«La
crise globale, sociale et sécuritaire, qui frappe notre pays, a montré son vrai
visage, à travers la coalition mafieuse de Tinzawatène», estime Boubacar
Bocoum, parlant de l’attaque terroriste, ayant bénéficié de l’appui de
l’Ukraine, contre nos Forces armées dans cette localité (Région de Kidal), il y
a quelques semaines. Pour l’analyste, on est dans la phase de la 3è Guerre
mondiale qui est économique, vicieuse, pernicieuse, subtile et très
intelligente. «Le cartel bancaire financier mondial, qui alimente le Fmi, la
Banque mondiale et les institutions des Nations unies inféodées, naturellement,
aux États-Unis, à travers l’Otan, fait qu’aujourd’hui, le continent africain
est attaqué», analyse-t-il.
Le spécialiste fait savoir que c’est une attaque de
l’ensemble du continent noir qui est en cours. Cette attaque est tellement
subtile et intelligente qu’on a l’impression que dans un premier temps elle ne
concernait que le Mali. «Du Nord du
Mali, le conflit s’est retrouvé sur l’ensemble du pays, au Burkina Faso et au
Niger. Progressivement, tous les pays africains y seront impliqués», regrette
Boubacar Bocoum. Avant d’insister qu’il ne s’agit pas d’une attaque contre le
Mali, mais contre le continent africain. Cela, en raison des ressources dont
notre continent regorge.
«C’est dans le continent africain qu’il y a moins de
résistance économique, aujourd’hui», dit notre interlocuteur. Et de
poursuivre : «Nous sommes les maillons faibles de l’économie
mondiale. Nous avons les ressources que, malheureusement, nous n’exploitons pas
et nous ne sommes pas dans l’économie réelle». Ainsi forcément, ceux qui sont
dans le capital, à la recherche et la conquête des terres et des ressources
nous attaquent. Ce qui explique, selon lui, les évènements de Tinzawatène.
SYMBOLES
DIPLOMATIQUES- Boubacar Bocoum ajoute
que des mercenaires des Forces spéciales ukrainiennes peuvent être
utilisés pour la logistique, la formation et un certain nombre de stratégies
militaires afin de mieux outiller et orienter cette dynamique de coalition des
mouvements de l’extrémisme violent. À l’en croire, l’Ukraine, qui est en train
de frapper à la porte de l’Union européenne (UE), est un «pion essentiel et
peut être utilisée par les structures de l’Otan». D’après lui, vu que cette coalition a été
démasquée et mise en déroute, l’Ukraine,
qui d’ailleurs a confirmé sa participation réelle à partir d’une déclaration de
son ambassadeur au Sénégal, montre jusqu’où elle est impliquée.
Dans la foulée,
le Mali et le Niger ont décidé de rompre leurs relations diplomatiques avec
Kiev. Pour lui, cette mesure n’aura pas assez d’impact. «C’est juste des
symboles diplomatiques parce que le Mali n’a pas de relations économiquement ou
diplomatiquement avancées avec l’Ukraine», soutient le spécialiste. Cependant,
nuance-t-il, cette rupture est un signal diplomatique fort pour montrer que
«nous ne cautionnons pas le terrorisme et nous nous accommodons pas avec les
États terroristes».
Pour Boubacar
Bocoum, l’implication de l’Ukraine dans le conflit malien devait interpeller
l’Union africaine (UA) qui, aujourd’hui,
«montre toute sa défaillance et toute son inféodalisation au Système des
Nations unies». Pour lui, l’UA doit
dénoncer cette tentative de déstabilisation d’un État souverain par un pays
tiers. «Malheureusement, l’UA a brillé par son silence», déplore-t-il.
Bembablin DOUMBIA
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