Le personnel de la société procédant au nettoyage des locaux de leur siège
À cette
occasion, il a fait savoir que la salubrité n’est pas que physique, c’est aussi
un comportement et un état d’esprit. Il a exhorté tous les agents et
collaborateurs à avoir à l’esprit le renouveau du Mali. «Nous devons balayer
les mauvaises habitudes de manière à ce qu’il y ait une cohérence entre la
question physique et la question spirituelle. La meilleure salubrité, c’est
d’abord une question comportementale», a-t-il soutenu.
Le patron
du PMU-Mali et l’ensemble du personnel se sont ensuite retrouvés dans la salle
de conférences pour souffler ensemble la bougie d’anniversaire. De nombreux
témoignages attestent que l’actuel directeur général a mis le personnel au cœur
de son action. Il œuvre inlassablement pour l’instauration d’un climat social
apaisé, indispensable à la réussite de l’entreprise. C’est ainsi que le
PMU-Mali a réalisé un bénéfice record de 22 milliards de Fcfa en 2023.
Fassery
Doumbia a rappelé que la société a été créée en 1994 par le président Alpha
Oumar Konaré dans un contexte difficile pour le pays. Il a tenu à rendre un
hommage mérité à ses prédécesseurs pour leur travail respectif pour le
développement de cette entreprise. Le directeur général a tenu à dédier le
succès de l’entreprise aux travailleurs. «Les résultats obtenus sont les
vôtres. Je ne suis qu’un coordonnateur. Je donne mes idées, mais la mise en
œuvre, c’est vous. Je remercie tous les travailleurs et leur souhaite joyeux
anniversaire», a-t-il déclaré.
Pour le patron du PMU-Mali, 30 ans dans la vie
d’une entreprise, c’est beaucoup. «C’est une occasion de rendre hommage au
personnel pour le travail abattu. Le PMU-Mali a été créé dans un contexte qui a
évolué. Et l’on doit réfléchir aux actions futures», a-t-il dit. La cité qui
doit servir de logements pour les travailleurs de PMU-Mali est en cours de
construction à Samanko. Il s’agit de 100 villas.
Les travaux ont déjà été
réalisés à hauteur de 74%. Les logements seront réceptionnés dans un bref
délai, a promis Fassery Doumbia. «Il est temps de mettre en place le projet d’autres
cités dans les points cardinaux du Mali et même d’initier une politique pour
réaliser une cité tous les deux ans», a-t-il annoncé. «Le PMU-Mali travaille
avec des partenaires stratégiques pour certains jeux dans deux à cinq ans, l’on
doit aussi mettre en place notre propre plateforme pour que toutes les sommes
accumulées restent au Mali», a estimé Fassery Doumbia. Il ajoutera que depuis
30 ans, le PMU-Mali a toujours évolué dans le système déclaratif des chiffres
d’affaires.
Le capital du PMU-Mali est de 300 millions de Fcfa. «Nous ne sommes pas allés à une augmentation de capital mais nous avons, avec l’accord des administrateurs en 2022, constitué des réserves facultatives de 3 milliards de Fcfa qui viennent consolider le capital de la société», a fait savoir le directeur général Fassery Doumbia.
Sinè TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
