
Les veilles de fin d’année sont réputées être des occasions
pour les voleurs et autres braqueurs sans scrupules qui sévissent à Bamako et
ses environs. Et, cela est loin d’être un secret que les conducteurs de
mototaxi sont des cibles privilégiées des malfrats de puis un bon moment.
Du fait même de la spécificité
de leur métier, ces chauffeurs d’un autre type ont quotidiennement à faire avec
des individus de tout genre. Certaines personnes malintentionnées se font tout
simplement passer pour des clients ordinaires. Lorsqu’ils sollicitent un
chauffeur de mototaxi, c’est pour lui demander de les déposer dans des endroits
excentrés de la ville. Histoire de mieux les avoir.
Il y’a quelques semaines de cela, à Banankabougou, en
commune VI du District de Bamako, un conducteur de mototaxi a vécu une expérience
amère qu’il mettra du temps à oublier. Ce jour-là, aux environs de 10 heures un
élégant et bel homme, bien habillé, a signalé le chauffeur de mototaxi qui
conduisait un engin flambant neuf.
Dès
qu’il a compris le signe du client, le chauffeur de la mototaxi a tout simplement freiné, juste à côté de cet
homme apparemment insoupçonnable. Après de brefs échanges, l’élégant jeune
homme lui demande de le conduire quelque part à Faladié, un autre quartier
populeux de la même commune VI. Le client a pris place sur le siège passager et
le chauffeur a démarré pour prendre la direction du quartier cité.
Un compatriote de la diaspora
Chemin faisant, les deux ont commencé à échanger. Le client
s’est présenté au chauffeur d’engin à deux roues comme un malien de la diaspora
qui vient juste de rentrer de France où il vit avec sa mère. Il a poursuivi
qu’il a perdu beaucoup de repères à Bamako à cause du temps qu’il avait passé
dans l’hexagone. Le conducteur de mototaxi s’est montré sensible à
l’histoire de son client. Mais il ignorait que c’était d’ailleurs le but
recherché par cet individu. Ce dernier est effectivement arrivé à sa première
destination comme il l’avait dit au départ.
Mais, il a retenu le conducteur de
mototaxi et lui a demandé de le conduire
dans un « Restaurant Parisien » sis quelque part dans le
quartier Bacodjicoroni-Golf. Histoire de prendre un bon déjeuner à la Française.
Ainsi dit, ainsi fait. Là aussi, il a retenu le conducteur de mototaxi à qui il
a demandé une autre destination pour se rendre chez un de ses ami qui aurait
urgemment besoin d’aide financière.
Dans la foulée, ce client d’un autre genre a filé un billet
de 10.000 FCFA entre les mains du chauffeur d’engin à deux roues. Il l’a envoyé
pour chercher un produit de la pharmacopée dans une pharmacie où sont vendus
des médicaments traditionnels. Mais cette fois-ci, le motocycliste devrait se
rendre au centre ville pour l’achat du
dit produit.
Avant que l’homme ne démarre, il a expliqué qu’à son arrivé dans
la dite pharmacie, il pouvait passer le téléphone au pharmacien pour qu’il lui
explique clairement la nature de médicament dont il avait besoin. Les deux ont
convenu que le chauffeur de mototaxi devait le rejoindre dans le fameux « Restaurant
Parisien ». Sans poser le moindre problème le motocycliste s’est plié à
tout ce que son client lui avait demandé.
Jusque là, tout s’est bien passé
entre eux. Le mototaximan est retourné avec le médicament traditionnel pour
rejoindre ce client VIP pour le lui remettre. Ce dernier lui a demandé de faire
une dernière course avec lui. Et pour cela, il devait le ramener chez sa mère
toujours à Bacodjicoroni-Golf.
Là aussi, le jeune homme s’est exécuté sans
problème. En cours de route, lorsqu’ils sont arrivés au niveau du marché du dit
quartier, le passager a demandé au chauffeur de lui payer quelques citrons
entrant dans la recette de son médicament traditionnel.
Le client et la moto absents
Normalement, les vendeuses de citrons devraient se trouver
au borde la route comme elles le font au niveau des grands axes de la capitale.
Mais ce jour là, elles avaient brillé par leur absence à cet endroit précis. Il
n’y a avait pas l’ombre d’une seule vendeuse de citrons au bord de la route. Ce
qui a obligé le chauffeur de moto à s’enfoncer un peu plus dans le marché dans
l’espoir de tomber sur une vendeuse de citron.
Il avait laissé son engin avec son client pour
faire ce déplacement à pieds. Erreur. A son retour avec le citron il a été désagréablement
surpris de constater l’absence de son client avec sa moto. En réalité, ce
client n’était autre qu’un vulgaire voleur de moto. Il avait élaboré tout ce
stratagème dans le but de s’emparer de l’engin en plein jour sans que le propriétaire
ne soupçonne rien.
Le pauvre est rapidement retourné chez le pharmacien pour
comprendre si ce dernier connaissait le client en question. Malheureusement, lui non plus ne le
connaissait ni d’Adam ni d’Eve. C’est comme cela que le conducteur d’engin à
deux roues a perdu son bien roulant en plein jour. Selon nos sources, plusieurs
chauffeurs de mototaxi auraient été victimes de la même stratégie de vol.
Sollicité, le Commissariat de police du Centre commercial (ex 1er Arrondissement de Bamako) dirigé par le
Commissaire divisionnaire Issiaka Traoré, a ordonné à sa brigade de recherche
conduite par le Commandant de police Aboubacar Traoré de traquer le suspect.
A
sa grande surprise, l’officier de police lui a mis le grappin dessus pour le
conduire au commissariat. Là, au moins six plaignants l’ont clairement identifié.
L’homme a été déféré devant le procureur près le Tribunal de grande instance de
la Commune III du District de Bamako
Yaya DIAKITE
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