
Comme chaque chose à une fin, cet individu est finalement
tombé dans les mailles du filet de la police de N’Tabacoro que dirige le
commissaire principal, Mamoudou Sanogo. Son interpellation est survenue à la
suite d’une plainte déposée en son encontre par une de ses victimes du nom de
ID. ID est employé comme « partenaire »
d’un opérateur de téléphonie mobile de la place.
Un jour, il a reçu la
visite de son futur bourreau IT jusque dans son bureau sis à Niamana-Sicoro. à
son interlocuteur, le jeune homme a clairement dévoilé ses intentions. Celles
d’évoluer dans le domaine de la téléphonie mobile en qualité de prestataire.
En
quelques minutes d’échanges, les deux hommes se sont accordés sur un point
commun. Mais avant, pour convaincre son vis-à-vis de tout le sérieux qu’il
accorde à ce travail auquel il aspire, IT s’était doté d’une puce de téléphone
qu’il a exhibé à sa future victime. Malgré tout, ce dernier s’est montré méfiant
en se donnant un temps de réflexion d’abord avant de faire quoi que ce soit
avec cet individu.
Dans la foulée, il a chargé un de ses employés pour avoir
des informations utiles sur le nouveau venu. Notamment l’endroit précis où il réside
à Niamana. ID a pris les précautions qui lui semblaient nécessaires avant de
donner un accord définitif à IT, afin que celui-ci puisse commencer son
travail. Et tout est allé vite entre les deux hommes.
Dès le lendemain, le premier a reçu le second dans son
bureau de nouveau. Convaincu qu’il a à faire avec un nouvel employé visiblement
sérieux, il lui a remis une puce de téléphone contenant la somme de 50.000
Fcfa d’UV pour ses opérations.
Ensuite,
il a ajouté la somme de 100.000 Fcfa en espèce, puis les deux se sont séparés.
Deux jours plus tard, très tôt le matin, le jeune homme a appelé par téléphone
au bureau de son employeur. à ce dernier, il a demandé de lui envoyer 500.000
d’UV au motif qu’un client veut faire un dépôt. Sans se donner le temps de bien
réfléchir, l’employeur s’est exécuté en lui envoyant la somme demandée.
Histoire cousue de toute pièce
Curieusement, dans
l’après midi, il a regagné le bureau de son patron pour lui raconter une
histoire cousue de toute pièce. Sans hésiter une seconde, il a expliqué qu’il a
perdu toute la somme qui lui avait été envoyée peu de temps avant. Il a justifié
cette situation en racontant qu’il l’avait mise au Pari Foot Premier Bet.
L’employeur est tombé des nus après avoir entendu son nouvel employé lui
raconter une telle histoire.
Sur place, IT a été très clair avec son vis-à-vis.
à ce dernier, il a demandé de rembourser la somme en question séance tenante.
Malheureusement, le jeune homme n’était pas en mesure de le faire. Il lui a
ainsi été proposé d’informer ses parents pour que ces derniers puissent payer
l’argent perdu. Le garçon a catégoriquement refusé cette option. Face à sa mauvaise volonté, son employeur a été
obligé de le conduire au commissariat de police de N’Tabacoro.
Devant les officiers de police judiciaire, le suspect a reconnu les faits a lui reprochés. Il est revenu sur la façon dont il s’est servi de l’argent qu’il avait reçu de son employeur pour ses opérations. Durant plusieurs dizaines de minutes, le jeune homme a tenté de se justifier avant de solliciter un temps pour réunir la somme perdue pour rembourser à son chef. Ses efforts semblaient vains. Les policiers ont diligenté son dossier pour l’envoyer devant le parquet du tribunal de Grande Instance de la Commune VI du District de Bamako.
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Baguinéda : UN CONDUCTEUR DE TRICYCLE MALCHANCEUX
Les braqueurs ne sévissent pas seulement que dans la ville
de Bamako. Celles de l’intérieur aussi connaissent le phénomène de façon plus
ou moins régulière. I Sagara vient d’être victime d’un cas qui s’est passé dans la localité de Moussu, une
Commune rurale de Baguinéda ville, située au nord-est de la capitale sur la
route de Ségou.
BB Togo est un jeune entrepreneur relativement connu dans
ladite localité. Pour multiplier ses sources de revenu, il a acheté un tricycle
qu’il loué à I Sagara. Les termes du contrat étaient clairs. Chaque jour, après
le travail, le conducteur de tricycle devait verser la somme de 3.000 Fcfa
comme recette journalière. Les deux partenaires ont convenu sur cet état de
fait sans problème.
Le jeune homme a commencé à travailler et s’exécutait
correctement conformément à leur contrat. Avec le temps, les choses marchaient
bien pour lui à la satisfaction du propriétaire de l’engin à trois roues. Voilà
qu’un beau jour, le conducteur du tricycle a décidé de quitter le quartier
Niamana, lieu unique de son travail. Il a pris la route de Moussu, un petit
village, situé à quelques kilomètres de Baguinéda. C’était dans le but de
chercher d’autres clients.
Mais avant de partir pour cette nouvelle destination, il a
pris le soin d’informer le propriétaire de l’engin. Il lui a proposé de revoir
le temps du versement des recettes. Ainsi, au lieu que ce soit un versement
quotidien, il a proposé qu’il soit désormais
hebdomadaire. Cela, compte tenu de la distance qui allait les séparer. à cette
proposition du conducteur de l’engin, le propriétaire n’a posé aucun problème.
Bien au contraire. Le temps passant, les choses marchaient normalement jusqu’à
un jour.
Loin de tout mouvement humain
Un inconnu s’est présenté au chauffeur de tricycle en
sollicitant ses services pour transporter des bagages dans un endroit, situé à
quelques kilomètres de leur point de départ. Le conducteur et le client ont
conclu la somme 5.000 Fcfa.
Ils ont pris la route à bord de l’engin. Lorsqu’ils ont roulé
sur une certaine distance, loin de tout mouvement humain, trois jeunes ont
surgi comme de nulle part. Sans donner le temps au conducteur de l’engin, ils
l’ont braqué avec une arme. Le pauvre n’a posé aucune résistance face à ces
individus. Il s’est exécuté, lorsqu’ils lui ont enjoint l’ordre de descendre de
son engin. C’est en ce moment que, par l’attitude de son soi-disant client, il
s’est rendu compte que ce dernier était dans le coup. En réalité, il était le
complice des braqueurs qui étaient allés chercher une proie pour la bande.
Sur place, ses agresseurs ne lui ont donné aucune chance. Ils l’ont fouillé et se sont emparés de toute la somme d’argent qu’il avait dans son sac. Puis, ils lui ont enjoint l’ordre de leur remettre l’engin. Ainsi dit, ainsi fait. Les inconnus ont ensuite disparu dans la nature comme s’ils n’étaient jamais passés par là. Peu de temps après, le propriétaire du tricycle a été informé du malheureux incident dont il venait d’être victime. Tout ce qu’il pouvait, c’était d’aller faire une déclaration de vol aux autorités compétentes dans l’espoir de retrouver son bien.
Tiedié DOUMBIA
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