
Cette organisation se veut un ciment pour le renforcement des actions de lutte contre la corruption en Afrique
La 11è réunion du comité exécutif de l’Association des
autorités anti-corruption d’Afrique (AAACA) a démarré hier dans un hôtel de
Bamako. C’est la toute première réunion de ce comité nouvellement mis en place
en juin 2022 à Bujumbura (Burundi) et dont le Mali assure la vice-présidence à
travers l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei).
Durant deux jours, des participants, venus de plusieurs pays, vont examiner
d’importants outils de gestion de l’Association, notamment le plan stratégique
et opérationnel pluriannuel, et les documents relatifs au règlement du
financier.
La cérémonie d’ouverture de la rencontre, qui fait suite à
la conférence de haut niveau sur la lutte contre la corruption, a été présidée
par le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions,
Ibrahim Ikassa Maïga. Elle s’est déroulée en présence des présidents de
l’Oclei, Dr Moumouni Guindo et de l’AAACA, général Dr Khaled Mohamed Saïd
Hassan.
Dans son intervention, le président de l’Oclei a rappelé que
l’AAACA se veut un ciment pour le raffermissement et le renforcement des
actions de lutte contre la corruption en Afrique. « Il est démontré que la
corruption est un vice fondamental, pernicieux qui perturbe et fait échec à
toutes les initiatives de développement en Afrique », a souligné Dr Moumouni
Guindo. Pour lui, c’est un devoir pour chacun et une obligation pour tous de
s’investir afin de pouvoir sévir ensemble contre ce fléau mondial.
«Notre association s’assure donc la mission d’être un outil
de fédération de développement de la collaboration, de coopération et de déroulement
d’actions structurantes, d’élaboration d’outils opérationnels en faveur des
structures nationales de lutte contre la corruption», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président de l’AAACA a indiqué que la mise
en œuvre des recommandations de la Conférence permettra au pays africains de
faire face à la corruption. à ce titre, le général Dr Khaled Mohamed Saïd
Hassan a remercié les autorités maliennes pour avoir abrité cette réunion.
Quant au ministre Ibrahim Ikassa Maïga, il a souligné que le
Mali est en refondation, donc à la recherche d’une nouvelle voie de développement
durable. «Nous sommes fortement conscients que le phénomène de la corruption
représente justement un goulot d’étranglement dans cette volonté de développer
notre nation. C’est pour cela que nous murissons des attentes fortes à l’issue
des travaux au niveau décisionnel de votre organisation», a-t-il déclaré.
Parlant de la Conférence de haut niveau sur la corruption, le ministre a relevé
le fait que chacun ait convenu de la nécessité de « nous inspirer de nos
valeurs sociétales pour imprimer une nouvelle dynamique dans nos politiques de
lutte contre la corruption».
Amadou GUEGUERE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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