
Le
commissaire-divisionnaire Santigui Kamissoko n’est plus à présenter aux
lecteurs de cette rubrique. L’officier de police qui dirige le commissariat de
Koulouba et ses éléments sont régulièrement aux trousses des bandits de grand
chemin qui écument le secteur relevant de leur autorité. L’une de leurs dernières
descentes policières remontent à la semaine écoulée où ils ont mis hors d’état
de nuire le nommé M. C, un adolescent de 18 ans qui s’était spécialisé dans le
vol de téléphones portables. Tel un Kleptomane il lui suffisait de voir cet
appareil électronique trainer dans un coin pour s’en emparer, avant de disparaître
avec pour le vendre. La chance a fini par l’abandonner.
Lorsque les limiers
l’ont coincé pour l’interpeler, il est aussitôt passé aux aveux. Ils l’ont mis à
la disposition du parquet du tribunal de grande instance (TGI) de la commune
III du District de Bamako pour qu’il réponde des actes à lui reprochés. À la vue de ce garçon
maigrelet, visiblement calme, rien ne laisse paraître à un présumé voleur
aguerri. Certaines sources l’accusent de plusieurs cas de vol de téléphones
portables dans le secteur de Koulouba, sur les hauteurs de la Capitale, où il
vit chez ses parents. Elles disent avoir constaté qu’à chaque fois qu’il se
fait prendre à la suite d’un cas de vol, c’est un parent ou un proche qui
intervient pour plaider sa cause afin qu’il recouvre la liberté. Il en fut
ainsi durant un bon moment au point que ce garçon s’est endurci dans cette
pratique malsaine au détriment des paisibles citoyens.
Avec le temps, il a fini
par avoir confiance en lui-même au point qu’il se croyait imprenable. C’est ce
qui explique quelque part, son intrépidité durant ses opérations. Ainsi, il n’hésitait
pas une seconde à faire irruption au domicile de certaines de ses victimes,
souvent en plein jour, pour s’emparer d’un ou de plusieurs téléphones
portables. Si la situation l’exigeait, il n’hésitait pas à l’arracher de force
des mains du propriétaire avant de s’enfuir. Pour le cas présent, comme à ses
habitudes, le jeune homme a quitté le domicile familial à la recherche d’éventuels
appareils téléphoniques à dérober. Pendant qu’il passait dans la rue, il a, par
le fait du hasard, jeté un coup d’œil dans une famille. Il a aperçu un garçonnet
assis dans la cour avec deux téléphones portables en main.
Visiblement, le
bambin était totalement absorbé à faire des jeux avec les deux appareils. Une «chance»
inouïe que le supposé adolescent voleur ne rate pour rien au monde. Sans hésiter,
il a fait irruption dans la cour pour arracher les deux appareils des mains du
garçonnet. Puis, il a détalé sous les yeux ébahis de celui-ci. Totalement pris
de cours, le garçonnet s’est mis à hurler pour alerter les propriétaires des téléphones :
deux jeunes dames qui faisaient la lessive dans un coin de la cour. Elles
avaient confié leurs téléphones au garçonnet pour que ce dernier puisse les
garder, le temps qu’elles terminent de laver leurs linges.
VAINE TENTATIVE-
Aussi tôt alertées, les deux jeunes dames ont accouru vers le petit garçon pour
comprendre les raisons de ses cris. Elles comprendront par la suite ce qui
venait de se passer. Elles ont tenté de rattraper le voleur dans la rue, en
vain. Sur place, elles avaient deux choix : accepter le fait accompli, ou à
défaut se rendre au commissariat pour que les policiers se chargent de la suite
à donner à cette histoire de vol en plein jour. Elles ont opté pour la deuxième
solution en se rendant au commissariat de police pour raconter les faits aux
limiers et en profiter pour déposer plaintes contre le suspect.
C’est le chef de
l’unité des recherches, l’adjudant Yacouba Diarra «L’épervier» et ses éléments
qui ont finalement pris le dossier en main. Dans la foulée de leurs dépositions,
les deux jeunes dames qui avaient certainement aperçu le malfrat pendant qu’il
courait, ont dressé à l’attention des limiers un portrait-robot du présumé
voleur. Cela a facilité le travail des éléments de la BR qui ont rapidement mis
la main sur le bandit. Le jeune homme était caché dans un bâtiment inachevé
quelque part à Koulouba. Il a été cueilli et conduit au commissariat pour y être
entendu. Il a reconnu les faits et raconté toute la scène au détail près.
Il
est allé jusqu’à accompagner les policiers pour récupérer les deux appareils à
l’endroit où il les avait cachés. Mais comme il fallait s’y attendre, entre
temps, son père s’est présenté au commissariat pour plaider une fois de plus la
cause de son enfant. Les policiers ne lui ont pas donné le temps d’échanger sur
le sujet. Ils ont diligenté son dossier pour l’envoyer au parquet du tribunal
de grande instance de la commune III du District de Bamako pour qu’il réponde
de ses actes devant les juges.
Souaré COULIBALY
Rédaction Lessor
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