Ce document qui est aussi le fruit d’un partenariat entre le département de la Justice et le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (Luceg), sera distribué aux magistrats, aux auditeurs de justice et aux services centraux du ministère en charge de la Justice.
Présidée par le secrétaire général dudit département, Boubacar Sidiki Diarrah, la cérémonie de remise officielle qui s’est déroulée, vendredi dernier dans les locaux du ministère, a enregistré la présence du directeur pays du Luceg, Jean Paul Riverain et d’autres invités.
Le secrétaire général du ministère de la Justice a rappelé la portée de cette remise en mettant en relief le rôle des circulaires dans la bonne administration de la justice et dans la bonne gouvernance judiciaire. Boubacar Sidiki Diarrah a expliqué que les circulaires sont destinées à donner des orientations correctives relativement aux dysfonctionnements du service public de la justice, les errements et autres attitudes déviantes.
Selon lui, les contenus du recueil conçu pour la première fois et consacré uniquement aux circulaires concernent, entre autres, des sujets qui heurtent l’opinion publique par les gravités et quelques fois troublent l’ordre public par leurs caractères inadmissibles. Il s’agit, a détaillé le secrétaire général du ministère en charge de la Justice, du démantèlement des réseaux d’exploitation irrégulière d’or, de la politique pénale en matière de lutte contre la délinquance économique et financière. S’y ajoutent le blanchiment des capitaux, la criminalité transnationale organisée, les sorties médiatiques des magistrats sur les réseaux sociaux et dans la presse etc.
«Les circulaires permettent non seulement d’enrichir les fonds documentaires, mais également de mettre à la disposition des acteurs de la justice une sorte de bréviaire et de boussole pour la conduite de certains dossiers complexes», a-t-il expliqué. En outre, Boubacar Sidiki Diarrah a ajouté que ces circulaires sont de nature à faciliter l’application des textes législatifs et règlementaires par l'observation des orientations claires et précises. Elles améliorent la distribution de la justice et promeuvent les comportements responsables chez les acteurs de la justice, notamment les magistrats, les greffiers et les surveillants de prison.
Ce document, fruit d’un travail méticuleux et collaboratif, contient des instructions et des orientations essentielles pour le bon déroulement d’une justice fiable et efficace. Pour le directeur pays du Luceg, il est bien plus qu’une simple compilation de directives et de procédures, mais représente un outil vital dans l’arsenal de principes et de pratiques visant à renforcer la transparence, l’équité et l’efficacité au sein du système judiciaire au Mali.
Quant à Jean Paul Riverain, il a mis l’accent sur le partenariat entre le ministère de la Justice et son projet. À ce propos, il a indiqué que cette remise témoigne aussi de leur engagement collectif à renforcer les bases d’une gouvernance transparente et intègre sur l’ensemble du territoire malien. En unissant nos forces et nos expertises, nous contribuons à bâtir un environnement où la corruption n’a pas sa place, et où l’égalité des genres est promue et respectée, a invité le directeur du Luceg.
Mariétou KOITE
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