
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Bouréïma Kansaye (d), préside l’ouverture de l’atelier
L’Agence
accompagne la création et l’opérationnalisation effective et harmonisée des
Cellules internes d’assurance qualité (CIAQ) dans les Institutions publiques
d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) et dans les Établissements
privés d’enseignement supérieur (EPES).
Créées
depuis 2019 dans les IESRS et dans les EPES, les Ciaq sont moins
opérationnelles. Pour les redynamiser, l’Amaq-Sup, en collaboration avec le
Réseau d’Afrique francophone des agences nationales d’assurance qualité
(Rafanaq), l’Académie internationale de la Francophonie scientifique (AIFS) et
l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), a organisé les 17 et 18
novembre dans un hôtel de Bamako un atelier de renforcement des capacités en
assurance qualité.
Objectif : poursuivre le processus de déploiement de
l’assurance qualité dans les IESRS et les EPES, former les agents des Ciaq, les
équipes dirigeantes des IESRS afin de les orienter sur la base de bonnes
pratiques pour une opérationnalisation harmonisée des Ciaq. Il s’agissait aussi
de sensibiliser et de partager les opportunités offertes par la convention
d’Addis-Abeba (Éthiopie) sur la reconnaissance mutuelle des diplômes de
l’enseignement supérieur en Afrique et de procéder à la mise en place d’un
réseau national des Ciaq.
Le
directeur exécutif de l’Amaq-Sup, Dr Abdel Kader Kéïta, deux Sénégalais et un
Marocain étaient les formateurs d’une cinquantaine de participants composés de
responsables scolaires et universitaires de 17 établissements publics et
privés.
Le
responsable du bureau national de l’AUF au Mali, Sékou Mamadou Tangara,
constate que le niveau élevé de la concurrence à l’échelle locale, régionale et
internationale pousse les IESRS à déployer une nouvelle gouvernance pour
concourir dans un environnement hyperconcurrentiel. Il subsiste à cet égard des
défis relatifs à l’innovation et à l’assurance qualité interne et externe qui
demeurent des enjeux pour les IESRS, les enseignants-chercheurs et les
étudiants.
Quant
au directeur exécutif de l’Amaq-Sup, il déplore le non fonctionnement des Ciaq
dans les IESRS. Cela malgré les efforts de l’Agence, de la direction générale
de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DGESRS) et du
Projet d’appui au développement de l’enseignement supérieur (Pades). Et
d’ajouter que son Agence a pour mission de contribuer à assurer la qualité du
système des IESRS et les programmes de formation, d’évaluer les IES, les
structures de recherche en vue de leur reconnaissance et accréditation par
l’État. Elle accompagne aussi les IESRS pour l’amélioration continue de la
qualité de leurs procédures, mécanismes et services.
Le secrétaire général du Rafanaq Abdoul Lahate Cissé a, lui, soutenu que la convention d’Addis-Abeba a pour pilier essentiel l’assurance qualité.
Quant
au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il a rappelé
que le sous-secteur de l’enseignement supérieur constitue un vecteur majeur du
développement économique et social de notre pays. «Nous devons œuvrer afin que
chacun joue sa partition dans le cadre de l’amélioration de la performance et
la formation du capital humain.
Mon département jouera un rôle stratégique pour
le retour à la normale en vue d’amorcer un développement endogène durable, le
potentiel géologique et agro-sylvo-pastoral de notre pays», a souligné Pr
Bouréïma Kansaye qui reconnaît que depuis sa création en 2018, l’Amaq-Sup a
enregistré des résultats satisfaisants dans le cadre du processus de
transformation globale de notre sous-secteur entamé au sortir du Forum national
sur l’éducation en 2008 et de la Concertation nationale sur l’avenir de
l’enseignement supérieur en 2014.
Le ministre Kansaye a noté que les Ciaq sont un instrument de promotion et de pérennisation des dynamiques internes d’assurance qualité dans les IESRS. Et de rappeler que notre pays a signé le 12 décembre 2014 la Convention régionale révisée sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les États d’Afrique appelée «Convention d’Addis-Abeba».
Le Mali a marqué son adhésion à cette dynamique qui a favorisé l’institutionnalisation et la généralisation du système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans les IES.
Sidi WAGUE
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