Ce protocole vise à approvisionner correctement les unités industrielles en matières premières, tout en assurant des prix garantis aux producteurs
L’évènement a été présidé par le chef de ce département, Moussa
Alassane Diallo, en présence du directeur général du Commerce, de la
consommation et de la concurrence (DGCC), Zédion Dembélé et des présidents des
différentes filières. Ce
protocole vise à approvisionner correctement les unités industrielles en
matières premières, tout en assurant des prix garantis aux producteurs. Mais
aussi d’assurer l’accessibilité de l’huile alimentaire aux populations à des
prix abordables et à tout moment de l’année. Le protocole établit fixe, entre
autres, les prix de référence et les quantités convenues pour chaque matière
première, ainsi que les modalités de livraison et de paiement à convenir entre
les parties.
S’y ajoute l’encadrement de la commercialisation afin de garantir
la durabilité des bénéfices obtenus par cette collaboration, même après la
levée de l’interdiction d’exportation. Il a été convenu de céder aux unités
industrielles le kilogramme du karité et de l’arachide à 350 Fcfa le kg et celui
du sésame à 600 Fcfa le kg.
Le
ministre de l’Industrie et du Commerce a salué cet «acte patriotique et
significatif pour le développement économique et social de notre pays». Il a
précisé que le gouvernement a vocation d’assurer le développement de l’ensemble
des acteurs des chaînes de valeur. «Ces acteurs doivent travailler ensemble
dans l’intérêt supérieur des filières et de notre pays», a exhorté Moussa
Alassane Diallo. Il a souhaité que notre pays arrive à assurer sa souveraineté
alimentaire et son approvisionnement correct en denrées de première nécessité.
«Une fois que nous importons, cela crée l’inflation des prix. La vie chère à
laquelle nous assistons n’est autre chose qu’une inflation. Pour mettre fin à
cela, il faut le développement de nos usines», a-t-il affirmé, convaincu que
l’industrialisation du Mali est une exigence de développement.
Selon le
directeur général de la DGCC, l’objectif de ce protocole est de garantir que
les unités s’engagent à acheter les stocks disponibles. Zédion Dembélé a
expliqué qu’il permettra, une fois les besoins en matières premières couverts,
d’exporter les excédents. Et à la présidente de la filière Karité, Coumba
Samboura, de préconiser le «respect des engagements pris dans ce protocole».
Elle a appelé la DGCC à jouer un arbitrage pour la préservation des intérêts de
toutes les parties.
Le
président de la filière sésame a, pour sa part, salué cette cérémonie qui vient
concrétiser un vœu des acteurs des filières agricoles, à savoir le
développement de la production, de la commercialisation et de la transformation
des différents produits. Soumaïla Coulibaly a affirmé que cette collaboration
avec les industriels permettra de mettre à la disposition de la population des
produits de consommation de qualité supérieure à moindre coût. Aussi, contribuera-t-elle
à préserver les pouvoirs d’achat des producteurs dans la filière sésame.
«Ce
prix choisi peut permettre de garder l’engouement pour faire du Mali le
champion de la production de la filière sésame», s’est-il réjoui. Et de
demander un engagement de l’interprofession à assurer la quantité des besoins
exprimés par les industries. Kancou
Keita Cissé, directrice générale de Mali Shi, une unité industrielle de
transformation de Karite, a souligné que ce protocole aboutit à la création de
valeur ajoutée et d’emplois. Elle a réitéré son engagement à garantir des
produits de qualité supérieur et à acheter des amendes de karité dans la mesure
de sa capacité.
Fatoumata Mory SIDIBE
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