100 millions de Fcfa, c’est le
montant mis à la disposition des femmes et veuves des forces de défense et de sécurité
par l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) et son partenaire,
Layidu Wari. Il s’agit d’une ligne de crédit qui leur permettra de financer des
activités génératrices de revenus. L’opération a été lancée vendredi dernier, à
la faveur d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Entreprenariat
national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Bakary Doumbia.
Par
la même occasion, l’Agence à procéder au lancement de son opération de
financement de 100 kits d’emplois dans le cadre de la 3è édition de la bourse
de l’emploi et de la formation professionnelle. C’était en présence du secrétaire
général du ministère de la Défense et des Anciens combattants, Sidiki Samaké,
de la présidente du conseil d’administration de Layidu Wari (micro finance),
Katilé Adjaratou Sène et de la
porte-parole des bénéficiaires, Mme Nantoumé Fatoumata Doumbia.
Ces 100 millions de Fcfa ont été
mobilisés dans le cadre d’un partenariat entre l’Apej, le service social des
armées et Layidu Wari. Ils ont signé à cet effet deux conventions portant
chacune sur un montant de 50 millions. La première, signée en 2014, concerne
les femmes des camps ; et la seconde,
qui date de 2017, est relative au financement des veuves de militaires. «Mieux
vaut apprendre à une personne à pêcher que de lui donner, à chaque fois, du
poisson », selon la porte-parole des bénéficiaires qui a salué ce partenariat
permettant aux «femmes des militaires d’apprendre à pêcher ».
Au total, 961 femmes ont déjà bénéficié
de ce fonds, depuis sa mise en place en 2014. Et elles en ont fait bon usage,
ce qui permet aujourd’hui à d’autres femmes de profiter de ce financement.
Nantoumé Fatoumata Doumbia a demandé aux nouvelles bénéficiaires d’agir de la même
façon que celles qui les ont précédées, en remboursant leurs prêts dans les délais
convenus.
Les conventions signées stipulent
que le salaire du parrain ou la pension est la garantie en cas de non
remboursement des prêts, qui sont octroyés au taux de 10%. « 961 femmes ont bénéficié
des prêts permettant leur insertion dans le tissu de production en vue de leur
autonomisation, à travers divers secteurs d’activités. Le taux de remboursement
est de 99% », a confirmé la présidente du conseil d’administration de Layidou
Wari. Katilé Adjaratou Sène a également invité les femmes bénéficiaires à mieux
s’organiser et à respecter les délais de remboursement.
De son coté, le ministre
l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a précisé
que les 961 femmes et veuves qui ont été déjà financées sont de Koulikoro,
Sikasso, Ségou, Mopti et de Bamako. Les prêts accordés vont de 100.000 à
500.000 Fcfa. Selon Bakary Doumbia, la nouvelle opportunité offerte aux femmes
va « bénéficier immédiatement à une cinquantaine de microprojets déjà
approuvés pour différents secteurs d’activités comme la restauration, la
transformation agroalimentaire et le petit commerce ».
Le ministre a, par ailleurs, donné l’assurance quant à l’engagement de son département à accompagner le ministère de la Défense et des Anciens combattants afin de répondre plus efficacement aux demandes exprimées par les familles de nos soldats. Et au secrétaire général du ministère en charge de la Défense, Sidiki Samaké, d’ajouter que la « remise de ces 100 millions permettra de rehausser le moral des braves soldats».
Fatoumata M. SIDIBÉ
Rédaction Lessor
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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