Les autorités sont entrain de faire leur possible pour que les citoyens puissent dormir tranquillement et vaquer à leurs activités en toute sécurité. C’est la mission principale de la Police nationale. Que s'est-il passé le 10 février 2022 à 1 heure ?
Cette nuit-là , une équipe de patrouille de la Brigade anti criminalité a surpris au niveau de l’espace appartenant à un opérateur de téléphonie mobile dans le quartier Hippodrome en Commune II du District de Bamako, deux individus sur une moto Djakarta.
Tout laissait à penser que les deux individus avaient des choses à se reprocher. La preuve ? Lorsqu'ils ont aperçu les policiers, les deux jeunes personnes ont pris la poudre d'escampette. C'est ainsi qu'elles ont été pourchassées.
Le passager a pu s’échapper. Mais les agents patrouilleurs ont immobilisé le conducteur de la moto qui a été directement conduit dans les locaux du commissariat de police du 3ème arrondissement. à son arrivée, le suspect a été immédiatement pris en charge par les éléments du commissaire divisionnaire, Amadou Balobo Maïga et son adjoint le commissaire divisionnaire Issiaka Traoré.
Dans la foulée, le commandement a instruit le lieutenant, Boubacar Aw et ses éléments de la Brigade de recherches de prendre le dossier en main. Ainsi dit, ainsi fait. Par la suite, il s'est avéré que ce jeune homme qui faisait le chauffeur était un récidiviste notoire connu des archives de la police pour des faits de braquage. Il a été identifié comme B.D dit « Bah ». Il avait été arrêté à plusieurs reprises pour « association de malfaiteurs, vol qualifié et détention d’armes blanches ».

Après avis du procureur de la République près le tribunal de grande instance de la Commune II du District de Bamako, les éléments de la Brigade de recherches ont perquisitionné l’endroit sensé être l’antre des malfrats, un local malfamé non loin, de la centrale thermique de Balingué, dans la même commune.
Le malfrat a conduit les limiers dans une chambre où se trouvait garée une moto Djakarta. En fouillant sous un matelas, les policiers sont également tombés sur un sac contenant plusieurs objets, notamment des téléphones portables haut de gamme, des machettes et des couteaux. Toutes choses qui ont conforté les éléments de la Brigade de recherches qui ont confisqué lesdits objets pour des besoins d'enquêtes.

Interrogé, le suspect âgé de 22 ans, à lui-même reconnu avoir été condamné à deux reprises à de la prison ferme pour braquage à main armée. Cependant, à la suite de la descente policière dans le gîte des malfrats, ils avaient trouvé un des complices de Bah, B.S qui dormait à poings fermés, avec un appareil téléphonique haut de gamme sous son oreiller.
Bah et B.S ont reconnu avoir participé à des cas de braquage au niveau du rond- point communément appelé « Kontro Ni Sané », à Niaréla. Au cours de cette opération, le malfrat a reconnu avoir dépossédé plusieurs citoyens de leurs engins à deux roues, sous la menace d’armes blanches.
L’interrogatoire des officiers de police judicaire a permis de comprendre que les deux malfrats faisaient partie d’une bande qui opérait dans la banlieue de la capitale, notamment dans des quartiers comme Moussablétou, non loin de la centrale thermique Balingué, là même où ils ont mené une dernière opération avant d’être alpagués par l’équipe de patrouille de la BAC, après une course poursuite.
C’est ainsi que les patrouilleurs de cette unité a mis les bandits à la disposition du commissariat de police du 3ème arrondissement qui les ont finalement présentés à la justice.
Tiédié DOUMBIA
Rédaction Lessor
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