
Mahmoud Ould Mohamed était accompagné de son staff technique. Cette visite qui s’inscrit dans le cadre du soutien et l’accompagnement du gouvernement aux entreprises de production, vise à contribuer à la promotion du «Made in Mali».
Cette société de droit malien au capital social de 10 millions de Fcfa, a débuté ses activités en 2020. Elle dispose de plusieurs unités installées sur une superficie de 2 hectares. Il s’agit de deux unités de transformation de noix de cajou agréées suivant Arrêté n°2020-3002/ MICPI-SG du 17 décembre 2020, une unité de nettoyage de sésame agréée suivant Arrêté n°2020-2035/MICPI-SG du 21 décembre 2021, une unité d’extraction d’huile de sésame et d’arachide agréée suivant Arrêté n°2021 5371/MIC-SG du 21 décembre 2021, d’extraction d’huile de coque de cajou agréée suivant Arrêté n°2021-2204/MICPI-SG du 14 mai 2021.
Selon une note d’information fournie à la presse, les capacités théoriques de ces unités sont de 5 tonnes par heure pour le nettoyage de sésame, 2 tonnes par heure pour l’extraction de l’huile de sésame, 15 tonnes par jour pour la transformation de noix de cajou et de 1 tonne par heure pour la production de charbon et de briquettes combustibles. Plus de 300 personnes y travaillent dont 80% de femmes.
Les principales matières premières sont le sésame et les noix de cajou. Elles sont achetées sur le marché local principalement dans la Région de Sikasso. Les différents produits finis sont destinés essentiellement à l’exportation. Ces unités industrielles font face à un problème d’approvisionnement en matières premières suite à l’exportation des noix de cajou et du sésame vers les pays voisins.
À ce propos, le directeur général de la Société «Malian cashew corporation», a attiré l’attention du visiteur du jour, sur la forte demande des matières premières sur le marché international. À cet égard, Ashwin Patil demande à l’État de prioriser les unités locales. Pour être plus proche des producteurs, il a annoncé que sa société étendra les unités industrielles dans les régions de Bougouni et Sikasso. L’entreprise se lancera également dans la production du riz.
Au terme de la visite, le ministre s’est dit agréablement surpris de la qualité des productions transformées que les usines mettent sur le marché international. Mahmoud Ould Mohamed a assuré que tout sera mis en œuvre pour limiter l’exportation des matières premières dont les unités industrielles ont besoin. «L’unité de transformation est confrontée à un problème de matières premières parce que nous avons des quantités qui sortent de façon frauduleuse vers d’autres pays comme le Sénégal, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire», a-t-il déploré, notant que cette unité qui fait du Made in Mali a transformé cette année plus de 1.700 tonnes d’anacarde.
Cela est, selon lui, inacceptable. «Nous voudrions des unités industrielles qui vont dans la transformation de nos matières premières, qui apportent de la valeur ajoutée et de l’emploi à nos femmes et nos jeunes. Et cela, je l’ai constaté au niveau de cette usine», a souligné le ministre.
Babba COULIBALY
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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