À cet effet, elle a organisé,
mardi dernier, dans un hôtel de Bamako, l’atelier de Networking autour de
l’entrepreneuriat. Ont pris part à l’événement, le représentant du ministère de
la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Issa Berthé,
l’ambassadeur de la Belgique au Mali, Jurgen Van Meirvenne et le représentant
résident de Enabel dans notre pays, Johannes Schoors.
L’objectif de l’atelier était
de faire la présentation de la gagnante du Prix Awa, de communiquer autour de
possibles synergies entre les organisations nationales et internationales
agissant pour le développement de l’entrepreneuriat des femmes. Et de faire
également le Networking autour de l’entrepreneuriat des femmes au Mali.
L’évènement avait pour but d’aborder collectivement la question des enjeux de
l’entrepreneuriat des femmes, mais aussi de célébrer celles qui animent leur
communauté grâce à leur entreprise.
Pour la plupart actives en
milieu urbain et dans l’économie informelle, les entrepreneures maliennes
s’illustrent dans des secteurs variés tels que l’agro-alimentaire, le commerce,
la mode, la restauration, l’artisanat ou encore les soins esthétiques.
Pourtant, entreprendre peut se révéler particulièrement difficile pour une
femme. En effet, celle-ci peut se retrouver confrontée à de nombreux obstacles
tels que les normes sociales ou l’accès au financement et à la formation. En
milieu rural, entreprendre se révèle encore plus difficile.
«Soutenir l’entrepreneuriat
des femmes revient à agir en faveur de la réalisation de plusieurs Objectifs de
développement durable (ODD) en luttant
contre la pauvreté (ODD 1), en faisant un pas vers plus d’égalité entre les
sexes (ODD 5), ainsi qu’en favorisant la création et l’accès à des emplois
décents et en participant à la croissance économique (ODD 8)», a indiqué
l’ambassadeur de la Belgique. Et d’ajouter que c’est pour répondre à ces enjeux
de haute importance que son pays souhaite s’impliquer au Mali pour soutenir
l’entrepreneuriat des femmes, notamment via le Prix Awa. «Une initiative lancée
en 2022 à la demande de la ministre belge de la Coopération au développement.
Le projet vise à mettre en lumière chaque année 12 entrepreneures de talent
issues des pays partenaires de la coopération belge», a précisé Jurgen Van
Meirvenne.
Pour le représentant résident
de Enabel au Mali, cet événement est une occasion de fêter le mérite de
l’entrepreneure malienne qui a eu un prix. «C’est un projet qui est géré en
Belgique. Ils ont eu l’idée de le transposer ici au Mali pour mettre en
évidence les mérites d’Aminata Simpara. Et de faire en sorte que d’autres
entrepreneures et des gens qui ont des idées de parler entre eux. Afin que ce
genre de rencontre donne de l’envie et de l’ampleur pour d’autres de s’y mettre
et d’y croire», a détaillé Johannes
Schoors.
Quant au représentant du
ministère en charge de la Promotion de la Femme, l’entreprenariat des femmes
est un phénomène qui est à la mode et cela contribue au développement
harmonieux de tout pays qui se développe. «L’initiative entre dans le cadre de
nos différentes politiques au sein du ministère de tutelle. On a déjà un
service dénommé Fonds d’appui à l’autonomisation de la femme et à
l’épanouissement de l’enfant. Ce service soutient l’entreprenariat féminin», a
ajouté Issa Berthé. Et de signaler que sur plus de 10.000 candidatures, une
Malienne a été primée. «C’est une fierté pour nous. Je l’encourage à continuer
dans ce sens pour honorer davantage le Mali», a-t-il dit.
Aminata Simpara, promotrice
de N’terini et lauréate de la première édition du Prix Awa a expliqué que
N’terini est une marque qui produit des serviettes hygiéniques lavables et
réutilisables. «Nous organisons de nombreuses actions de sensibilisation et
d’information autour de la question de l’hygiène menstruelle. En moins de deux
années d’existence, N’terini a déjà touché 5.000 utilisatrices et créé six
emplois directs. Nous avons pour objectif de lutter contre la précarité
menstruelle», a-t-elle souligné. Forte de cette victoire, l’entrepreneure
bénéficiera ainsi d’un programme d’accompagnement sur mesure afin de répondre
aux défis rencontrés par son entreprise et de faire croitre son projet.
Fatoumata M. SIDIBÉ
Rédaction Lessor
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
Placée sous le thème : « Jeunesse engagée : apprendre et innover pour relever les défis de l’employabilité des jeunes du Mali », la 16ᵉ convention groupée de la zone 4 (Z4) de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali s’est tenue samedi dernier, au Centre de formation des collectiv.
Ils sont 512 déplacés provenant des régions les plus affectées par la crise sécuritaire à trouver refuge au Centre Mabilé, au cœur de la capitale malienne. Bien qu'insuffisant, le soutien des acteurs humanitaires locaux et internationaux réconforte ces sinistrés Situé en Commune VI du D.
5.000 emplois verts potentiels à identifier, trois propositions de politiques publiques à rédiger et un guide sectoriel à produire. Ce sont quelques objectifs phares du projet «Initiative pour promouvoir l’économie verte et la création d’emplois verts au Mali», officiellement lancé, mer.
Le constat a été fait par le ministre des Mines, Amadou Keïta, qui a visité les lieux la semaine dernière.
La 5è session du comité de pilotage du Programme de développement de la zone spéciale de transformation agro-industrielle des Régions de Koulikoro et péri-urbaine de Bamako (PDZSTA-KB) s’est tenue, hier, dans les locaux du ministère de l’Agriculture..
