
Les Présidents, le Général d’armée Assimi Goïta, le Capitaine Ibrahim Traoré et le Général d’armée Abdourahamane Tiani, ont présidé la cérémonie de montée des couleurs au son des paroles et de la musique désormais appelées à insuffler une fierté renouvelée aux citoyens de l’espace AES.
La Confédération s’impose dans nos esprits comme un État pour chaque citoyen sahélien. Les experts en politique s’accordent à dire qu’une confédération est une union d’États indépendants qui, par un ou plusieurs traités, délèguent l’exercice de certaines compétences à des organes communs, sans pour autant créer un nouvel État superposé aux États membres. Plus précisément, en droit constitutionnel, elle se définit comme une association d’États souverains dans le cadre d’une coopération instituée, où les décisions sont prises à l’unanimité (Baghestani, L., 2020).
En attendant une fédération, la Confédération AES ouvre une nouvelle ère d’espérance aux populations du Sahel. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont marqué l’histoire africaine en signant le 6 juillet 2024 à Niamey le traité fondateur de la Confédération des États du Sahel.
Sous la direction du Général d’armée Assimi Goïta, premier Président en exercice, la Confédération a avancé à pas maîtrisés, marquant en un an son territoire sur l’échiquier diplomatique et géopolitique avec des symboles forts et identitaires. Son hymne, «Sahel Benkan», porté par des paroles riches en symboles, incarne l’unité des peuples de l’AES.
Le nouvel hymne «Sahel Benkan» comporte des messages pleins de symboles et permet de transmettre des valeurs extrêmement fortes, des valeurs autour desquelles se retrouvent les peuples de l’AES, comme le résume le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maiga. Le premier couplet ne peut mieux annoncer les couleurs : «Hommage au peuple du Sahel, héritier de grands empires, porteur d’un temps nouveau». Trois couplets et un refrain résument parfaitement le nouvel hymne si l’on se rappelle le sens d’un hymne : «Chant, poème lyrique à la gloire d’un personnage, d’une grande idée, d’un grand sentiment». L’AES, c’est bien la grande idée de ce début du 21e siècle en Afrique.
La Confédération a également dévoilé son logo, ses couleurs, son drapeau confédéral, ainsi que sa devise : «Un espace, un peuple, un destin», affirmant l’unité et la solidarité des nations membres. D’un point de vue concret, l’AES se dote d’instruments solides. Le passeport AES, entré en vigueur le 29 janvier 2025, facilite la circulation des citoyens et renforce l’identité confédérale. La Banque d’investissement et de développement et l’Autorité du Liptako Gourma, devenue agence d’exécution confédérale, montrent la volonté des Chefs d’État de concrétiser cette union. Enfin, sur le plan militaire, la force conjointe AES multiplie les succès sur le terrain, illustrant la détermination de la Confédération dans la lutte contre le terrorisme.
Alassane Souleymane
Il y a quelques jours, un média mainstream étranger, expulsé de notre espace depuis près de trois ans, a tenté, comme à son habitude, de semer le trouble dans l'esprit des opinions africaines et notamment chez nos compatriotes, sachant que ses productions sont largement relayées sur les rése.
A nos morts : sonnerie pour votre mémoire et pour le sang versé. Dans votre repos éternel, nous pouvons vous assurer d’une chose : on a tout compris..
À la jeune génération immergée dans le numérique, il serait difficile d’expliquer qu’il y a quelques années, il fallait un révélateur pour produire une photographie, d’abord en noir et blanc, puis en couleurs..
Le 6 juillet prochain, le Chef de l’État du Mali achèvera son année de présidence à la tête de la Conférence des Chefs d’État de la Confédération AES. D’ores et déjà, le Général d’armée Assimi Goïta a engrangé des résultats significatifs dans les domaines de la sécurité, .
«Monsieur le Premier ministre, permettez-moi de vous féliciter avant de proclamer solennellement le résultat du vote.» Cette phrase, prononcée par le Président du Conseil national de Transition (CNT), résume parfaitement l’issue de deux jours d’exercice républicain réunissant les deux i.
«L’Ukraine et Gaza ont démontré que le multilatéralisme conduit par l’ONU a échoué. Il faut repenser la solidarité entre le Nord et le Sud. Le paternalisme et la condescendance du Nord doivent laisser place à un partenariat sincère. Les ressources de la RDC et des régions des Grands La.