
Les spécialistes définissent la kleptomanie comme un trouble psychique, autrement
dit, une pathologie qui se caractérise
par une propension à commettre des vols. Dans certains cas, l’attitude de la
personne concernée est quasiment assimilable à l’obsession.
C’est pourquoi,
souvent, ceux qui souffrent de cette pathologie font fi de la valeur même de
leur butin. L’important pour eux, c’est juste voler. Puis c’est tout. D’où l’idée
des spécialistes, selon laquelle la kleptomanie se distingue du vol simple
comme on a l’habitude de voir ou d’entendre parler.
Très généralement, les voleurs classiques avec qui nous
vivons quasiment au quotidien, réfléchissent avant de commettre leurs forfaits.
Ils se font des idées sur la façon dont ils vont agir, et éventuellement l’intérêt
qu’ils pourront tirer de l’acte qu’ils vont poser. Surtout en termes de gain.
Autrement dit, ils planifient tout avant de se jeter à l’eau, comme on le dit.
Mais quant à celui qui souffre de la pathologie du vol, il est sujet plutôt à
une réaction compulsive au même titre que des individus souffrant de boulimie
qui ne peuvent résister à l’envie de manger. Ou de gros fumeurs qui résistent
difficilement à la vue de cigarettes, voire des buveurs invétérés d’alcool,
entre autres.
Scientifiquement la situation est perçue comme un problème
auquel il faut trouver une solution scientifique. Mais du point de vue social,
surtout dans le contexte malien, la kleptomanie est difficilement acceptée. à
la limite, elle est même assimilée à
l’infraction de vol à l’état pur sans autre forme de procès. Heureusement que
certaines victimes de vol se montrent beaucoup plus compréhensifs une fois
qu’un proche du kleptomane leur explique les raisons pathologiques comme étant
la cause des agissements de leur parent.
La pauvre SC, l’héroïne
de cette histoire est un cas patent qui illustre bien cette idée. Pour la énième
fois, cette jolie jeune fille a échappé d’un cheveu à la prison pour vol de
tissus basins.
Elle a dû son salut à un de ses frères qui est allé droit au but
en expliquant très clairement aux victimes d’abord, puis aux policiers l’état
pathologique de sa pauvre sœur, lorsque cette dernière s’était fait prendre à
la suite d’un énième cas de vol. La sordide histoire vient de se passer il y a
quelques jours, quelque part dans le quartier populaire de Bagadadji, en
Commune II du District de Bamako.
SC est une trentenaire qui a tout d’une belle femme, du
point de vue physique. Mais en apparence, comme tous ceux qui souffrent d’un
mal similaire au sien, rien ne laisse trahir le sale caractère qu’elle traine
derrière elle depuis des années. Nul
n’est parfait, dit-on.
Autrement dit, chaque individu naît avec un défaut plus
ou moins grave. La jolie et ravissante SC n’a pas échappé à cette
implacable réalité divine. Elle est
incapable de résister à l’envie de voler. Selon certaines indiscrétions, la
situation de cette fille est arrivée à un tel point que ses propres parents et
proches lui avaient pratiquement interdit de mettre les pieds dehors.
Ils savaient qu’une fois qu’elle se retrouve
hors du domicile familial, SC n’hésite pas même une seconde à faire main basse
sur un quelconque objet appartenant à autrui. Et si par malheur elle tombe
entre les mains d’individus aigris, non compréhensifs, elle risque d’y perdre
la vie.
Le jour des faits, la jeune femme s’est retrouvée au Grand
marché de Bamako, accompagnée d’une de ses nièces âgée d’environ quatre ans
seulement. Il est clair qu’elle avait échappé au contrôle strict que parents et
proches lui avaient imposée pour les raisons évoquées plus haut. Et lorsqu’elle
s’est retrouvée dehors, elle a pris la direction du Grand marché de Bamako.
Une fois qu’elle a mis les pieds dans le marché rose de la
capitale, SC a cherché à s’introduire dans une boutique de vente de tissus basin appartenant à un commerçant du nom de «
MLD ».
