
Les fêtes de fin d’année sont propices aux bandits de tout
acabit pour gruger la population. Mais, à l’approche de ces différentes réjouissances
populaires, les autorités policières aussi ne lésinent pas sur les moyens pour
contrecarrer ces actes de grand banditisme dans la capitale et ses environs.
Ainsi, elles initient régulièrement des patrouilles pédestres et motorisées à
travers la ville et sa banlieue.
Très généralement, ces opérations policières sont
fructueuses. C’est d’ailleurs ce qui a permis aux éléments patrouilleurs du
commissariat de police de Sotuba, dirigé par le commissaire principal Yaya Niambélé, d’alpaguer un faux militaire
que nous désignons par ses initiales S.D.
Le 14 décembre dernier, aux environs de 04 heures du matin,
les patrouilleurs dudit commissariat de police effectuaient des contrôles de
routine dans différents secteurs de Sotuba et ses environs en Commune II du
District de Bamako. Au niveau de l’endroit communément appelé « Rond-point du général Soumaré », à l’entrée du 3ème Pont
de la capitale.
Un individu avait une posture douteuse et était habillé en
tenue militaire. Il était confortablement assis sur le siège passager d’une
mototaxi pour une destination qui reste à déterminer. à la suite du contrôle
des documents personnels que les limiers ont effectué, l’inconnu n’a pu
apporter aucune pièce justifiant qu’il était un militaire de profession.
Plus
grave, il n’a pas pu se présenter correctement comme font les militaires, et
n’a pu aussi donner ni le nom de l’Unité dans laquelle il évoluait, encore
moins son grade. C’était suffisant pour qu’il sème le doute dans l’esprit des
policiers patrouilleurs sur sa
conduite. Immédiatement, ces derniers
l’ont coincé avant de le conduire dans les locaux du commissariat pour des
besoins d’enquête.
Aveu pur et simple
Devant les officiers de police judiciaire, le suspect est
passé à l’aveu, expliquant qu’il n’était pas militaire. Ainsi, interrogé sur la
provenance de la tenue qu’il portait, il a fait des déclarations
non-concordantes.
Tantôt, il disait avoir acheté ladite tenue avec un soldat
radié des rangs, tantôt il affirmé l’avoir achetée avec une personne dont il ne
se rappelle plus de l’identité. Le flair des policiers a fait le reste. Tiqués
par son incohérence, ces derniers ont effectué une perquisition à son domicile.
Ce qui leur a permis de mettre la main sur 3 douilles dont deux 2 de calibre
7,62 semi-long et l’autre de calibre
7,62 long.
En outre, le suspect possédait deux cartes : une Nina et une carte d'identité nationale appartenant à une autre personne.
Ces faits étaient suffisants pour que les policiers envoient le dossier de ce faux militaire chez le procureur du tribunal de grande instance de la commune dont relève le secteur.
Boulkassoumbogou : L’arroseur arrosé
Presqu’au même moment, le commissaire principal Drissa Samaké
dit « Roger », en charge du commissariat de police de Boulkassoumbougou
envoyait quatre braqueurs devant le parquet de la Commune I du District de
Bamako. Il s’agit de BS dit « Ivo », AK alias « Weïzy », OK dit « Boulby » et «
Marley ».
Ces quatre individus ont été interpellés à la suite d’une dénonciation
d’un des membres du groupe, victime d’une trahison à la suite d’une de leurs opérations.
Ce membre du groupe avait appris que ses compagnons avaient mené une opération
de braquage à son insu et qu’ils avaient déjà vendu le butin à son insu également.
Non content de l’attitude des siens, il n’a pas hésité à vendre la mèche à la
police. Histoire de se venger d’eux. Le malfrat dénonciateur avait appelé au téléphone
les policiers et exigé à ceux-là de lui garantir l’anonymat en
leur demandant de « faire juste leur job ». Ainsi dit, ainsi fait.
Après un temps de réflexion, le « compol Roger » et ses
éléments ont concocté une stratégie pour interpeller les copains du bandit dénonciateur.
C’est ainsi que le chef de l’Unité de recherches, le lieutenant de police Adama
Soumaoro et ses éléments, se sont chargés de l’exécution de cette tâche. Dans
la foulée, les trois individus : BS dit « Ivo », AK alias « Weïzy » et OK
dit « Boulby », tous impliqués dans des cas de vol et braquages, ont été tous
interpellés et conduits au commissariat de police.
Une perquisition menée au domicile de « Ivo » a permis aux
policiers de découvrir deux armes à feu, un pistolet automatique 7,62 et un
autre de fabrication artisanale. Coincés, les suspects ont tous reconnu avoir
commis plusieurs cas de vol de motos et de braquages. Cependant, dans leurs dépositions,
ils ont à leur tour dénoncé « Marley » comme un élément important du groupe qui avait participé à
plusieurs opérations similaires. Les policiers ont été obligés de lui mettre le
grappin dessus, bien qu’il avait été le premier à dénoncer les trois autres éléments
de son groupe.
Après cet acte, les policiers l’avaient consigné au commissariat
de police, le temps de tout clarifier. Par la suite, tous les quatre ont été déférés
devant le procureur de la République près le tribunal de Grande instance de la
Commune I du District de Bamako. Les policiers nous ont rassuré que les
investigations se poursuivent avec l’espoir de démanteler un possible réseau de
braqueurs.
Yaya DIAKITE
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