
La lutte contre le paludisme a toujours été une priorité
pour le gouvernement en atteste l’adhésion de notre pays à plusieurs initiatives.
Ainsi, à l’instar de la communauté internationale, il célébrera le 25 avril
prochain, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme sous le thème :
«Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies». En prélude de
cet événement, le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en
collaboration avec ses partenaires, a organisé, hier dans un hôtel de la place,
une conférence de presse.
Les conférenciers étaient le représentant du ministre de la
Santé et du Développement social, Daouda Zoumana Traoré, la directrice du PNLP,
le médecin lieutenant-colonel Aïssata Koné et le représentant de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), Dr Boubacar
Sidibé.
Le représentant du ministre en charge de la Santé a expliqué
d’entrée de jeu que le PNLP et ses partenaires nationaux et internationaux
véhiculeront durant toute la semaine des messages de lutte contre le fléau. Il
a également relevé que le gouvernement est résolument engagé à obtenir
l’élimination du paludisme d’ici l’horizon 2030.
Pour sa part, la patronne du Programme a d’abord rappelé que sa structure a été
créée en 1993 et érigée en direction en 2007 pour contribuer à la réduction du
fardeau du paludisme à un niveau où, il ne constituera plus une cause majeure
de morbidité et de mortalité, ni une barrière au développement économique et
social sur l’ensemble du territoire malien. Sa vision est d’obtenir un Mali
sans paludisme d’ici l’horizon 2030.
«Le nombre de cas de paludisme a été estimé à 241 millions
en 2020 contre 227 millions en 2019, soit une hausse de près de 14 millions», a
déclaré la conférencière. Selon Aïssata Koné, cette augmentation est
attribuable d’une part à l’avènement de la Covid-19, avant de dire que la
région Afrique de l’OMS est la plus touchée avec près de 95% des cas de
paludisme enregistrés.
Elle a aussi rappelé que les perspectives liées à la
lutte contre le paludisme sont nombreuses. Il s’agit, entre autres, de
développer les stratégies innovantes de mobilisation des ressources financières
internes en faveur de la lutte contre le paludisme, d’assurer la disponibilité
permanente des intrants à tous les niveaux, mais aussi de renforcer
l’organisation et l’utilisation des
services.
La conférencière a également souligné l’urgence de
poursuivre la couverture universelle en moustiquaires imprégnées
d’insecticide de longue durée
(MILD) et la mise à échelle de la chimio
prévention du paludisme saisonnier (CPS). Et la directrice du PNLP de préciser
que malgré les difficultés rencontrées, il y’a un réel engagement des autorités
et des partenaires pour l’accès universel aux stratégies et des avancées en vue
de l’accélération du contrôle vers l’élimination du paludisme au Mali à l’horizon 2030.
Le représentant de l’OMS a simplement indiqué que le
paludisme reste un problème de santé publique dans certains pays de la région
Afrique de l’OMS, mais beaucoup d’efforts ont été faits. Sur les 86 pays qui en
souffrent, il y a 46 qui ont accompli de gros efforts pour aller à
l’élimination de cette endémie majeure, un Objectif de développement durable,
d’ici 2030. Dr Boubacar Sidibé indiquera aussi que l’organisation onusienne
recommande l’adoption et la mise à échelle du vaccin contre le paludisme.
Les conférenciers ont tous rappelé qu’en matière de
prévention et de lutte contre la malaria, certaines mesures sont à adopter à
savoir : l’utilisation des MILD en toute saison, celle des répulsifs, des
grillages aux fenêtres et portes,
l’assainissement de l’environnement, le port de vêtement couvrant presque tout
le corps la nuit, l’usage des larvicides et la pulvérisation intra domiciliaire
(Pid).
Le PNLP entend donc multiplier les actions de lutte contre
le phénomène au cours de la semaine et susciter la mobilisation générale contre
cette maladie qui représente un fréquent motif de consultation dans nos
établissements de soins.
Nahawa SANGARÉ
Rédaction Lessor
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