissimuler la cargaison. La marchandise était composée de 515 cartons de produits pharmaceutiques illicites, notamment des aphrodisiaques, des produits dopants et de nombreux autres médicaments non autorisés sur le marché.
Avec cette saisie, les soldats de l’économie étaient loin d’être au bout de leur surprise. Et pour cause. Non loin lieu où la citerne a été saisie, ils ont découvert un dépôt discret prêt à réceptionner la marchandise. Sur place dans ce dépôt, ils ont mis la main sur 450 cartons supplémentaires de produits du même genre, soit un total de 965 cartons de médicaments contrefaits, destinés à alimenter le circuit clandestin du pays.
Selon nos sources, tout est parti de la découverte d’un dépôt de médicaments prohibés à Banancoroni dans le quartier précédemment cité. Ainsi de file en aiguille, le renseignement aidant, les agents des douanes ont repéré le camion citerne incriminé avec son contenu de marchandises prêt à être distribué sur différents marchés à travers le pays.
Selon les agents sont stupéfaits devant la complexité du dispositif de camouflage et l’ampleur de la cargaison qui, selon eux, laissent clairement comprendre l’organisation bien rodée d’un réseau structuré. En attendant, la suite à donner à cette importante saisie, le véhicule fautif est mis sous scellé.
Tamba CAMARA
Dans les foyers polygames, l’iniquité peut occasionner des frictions entre les épouses et aboutir à des divorces. Mais, il faut plus redouter une fracture familiale à travers une inimitié entre les enfants.
Les activités ont été lancées, hier au CICB par le Premier ministre Abdoulaye Maïga, en présence de son homologue du Burkina Faso, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo. Le Chef du gouvernement a expliqué que la création de ce mouvement répondait à la volonté de doter notre pays d’un puissa.
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