Nous apprenons plus tard que ce commerçant avait été victime de cas de
vols répétés, dont le/ou les responsables n’ont pu être identifiés. Ainsi, pour
faire face à cette situation qui lui coupait le sommeil, l’homme a été obligé
d’installer des caméras de surveillances dans son échoppe. Cela est connu de
tous que cette façon de faire s’est toujours révélée très efficace en la matière.
Une fois que la nommée SC a fait irruption dans la boutique, elle n’a pas résisté à la tentation de voler. Mais, en voleuse professionnelle, elle a donné l’impression aux commerçants accoudés à leur comptoir, qu’elle venait pour faire des achats comme tous les clients ordinaires.
Puis, elle a mis un moment à profit pour s’éclipser
subitement alors que le boutiquier s’entretenait avec un autre client dans une
ambiance d’achat-vente. L’action a été tellement rapide que le commerçant ne
pouvait rien comprendre. Heureusement pour lui, la caméra avait tout filmé et
enregistré sans que la voleuse ne se doute de rien.
Comme par reflexe, lorsqu’il a fini avec d’autres acheteurs,
le commerçant a constaté la disparition soudaine de cette cliente d’un autre
genre. Son flair a fait le reste. Il s’est automatiquement référé aux images
enregistrées par la caméra. C’est en ce moment qu’il a compris que la jeune
femme avait disparu avec des tissus de basin de type « Getzner », dont les
valeurs ont été estimées à 100.000 Fcfa. Avant, la jeune femme s’était
effectivement fait remettre la commande qu’elle avait faite par un des jeunes
vendeurs. Mais elle avait mis à profit un moment d’inattention de ces derniers
pour prendre le large.
Cette histoire aurait pu s’arrêter là, si la voleuse n’était
plus revenue dans la même boutique pour faire je ne sais quoi encore. Quelques
heures seulement après son premier forfait, elle est revenue dans la même boutique, avec la même intention
de voler une autre quantité de tissus basin. Erreur.
Il a juste fallu qu’elle fasse irruption dans
la boutique pour que le commerçant et ses jeunes vendeurs l’identifient
formellement. Mais ces derniers se sont abstenus de se précipiter sur elle. Ils
ont crû (à tort) quelle était revenue sur ses pas pour payer les premiers
tissus avec lesquels elle était partie.
Bizarrement, tout comme la première fois, elle a passé une
nouvelle commande de tissus basin, certainement avec l’intention d’agir comme elle
venait de faire peu de temps avant. Et pour la seconde fois, elle a passé une
commande de tissus du même type estimé à 80.000 Fcfa. Le commerçant l’a servie
sans problème. Mais pour connaître ses vraies intensions, ce dernier lui a donné
l’impression de passer un appel téléphonique avec un interlocuteur fictif. C’était
l’occasion pour la voleuse de tenter de s’éclipser une seconde fois avec son
deuxième butin. C’était le butin de trop.
Très sûre d’elle même, elle a plié tous ses tissus sous les bras pour sortir tranquillement de la boutique sans savoir qu’elle avait été trahie par les images de vidéos surveillance. Le commerçant et ses collègues ont attendu qu’elle mette les pieds dehors pour l’interpeler.
Mais quelque part, ils ont tenu compte de son
genre pour la conduire discrètement dans les locaux du commissariat de police
dont relève le marché rose de Bamako. Coincée et interrogée sur place, SC ne
pouvait rien nier, tant les preuves étaient indiscutables. La pauvre a été immédiatement gardée à vue le
temps de prendre contact avec ses parents pour que ces derniers viennent récupérer
la fillette de 4 ans qui l’accompagnait.
C’est ainsi que son grand frère de lait s’est présenté pour
expliquer aux policiers dans les détails la pathologie dont souffre sa sœur.
Dans les explications, la victime et les policiers ont appris que les parents
de la voleuse sont en train même de payer de l’argent pour un cas similaire
dont la jeune fille était accusée.
Visiblement, ces détails ont semblé avoir touché le cœur de la victime
qui a finalement retiré sa plainte contre elle avant de rentrer en possession
de ses tissus. Par la suite les limiers ont confié la kleptomane à son grand frère
avec des consignes fermes de veiller sur elle pour qu’elle ne récidive plus. Reste
à savoir que cela sera le cas.
Tiédié DOUMBIA
Rédaction Lessor
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