
«A.D» alias Papouni est un bandit de grand chemin qui a, pendant longtemps, coupé le sommeil aux habitants de certains quartiers de la commune II et sa banlieue dans le district de Bamako. Reconnu dans les archives de la police à cause des actes qu’il posait çà et là, ce récidiviste hors pair évoluait au sein d’une bande de malfrats opérant nuitamment, toujours armés de machettes et/ou d’armes à feu.
Lorsque Papouni et sa clique projettent une décente nocturne en ville, malheur à ceux qui vont croiser leur chemin. Et pour cause ? Nos sources sont formelles sur le fait que les éléments de la bande ont la gâchette facile. Surtout, lorsqu’ils se retrouvent devant une victime qui tente de résister à leurs assauts.
Il est admis que, quelle que soit la durée d’une situation, elle a une fin. Et pour qu’il en soit ainsi pour Papouni et sa clique, il a juste fallu que leur chemin croise celui des éléments du Commissaire Divisionnaire Amadou I. Baloba Maiga du 3ème arrondissement. Un commissariat de police dont relève le secteur où les malfrats évoluaient, presque quotidiennement. Visiblement, c’est la multiplication des victimes qui semble avoir finalement eu raison du règne de « Papouni » et autres.
Selon nos sources, régulièrement des plaintes étaient enregistrées au niveau du commissariat de police cité plus haut. Et toutes celles-ci désignaient «Papouni » et sa bande comme responsables de braquage. Cependant, celles de S.C et M.S, tous deux habitants dans le même secteur de la même Commune II, étaient des plaintes de trop. Elles étaient la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ces deux jeunes du quartier avaient reçu la visite du récidiviste, ou certains de ses éléments en un laps de temps.
Peintre de son état, dans la nuit du 28 au 29 janvier dernier, S.C avait été victime de braquage qui lui fit perdre sa moto Djakarta sous les yeux de sa copine qu’il raccompagnait chez elle. Cela s’était passé au niveau du rond-point « Kontro Ni Sané » à Niaréla, où, cette nuit-là, quatre individus, comme sortis de nulle part, lui ont barré la route.
Ils l’ont menacé avec une arme blanche et l’ont ordonné de leur remettre son engin à deux roues. Trouvant la demande trop facile pour le déposséder de sa moto, surtout qu’il était accompagné de sa copine, S.C a tenté de résister. Erreur. Un des malfrats n’a pas hésité à asséner un coup de couteau à la fille, blessant cette dernière. à la vue de cette scène horrible, le jeune homme a pris peur. Il a ainsi abandonné sa moto entre les mains de ses agresseurs avant de se diriger directement dans les locaux du commissariat de police du 3ème arrondissement pour faire sa déclaration et par la même, déposé une plainte.
A la suite de la procédure policière et des enquêtes qui s’en sont suivies, les limiers ont mis la main sur Papouni . Bizarrement, pendant qu’il était entre les mains des policiers, il était visé par une autre plainte. Celle-ci était relative à un Soi-Transmis, émanant du tribunal de grande instance de la Commun II du District de Bamako, et avait trait à un braquage commis sur la personne de M.S.
Tout comme la première victime, cette dernière aussi avait été braquée nuitamment, quelques semaines auparavant. C’était aux environs de 3 heures du matin alors qu’elle circulait à moto. C’est au niveau de la zone industrielle que des individus avaient surgi du noir, avec des armes à feu. Dans sa déclaration, M.S a confirmé la présence de Papouni qu’il a bien identifié cette nuit-là au sein du groupe de bandits qui l’avait braqué pour le déposséder de son engin.
Interrogé, le suspect a préféré se défausser. Mieux, il a tenté de noyer le poisson dans l’eau en donnant des explications qui n’ont rien à voir avec son dossier. Ainsi, il dit connaître les deux plaignants dans le quartier qui, selon lui, se sont basés juste sur des rumeurs pour déposer des plaintes contre lui.
Qu’à cela ne tienne, les déclarations des victimes et les résultats des enquêtes policières chargeaient sérieusement le suspect. Englué jusqu’au cou, celui-ci avait peu de chance de s’en sortir. Le dossier du malfrat a été transmis aux juges, et Papouni devra incessamment comparaitre pour répondre aux accusations se rapportant à association de malfaiteurs, vol qualifié, détention d’armes blanches, et détention illégale d’arme à feu.
Tiédié DOUMBIA
Rédaction Lessor
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