
Une vue du présidium lors de la cérémonie d’ouverture
La Journée africaine de lutte contre la corruption est célébrée le 11 juillet de chaque année. L’évènement a été commémoré hier par l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei), en partenariat avec l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (Usjpb), à travers un atelier sur la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. La rencontre s’est déroulée dans les locaux de cette université à Badalabougou
La cérémonie a été présidée par la représentante du ministre de la Refondation de l’état, chargé des Relations avec les institutions, Mme Sanogo Aminata Mallé, en présence de la représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Diarra Fatoumata Dembelé. On notait également la présence du président de l’Oclei, Moumouni Guindo et du vice recteur de l’Usjpb, Pr Mamadou Lamine Dembelé.
Le thème retenu pour la 7ème édition de cette Journée est «la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, 20 ans après : réalisations et perspectives». Mme Sanogo Aminata Mallé est revenue sur les impacts négatifs de la corruption sur la société. En effet, selon elle, ce fléau compromet le développement social et économique et sape les institutions démocratiques et l’état de droit. «Selon la Banque africaine de développement, la corruption cause, à elle seule, une perte annuelle estimée à 148 milliards de dollars, soit 25% du PIB de l’Afrique», a rapporté Mme Sanogo Aminata Mallé.
Pour la représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette Journée est l’occasion pour les Africains de jeter un regard rétrospectif sur la lutte contre la corruption dans leurs communautés. En organisant cet atelier, dira-t-elle, l’objectif recherché par l’Oclei est de sensibiliser enseignants et futurs cadres de notre pays sur les conséquences néfastes des pratiques corruptives dans le milieu scolaire et estudiantin mais surtout sur l’économie de notre pays.
Le président de l’Oclei, Moumouni Guindo, a rappelé que cette Journée a été instituée par l’UA en 2017. Il soulignera que la corruption et l’enrichissement illicite sont corrélés, nocifs et pernicieux, dangereux et graves. Et que de leurs faux tranchants, ils n’épargnent aucun secteur ni aucune couche. « Selon le groupe de travail de l’Union africaine dit groupe de haut niveau Thabo Mbeki, l’Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des transactions illégales», a déclaré Moumouni Guindo. Et de souligner qu’au Mali, une recherche publiée en 2020 a évalué à 1.266 milliards de Fcfa les pertes financières et les gaspillages subis par l’état de 2005 à 2019.
Aussi, a-t-il confirmé qu’un rapport d’étude de l’Oclei montre que les fonds illicites sont dissimulés dans l’immobilier, les métaux précieux, les valeurs mobilières et les dépôts à terme dans les banques au Mali ainsi qu’à l’extérieur. Se prononçant sur les causes de la corruption, le président de l’Office a rappelé qu’une autre étude publiée par sa structure en 2018, dévoile que la corruption et l’enrichissement illicite des agents publics sont dus à des causes institutionnelles, législatives, règlementaires et économiques.
Le vice-recteur de l’Usjpb a exprimé que c’est un honneur pour leur département d’accueillir cette Journée à travers cet atelier afin de développer leur partenariat avec l’Oclei autour des intérêts communs.
Fatoumata Traoré
Rédaction Lessor
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