
Le décret comprend 15 articles repartis entre trois chapitres. Il précise que les recettes perçues au titre de ce Fonds sont versées dans un compte dénommé « Fonds de réalisation des infrastructures énergétiques, hydrauliques et de Transport » qui sera ouvert dans les livres du trésor public. Les montants du Fonds ne peuvent être utilisés sans l’accord préalable du ministre chargé des Finances qui en est l'ordonnateur principal. L’ordonnateur peut déléguer son pouvoir, conformément à la réglementation en vigueur, précise le décret.
Le Fonds est géré par un Comité de pilotage dont les missions sont énoncées à l’article 5 du document. Il est chargé, entre autres, de définir les orientations stratégiques du Fonds, d'approuver le budget, les programmes et projets soumis au financement du Fonds et d'assurer le suivi de l’exécution correcte. Si l’article 5 définit les missions du Fonds l’article 6 quant à lui nous renseigne sur la composition du Comité de pilotage. On y apprend qu’il est constitué d’une équipe de neuf (09) membres dirigée par le ministre en charge des Finances ou son représentant.
Siègeront dans cette équipe en qualité de membres, deux représentants du ministère en charge des Finances, un du département en charge de l'Energie, un autre du ministère en charge de l'Eau et un délégué des Transports. Les trois autres membres viendront respectivement des ministères en charge des Infrastructures, des Mines et des Collectivités territoriales. L’article 7 précise que la liste des membres du comité est fixée par un arrêté du ministre chargé des Finances.
Le Comité de pilotage est tenu de fournir chaque année le rapport d’activités et de gestion du Fonds au Président de la République, apprend-on dans l’article 8 du texte.
Namory KOUYATE
Dans un entretien à bâton rompu qu’il a accordé à l’Essor, Dr Boubacar Bocoum s’exprime sur la question. Professeur chargé d’enseignement en droit communautaire à l’université Kurukan fuga de Bamako (UKB), il livre sa recette pour une cohabitation sans heurts entre les deux organisa.
En visite dans notre pays samedi dernier, le Président de la République du Ghana, John Dramani Mahama, se dit ouvert au renforcement de la coopération économique avec le Mali. Il s’attachera aussi à créer un climat de confiance et de respect mutuel entre les dirigeants de la Confédération .
A la sortie de la séance de travail, ce samedi à Koulouba, le Président de la République du Ghana, John Dramani Mahama a confié à la presse la nécessité de la dynamisation de la grande commission mixte entre le Mali et son pays. Laquelle a tenu sa dernière réunion en 2011 à Accra.
Des personnes bien formées qui connaissent les causes, les conséquences et les interactions de ces phénomènes sont nécessaires pour déconstruire les fausses idées entretenues à dessein pour déstabiliser nos pays.
Ces institutions ont envoyé par anticipation leurs contributions à l’amélioration du contenu de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, avant même la séance d’écoute. Cette diligence a été saluée par le président de la Commission de rédaction du document, Ousmane Issou.
Dans un communiqué rendu public le 24 février dernier, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, indique avoir suivi avec surprise, la publication du Département de l’efficacité gouvernementale des États Unis d’Amérique, le 15 février 2025, sur les rés.