
L’une
des activités phares de ce congrès scientifique était la conférence-débat sur
les thèmes : «La contribution de l’Université à la promotion du
patriotisme et à la consolidation de la souveraineté nationale au Mali» et
«L’engagement patriotique au Mali : défis et perspectives». Ces deux thèmes ont
été respectivement développés par l’enseignant à l’Université des sciences juridiques
et politiques de Bamako (USJPB), Pr Nouhoum Salif Mounkoro, et le directeur de
l’Institut Confucius de l’Université des lettres et des sciences humaines de
Bamako (ULSHB), Dr Belko Ouologuem. Selon le premier conférencier, la
souveraineté est la capacité de l’État à définir d’une manière indépendante sa
politique intérieure et étrangère sans aucune ingérence ou influence
extérieure.
Quant
à la souveraineté retrouvée, elle se fonde sur le renforcement de l’outil de
défense, la réduction des dépendances économiques et la lutte contre les
ingérences extérieures et leurs relais internes, explique
l’enseignant-chercheur qui pense que le patriotisme lui conduit à ressentir
l’amour et la fierté pour la patrie et d’en défendre ses valeurs et sa préservation.
L’universitaire rappelle que l’article 24 de la Constitution du 22 juillet 2023
dispose que «la défense de la patrie est un devoir pour tout citoyen». Tous les
citoyens âgés de 18 ans au moins peuvent être mobilisés aux cotés des Forces
armées et de sécurité pour la défense de la patrie». Pour lui, tout citoyen
doit protéger la Nation par le devoir de patriotisme.
Quant
à Belko Ouologuem, il définit l’engagement comme l’acte de s’engager et
d’épouser une cause au point de s’identifier à elle. Pour lui, le patriotisme
est un principe moral, politique et un sentiment social qui s’exprime par
l’amour de la patrie, le dévouement qu’on lui porte, la fierté éprouvée pour
son passé, son présent et la volonté d’en défendre les intérêts. Le
Mali constate, la rectrice par intérim de l’Université des sciences sociales et
de gestion de Bamako (USSGB), Pr Anna Traoré, est un pays certes indépendant
depuis 1960. Mais il ne disposait pas depuis 2012 de pouvoir de décision réelle
par rapport à sa politique interne, sécurité, mais aussi son économie, à la
gestion de son territoire et de sa population. Il y avait donc lieu de se poser
un certain nombre de questions.
Le
Mali avait-il perdu sa souveraineté à partir de 2012 ? Le Mali avait-il perdu
tout droit de décision souveraine sur tous les plans de sa vie ? La rectrice
soutient que la célébration de la Journée de la souveraineté retrouvée offre
l’occasion de sensibiliser une frange importante de la population malienne, de
la permettre de s’approprier et de consolider cette souveraineté durement
acquise pour la prospérité de notre pays. Face aux sanctions de la Cedeao et de
l’Uemoa infligées à notre pays, a rappelé le ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, Pr Bouréma Kansaye, les responsables
d’universités et des Institutions d’enseignement supérieur (IES) ont proposé
des pistes de résilience au gouvernement et tenu un colloque pour analyser ces
sanctions et proposer à nouveau au gouvernement une sortie de crise.
Cette
contribution de l’enseignement supérieur est un rôle de veille, d’alerte par la
production du savoir qui permet aux décideurs de prendre des décisions
éclairées qui s’adossent à une réflexion approfondie. Et le ministre Kansaye de rappeler les trois
principes édictés par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, à
savoir le respect de la souveraineté du Mali, des choix stratégiques et de
partenariat opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux des
Maliens dans les prises de décision. C’est à partir du 14 janvier 2022 que ces
trois principes ont trouvé un ancrage solide. Ils sont constitutionnels et
guident l’action gouvernementale et l’interaction entre notre pays et les
autres nations. Ils sont similaires à la Charte du Kurukan fuga de l’empire du
Mali.
Sidi WAGUE
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