
Ainsi, dans le
cadre de ses descentes policières musclées, la police a mené successivement des
opérations de grande envergure à l’auto gare de Djicoroni-Para et le marché à bétail
de Lafiabougou en Commune IV du District. Aussi bien qu’au marché de Médine, précisément à Moussobougou, en
Commune II de Bamako. Objectif, pallier à l’insécurité grandissante dans la
capitale et ses alentours.
Également protéger les personnes et sécuriser leurs
biens à travers une forte présence des éléments des forces de l’ordre sur le
terrain. Ces ratissages entrent dans le cadre de l’opération « coup de
pied dans la fourmilière ». Au total, une centaine de
personnes ont été interpellées et quatre engins à deux roues, des machettes,
des couteaux et plusieurs autres objets et appareils de provenance douteuse
saisis.
Supervisée par le directeur régional
de la police du District de Bamako, le contrôleur général Seydou Diarra, ce
sont plus d’une centaine d’éléments de la police, la garde et de la gendarmerie
nationale qui ont mené ces opérations. Ces forces de sécurité ont sillonné de
fond en comble les coins et recoins des lieux suspectés d’abriter des bandits.
La première a été menée à
l’auto gare de Djicoroni-Para et le marché à bétail de Lafiabougou en Commune
IV du District sous la coordination du commissaire divisionnaire Ouassa Keita,
commissaire en charge du 14ème arrondissement. Ladite opération a permis
l’arrestation d’une trentaine de personnes suspectes et la saisie d’engins à
deux roues ainsi que plusieurs produits et appareils de provenance douteuse.
Les matériels saisis ont été emmenés dans les locaux dudit commissariat.
La seconde opération menée dimanche 24 juillet 2022 à partir de 6 heures, au marché de Médine, précisément à Moussobougou, a permis d’interpeller une soixantaine de personnes suspectes et la saisie de matériels notamment deux motos (une Jakarta et une TVS), deux complets de tenues militaires, deux bérets l’un de l'Armée de terre et l’autre de l’Armée de l'air. En plus, quatre machettes, douze couteaux et un gourdin ont été aussi saisis. Le contrôleur général Seydou Diarra a félicité les éléments pour la bonne marche de cette opération et compte toujours sur la collaboration continuelle des citoyens, afin d’assurer leur sécurité. Par ailleurs, les populations estiment salutaire cette mission, qui selon elles, les rassure.
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Djicoroni-Para : Patriarche mais obsédé sexuel
Le sexagénaire profitait toujours de la moindre occasion pour s’en prendre sexuellement à une fille. Curieusement, l’âge de ses victimes ne comptait pas à ses yeux
Avec la multiplication des
cas de viols de femmes qui ont lieu à Bamako et/ou à sa banlieue, la question
est de savoir si cette infraction, bien qu’elle soit criminelle, et par conséquent
sévèrement punie par la loi, n’est-t-elle
pas sur le point d’être banalisée. Quelque part, l’on est tenté de répondre
par l’affirmatif. Du moins, vu le nombre de cas qui ont été enregistrés au
niveau des différents commissariats de police du District de Bamako.
Il y a moins de deux
semaines, un boutiquier avait sauvagement violé une fillette âgée d’environ 13
ans dans son échoppe, alors qu’un de ses parents l’avait envoyé pour aller
acheter une marchandise. Les faits s’étaient déroulés à Hamdallaye en Commune
IV du District de Bamako.
Peu de temps après, ailleurs,
plus précisément à Baco-Djicoroni-Golf, un quartier populaire de la périphérie
de la Commune V, c’était le tour d’un groupe de jeunes de s’en prendre
sexuellement à une fille. La pauvre a été violée de façon collective par les
amis de son petit copain à l’occasion des festivités d’un soi-disant
anniversaire qu’ils avaient organisé dans un appartement loué pour la
circonstance.
Le dernier cas dont nous
avons connaissance vient d’avoir lieu à Djicoroni-para, un autre quartier
populeux de la Commune IV de la cité des
Trois caïmans. Selon nos sources, l’auteur de cet acte ignoble serait un vieil
homme âgé d’une soixantaine d’années. Quant à sa victime, elle
serait âgée d’une douzaine d’années. Le vieux aurait profité du fait que la fillette était allée acheté des
morceaux de glace dans famille pour s’en prendre à elle, en la violant tout
simplement.
Même si ces trois cas de viol
sont différents dans la forme, ils se rejoignent dans le fond et constituent,
de formes graves, voire criminelles d’atteintes à l’intégrité physiques de la
personne humaine. Selon les informations, la victime que nous désignons par F
habite dans le même secteur que son bourreau, appelé par les voisins «Vieux
Boura» qui habite dans la maison voisine de celle de la petite F. Le jour où
les faits se sont passés, c’est un parent de la gamine qui l’a envoyée pour
qu’elle aille acheter des morceaux de glace dans la maison du «Vieux Boura».
Ainsi, F a pris l’argent des mains de celui qui l’a commissionnée. Elle s’est
dirigée vers la maison voisine où habite son futur bourreau. Et tout est allée
vite.
Une fois qu’elle a franchi la
porte d’entrée de la maison, elle n’a trouvé personne d’autre dans la cour si
ce n’est le sexagénaire «Boura». Ce dernier était
tranquillement assis. Face au vieil homme, la fillette a expliqué les raisons
de sa présence en l’absence de tout autre individu dans la cour, car tous les
occupants étaient partis soit au travail ou au marché.
C’était une occasion
pour le vieux d’agir comme bon lui semblait. Il a immédiatement pensé un plan
qu’il n’a pas tardé à mettre à exécution. C’est ainsi qu’il a demandé à la
petite d’aller prendre elle-même les morceaux de glace dont elle avait
besoin. Sans se douter de rien, F s’est
dirigée vers le congélateur pour se servir.
Le temps d’ouvrir le congélateur, le «vieux Boura» s’est calmement levé pour s’approcher de la petite fille. Il l’a prise par derrière par la main, puis la saisie de toutes ses forces. La petite n’a pas eu le temps de se débattre ou de crier. Son bourreau l’a traînée jusque dans une chambre.
Là, sans se soucier d’éventuels
conséquences de ce qu’il a va faire, il a sérieusement abusée de la petite F.
Puis, ni vu ni connu, il l’a laissée partir comme si de rien n’était.
Quelques jours plus tard, les
parents de F, dont les soupçons avaient été éveillés par son comportement étrange,
l’ont coincé. Ils l’ont soumises à un véritable interrogatoire au terme duquel
elle a été obligée de lâcher le morceau.
Elle a ainsi dénoncé le «vieux Boura»
et a expliqué la manière dont les choses se sont passées entre eux lorsqu’elle était
partie acheter des morceaux de glace. Les aveux de la fillette étaient
suffisants pour que ses géniteurs se précipitent au commissariat de police du
quartier pour dénoncer le sexagénaire prédateur sexuel.
Les policiers n’ont pas perdu
de temps pour l’interpeller, le conduire dans leurs locaux afin de
l’auditionner. Entre temps, à la suite des enquêtes de voisinage, les limiers
avaient la confirmation que ce vieil homme n’était pas à sa première fois.
Ils
ont appris que le vieux serait un véritable obsédé sexuel qui ne donnait pas de
répit aux petites filles de son secteur, y compris les servantes de sa famille
et/ou des voisins. Les preuves étaient suffisantes pour que les policiers
diligentent le dossier du vieil homme pour l’envoyer devant le parquet dont relève
le secteur.
Tamba CAMARA
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