
Les éléments du commissariat de police de Sirakoro Méguétana,
à la périphérie de la capitale avec à leur tête le commissaire divisionnaire
Fantiémé Coulibaly ne sont pas près de donner le moindre répit aux malfrats
dans le secteur qui relève de leur compétence. Cela explique en partie les
exploits qu’ils enregistrent presque au quotidien dans leur lutte contre les
malfaiteurs qui privent les populations de leur sommeil de jour comme de nuit.
Les policiers dudit commissariat viennent de mettre fins aux
agissements indélicats d’un groupe de bandits qui recule difficilement devant
un obstacle pour parvenir à leur fin. Au nombre de cinq, nous les désignons par
leurs initiales DC, AC, DT, SF et KC. Ce quinté est reconnu comme des bandits prêts à tout, y compris par
la violence pour réduire leurs victimes au silence, et faire main base sur
leurs biens. Et ce n’est pas par hasard qu’ils avaient dans leur viseur des
boutiquiers et des tenanciers des points de vente de divers articles.
Stratégie bien huilée
Après leur interpellation, les limiers se sont rendus compte
que les cinq individus sont tous des repris
de justice. Ils avaient tous passé un temps plus ou moins long derrière
les barreaux pour diverses raisons. C’est pourquoi, les policiers n’ont pas hésité
à les qualifier de malfrats aguerris.
Il semble même qu’ils ont tissé un lien étroit
lorsqu’ils étaient entre les quatre murs du cachot. Ils auraient ainsi décidé
de s’organiser en bande pour frapper fort, une fois qu’ils retrouveront l’air
libre. Et pour ce faire, ils ont décidé de sévir en se spécialisant au braquage
à main armée durant les opérations qu’ils vont mener dans la ville de Bamako et
ses environs.
Depuis un bon moment, les boutiques, les quincailleries, les
points de vente ou de réparation de téléphones portables étaient constamment
victimes de vol à main armée et d’agressions. Ces différentes attaques
portaient la marque des cinq individus. Très généralement, elles se soldaient
par un succès. Cela, grâce à la stratégie bien huilée dont ils usaient pour
s’en prendre à leurs victimes.
Le plan était exécuté de sorte que les victimes avaient peu,
voire pas de chance d’échapper. Très audacieux, le quinté qui se déplaçait toujours
à moto, n’hésitait même pas à sévir en plein jour lorsque cela leur semblait nécessaire.
Ils étaient organisés de sorte que chaque élément de la bande avait un rôle dévolu
lors de leurs opérations.
Leur mode opératoire consistait à écumer d’abord les quartiers
pour cibler leurs futures victimes. Ils en profitaient pour se faire une idée
sur les habitudes de celles-ci, voire éventuellement les moyens que ces dernières
peuvent utiliser pour déjouer les mesures de sécurité mises en place dans leurs
boutiques, magasins ou échoppes qu’ils avaient dans leur viseur. Très futés,
ces malfrats choisissaient toujours une seule victime à laquelle ils devaient
s‘attaquer à un moment bien précis, même s’ils avaient identifié dix.
Pour mettre la deuxième phase de leur plan à exécution, les
bandits armés de fusil, descendent chez le boutiquier qu’ils avaient choisi au
préalable. Puis, une fois sur place ils mettaient tous les occupants en joue
avec un pistolet pour les déposséder de leurs biens. Puis, ils se retirent en démarrant
en trombe les engins sur lesquels ils étaient venus pour disparaitre.
Quant aux
victimes, elles n’avaient que leurs yeux pour pleurer après le départ des
bandits armés. Cette façon de faire était quasiment routinière chez ces cinq
individus, au point qu’ils croyaient qu’elle était imparable. Il a fallu aux
policiers de patienter un moment pour mettre fin aux attaques souvent violentes
de ces malfrats.
En moins de dix minutes
C’était à la mi-septembre, ce jour là, aux environs de 14
heures, les malfrats s‘étaient attaqués à une boutique à la cité BMS de
Sirakoro Méguétana. Ils avaient tellement bien préparé leur opération qu’il
leur a juste fallu moins de dix minutes pour en finir avec leurs victimes,
avant de se fondre dans la nature, devant des témoins complètement pris de
court par les événements.
Dans la foulée, les policiers du commissariat
cidessus cité en ont été informés. Déjà, ils bénéficiaient de l’aide la
population. Sous la conduite du commandant de police Seydou Sanogo dit « Paparé »,
la brigade des recherches a été mise en branle avec pour mission de tout faire
pour mettre la main sur les bandits fugitifs.
Quelques heures seulement après la fuite de ces derniers,
les éléments de l’unité de recherches ont rallié le secteur qu’ils ont fouillé
de fond en comble pour les retrouver. Ils sont tombés sur un certain KC, celui
là même qui a été identifié comme étant le probable commanditaire de l’attaque.
Cet individu a été interpelé sur place et conduit au commissariat de police
pour audition.
Au terme de quelques heures d’interrogatoire, le suspect,
qui avait tenté de se disculper, a finalement craqué avant de lâcher le nom de
tous ses complices. Ceux-ci ont été localisés et alpagués un par un dans les
heures qui ont suivi. La perquisition qui s’en est suivie a permis de mettre la
main sur des armes qui étaient dissimulées dans un sac à moitié plein de riz,
au domicile du nommé DC.
Les policiers ont mis la main sur un pistolet mitrailleur (PM) garni de 49 minutions, plus un pistolet automatique (PA) de fabrication artisanale améliorée avec une balle. Outre ces armes, ils ont également mis la main sur quatre engins à deux roues : 2 moto-Djakarta, une moto de type TVS et l’autre de marque Apsonic. Ces preuves étaient suffisantes pour les hommes du divisionnaire Fantiémé Coulibaly de diligenter les dossiers des cinq pour les renvoyer devant les juges.
Tamba CAMARA
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