Le Programme d’appui à l’inclusion scolaire (PAIS-2018-2025) est arrivé à terme. Le Programme alimentaire mondial (Pam) initiateur du PAIS a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, un atelier-bilan de ce programme. Le séminaire s’est déroulé avec des sessions plénières pour la présentation des résultats, mais aussi des stratégies et des séances interactives pour recueillir le retour des participants, notamment des communautés bénéficiaires et définir des actions concrètes en perspectives.
La rencontre qui a réuni tous les acteurs concernés du programme d’appui à l’inclusion scolaire a permis au Pam de dresser le bilan des années écoulées du PAIS. Les témoignages poignants des bénéficiaires et la projection d’une vidéo des enseignants et des élèves sur les acquis et l’importance des cantines scolaires dans les écoles de Nossombougou, Kodian ont permis de bien apprécier les réalisations du PAIS. Il faut rappeler que le Programme d’appui à l’inclusion scolaire est financé à hauteur de 10 millions d’euros, soit plus de 6,5 milliards de Fcfa.
Son objectif général est de promouvoir l’accès équitable à une éducation fondamentale de qualité au Mali. L’objectif N°3 du PAIS est de pérenniser le fonctionnement des cantines scolaires dans les communes ayant les plus faibles indicateurs éducatifs et de sécurité alimentaire. Le PAIS qui a impacté plus de 180 écoles dans 63 communes a fait un taux de rétention à l’école de 92,50% d’élèves dont 91,40% de filles.
La fourniture des repas scolaires à mi-journée aux élèves de l’enseignement fondamental 1 à travers les transferts monétaires aux comités de gestion scolaires (CGS) pour l’achat des vivres au niveau local, le renforcement des capacités nationales à tous les niveaux et celles des CGS pour la gestion des programmes d’alimentation scolaire, la mise en relation des CGS et des petits producteurs, la formation et la sensibilisation des membres des communautés sur les aspects nutritionnels liés à l’alimentation sont les principales activités du programme menées dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Gao et Ménaka. Le PAIS a atteint 500.000 enfants. Lors de sa création en 2018, rappelle le directeur adjoint du Pam, Ibrahima Diallo, les enfants de certaines écoles arrivaient le ventre vide, des tables-bancs étaient clairsemés et l’idée d’un repas quotidien semblait lointaine.
Le PAIS est né de cette conviction que l’école ne doit pas être un lieu de privation, mais un espace de dignité, d’apprentissage et de cohésion. « Nous avons voulu que chaque enfant dans chacune des 63 communes ciblées puisse apprendre, manger, s’épanouir et rester » a déclaré Ibrahima Diallo. Il a ajouté que les résultats de l’évaluation finale du PAIS ont permis une hausse de 15,9% des inscriptions dans les régions de mise en œuvre du programme et un taux de rétention de 92%. Et de révéler que des cantines fonctionnelles ont été construites dans plus de trois quarts des écoles avec un approvisionnement local à 95%. En outre, 93% des élèves sont satisfaits des repas servis.
De son côté, le chef de coopération de l’Union européenne (UE), Michel De Knoop, a expliqué que permettre à chaque Malien d’achever au moins une éducation de base de qualité a toujours été une préoccupation centrale du gouvernement. Il s’est réjoui que dans cette dynamique, notre pays s’est doté du Programme décennal de développement de l’éducation (Prodec). Pour lui, la décentralisation de l’éducation est un enjeu clé pour rapprocher l’école à des communautés, adapter les enseignements aux réalités et renforcer le service public de l’éducation. L’UE réaffirme son engagement à accompagner le gouvernement.
Quant au chargé de mission au ministère de l’Éducation nationale, Banna Moussa Bakhaga, il a salué les efforts, l’engagement, la détermination et la solidarité de l’équipe du PAIS. Et de féliciter aussi les responsables du Pam pour leur partenariat dans l’amélioration des conditions d’apprentissage des enfants vulnérables par une alimentation de qualité. Pour mémoire, l’inclusion dans l'éducation fait référence à l'inclusion de tous les élèves dans un accès égal à des chances égales d'éducation et d'apprentissage. Quant à l’inclusion scolaire, elle est réalisée dans les communautés scolaires qui appuient la diversité et veillent au mieux-être et à la qualité de l'apprentissage de chacun de leurs membres.
Sidi WAGUE
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