
Les pompistes des stations
services : Total énergie, Shell énergie (vivo), Oryx énergie et Ola énergies
observent une grève de 72 heures depuis hier. Cela, en violation flagrante de
la trêve que l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et les autres
centrales ont obtenue.
Celles-ci se sont engagées à observer, une trêve pour
aider les autorités de la Transition, à faire face aux sanctions «inhumaines,
injustes, illégales et disproportionnées» imposées au Mali par la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (Uemoa), depuis le 09 janvier dernier.
Les travailleurs de ces multinationales
opérant au Mali réclament le respect de la Convention collective des
entreprises pétrolières, du Code du travail notamment les aspects liés au
salaire, en passant par leur inscription à l’Institut national de prévoyance
sociale (INPS), l’Impôt sur le traitement des salaires (ITS), l’Assurance
maladie obligatoire (Amo) et la bancarisation de leur salaire. Cela en
application d’un procès verbal de conciliation signé et dont la mise en œuvre
devrait être effective à compter du 31 décembre 2021.
Hier mercredi, premier jour
de grève, le mot d’ordre était suivi à travers la ville de Bamako. Certaines de
ces stations services étaient désertes. On y notait la présence des forces de
l’ordre. D’autres stations étaient en activité. Le service était assuré par les
gérants de station eux-mêmes, souvent assistés par d’autres agents. Ce constat
a été fait par notre équipe de reportage.
C’était le cas d’Amadou Koné,
gérant des stations Shell : «Indépendance» et de «Sotuba Quinzambougou». À la
station Shell de la place de l’Indépendance où nous l’avons rencontré,
l’affluence était au rendez-vous. «Le salaire du pompiste aujourd’hui, c’est le
smic», précise-t-il. Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic)
est le salaire horaire en dessous duquel il est interdit de rémunérer un
salarié. Selon lui, leur traitement est en train d’être amélioré pour dépasser
ce niveau.
En la matière, pense le
gérant, la direction a fait montre d’une bonne foi. «Je n’ai jamais vu, depuis
quatre ans que je suis dans ce travail, une augmentation de 50% du salaire de
tous les employés. Aujourd’hui, ce qui est proposé, c’est à peu près 60.000
Fcfa par mois pour un pompiste comme salaire net d’impôts sans compter les
avantages», confie ce gérant.
Concernant le timing choisi,
le secrétaire général du Syndicat national des assurances, banques et
établissements financiers du Mali (Synabef) duquel relève les pompistes, estime
que cette grève est inappropriée. Cela, argumente Hamadoun Ba, compte tenu de
la trêve signée par l’UNTM, le contexte actuel du pays et la crise mondiale du
pétrole.
Toutefois, rappelle-t-il, ce
contexte ne peut ni ne doit dédouaner les responsables de ces multinationales
du respect de nos lois et des engagements pris vis-à-vis des partenaires
sociaux. «Nous disons aux directeurs de ces entreprises d’avoir le sens de la
responsabilité et de la retenue pour pouvoir appliquer le droit. La loi est
dure, mais c’est la loi. Et personne ne peut déroger à la loi, fut-elle une multinationale»,
prévient le responsable du Synabef.
Selon le syndicaliste, les
gérants de ces stations s’étaient engagés, au 31 décembre 2021, à régulariser
la situation des pompistes. Et à ce jour, rien n’a été fait à part le respect
des horaires de travail.
Aujourd’hui, reconnaît le syndicaliste, les pompistes
observent les horaires conformément à la loi et au Code du travail. À part
cela, «ils sont recrutés par les gérants, mais ce sont les entreprises
elles-mêmes qui les affectent aux postes ou les mutent. Le mode de recrutement
et la responsabilité des gérants sont biaisés.
La plupart des contrats ne
passent pas par l’Inspection du travail», développe-t-il. Hamadoun Ba ajoute
que les contrats ne répondent pas aux normes. «Les bulletins de salaire ne sont
conformes ni au Code du travail, ni à la Convention collective qu’eux-mêmes ont
signé», déplore le syndicaliste.
À l’image de Laxi Jonase Koné, un des clients, tout en reconnaissant la légalité de la grève, il estime le moment «très mal choisi». Les grévistes devraient, selon lui, tenir compte de la situation du pays.
Babba COULIBALY
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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