
Il y a seulement peu de temps, nous pensions (à tort) que les braquages à main armée appartenaient désormais au passé. C’était quasiment sans compter avec la ferme volonté des délinquants spécialistes de cette méthode violente pour obtenir ce dont ils ont besoin lorsque cela se fait sentir chez eux.
La terrible expérience que vient de vivre celui que nous désignerons par ses initiales L.K, est la preuve manifeste que les braquages à main armée sont loin d’avoir disparu dans la Cité des trois Caïmans et ses environs. Si certains cas de braquages se déroulent à la lisière des quartiers périphériques nuitamment, celui dont le pauvre héros vient d’être victime, s’est passé devant son propre domicile en plein quartier de Missira en commune II du District de Bamako. Et dans un secteur animé.
Selon nos sources, ce jeune homme qui vient d’être victime de ce braquage est connu par tous les résidents de son secteur comme revendeur de carburant qui n’a d’autre souci que de faire avancer son commerce. Dans la même veine, il passe le plus clair de son temps entre son point de vente et son point de ravitaillement en fuel.
Le jour où il a vécu la terrible histoire, L.K avait commencé sa journée de travail comme d’habitude, s’attendant à tout sauf à un braquage dont les auteurs armés de pistolet devaient s’enfuir avec son téléphone portable d’une grande marque. Bizarrement, les faits se sont passés dans un parage du quartier de Missira, en Commune II, où le pauvre garçon pouvait être confronté à toutes sortes de difficultés, sauf celle de croiser ou de rencontrer une connaissance sur place pour le secourir. Mais hélas. Après l’opération réussie des malfrats, le malheureux n’avait que ses yeux pour pleurer.
L.K fait partie de cette catégorie de jeunes gens qui évoluaient dans le domaine du petit commerce de carburant en bouteilles au bord des routes. Tout comme la plupart de ces petits détaillants, L.K tient son petit étal de vente d’essence dans un coin de rue d’un des secteurs du quartier de Missira.
Ceux qui ont côtoyé ce jeune homme, l’ont décrit comme un lève-tôt qui a, par dessus tout, l’amour de son activité. Ainsi, selon nos sources, quotidiennement, la journée du jeune homme commence à 5 heures du matin, heure à laquelle il se rend à son point de vente pour servir les motocyclistes les plus matinaux du quartier. L.K a entretenu son petit commerce ainsi durant plusieurs mois à la satisfaction de nombreux clients.
Visiblement, tout marchait comme sur des roulettes pour lui jusqu’à ce jour où il eut le malheur de se faire braquer par deux bandits armés, circulant à moto.
Le jour des faits, selon nos sources, comme à ses habitudes, L.K s’était réveillé et avait quitté le domicile familial très tôt le matin pour se rendre à son travail. De là, il devait se rendre chez son fournisseur pour prendre son ravitaillement quotidien. Entre les deux endroits, selon les mêmes sources, il suffisait seulement de quelques jambées pour avoir ce dont il avait besoin pour débuter sa journée de vente.
Malheureusement, lorsqu’il pris le chemin qui le mènait chez son grossiste, les évènements ont pris un cours inattendu. Comme il le faisait habituellement, il a pris deux bidons vides dans lesquels il allait faire le plein d’essence chez son ravitailleur. C’est ainsi que son chemin a croisé celui de ses futurs voleurs circulant sur une moto Djakarta. Tout laisse à croire que ces deux individus connaissaient celui qui allait être bientôt leur victime. La preuve, lorsqu’ils se sont rencontrés, l’un des malfrats n’a pas hésité à apostrophé L.K à la grande surprise de celui-ci.
Lorsqu’il s’est arrêté, les deux inconnus ne lui laissèrent pas la moindre seconde pour réfléchir à quoi que ce soit. Ils l’ont pris de vitesse et ont braqué sur lui un pistolet. Pris de peur, et très paniqué, le revendeur de carburant ne pouvait que se laisser faire.
Ces derniers n’ont pas perdu de temps pour lui retirer son téléphone portable haut de gamme. L’action a été tellement rapide que le pauvre revendeur de carburant est resté sans pouvoir pousser le moindre cri afin d’alerter d’éventuels secouristes qui auraient pu l’aider à rattraper ses voleurs. Le temps que L.K reprenne ses esprits, ses agresseurs avaient disparu dans une rue adjacente. Ils ont redémarré leur engin en trombe comme s’ils n’étaient jamais passés par là.
Toutefois, nos sources ne précisent pas si la victime a perdu autre chose dans la nasse. Mais cela ne fait aucun doute que ses agresseurs se sont taillés, comme on le dit, avec son appareil téléphonique sous ses yeux impuissants, sans qu’il ne puisse rien faire pour les en empêcher.
Peu de temps après le départ des malfrats, lorsque L.K a repris ses esprits, le malheureux a alerté ses voisins de la mauvaise passe dont il venait d’être victime. Trop tard, c’était le médecin après la mort, comme on le dit. Les voleurs étaient déjà très loin des lieux. La suite de l’histoire ne dit pas si la victime a osé porter l’affaire chez les policiers comme cela se doit en pareilles circonstances. Le pauvre a passé le reste de la journée sans interrompre son activité commerciale certes. Mais certainement le cœur en feu.
Tièdié Doumbia
Rédaction Lessor
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