L’objectif de cet atelier était de mener une campagne de plaidoyer auprès des décideurs et des communes d’intervention
L’événement était
présidé par le représentant du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement
et du Développement durable, Ladji Camara. Il a réuni les représentants des
élus locaux des communes d’intervention, les partenaires du programme et les
acteurs intervenant dans la lutte contre le changement climatique.
L’objectif
de cet atelier était de mener une campagne de plaidoyer auprès des décideurs et
des communes d’intervention pour faciliter l’intégration du changement
climatique dans les Programmes de développement économique, social et culturel
(PDESC). En effet, a rappelé le représentant du ministre chargé de
l’Environnement, le changement climatique est une réalité dans notre pays et il
faut prendre à bras le corps ce phénomène pour pouvoir s’adapter. Ladji Camara
dira que pour y faire face, l’État a élaboré une Politique nationale sur
le changement climatique assortie d’une
stratégie. Aussi, une Stratégie nationale sur la sécurité climatique est en
cours d’élaboration. «Cet atelier de plaidoyer cadre parfaitement avec cette
Politique et constitue une aubaine pour mener le plaidoyer auprès des décideurs
et d’autres partenaires pour lutter contre le changement climatique», a déclaré
Ladji Camara
Au
président du Conseil d’administration de Seco-ONG, Alkaou Kanouté, d’indiquer
que le Programme Benkadi travaille sur deux défis prioritaires majeurs parmi
tant d’autres. Le premier défi est la gouvernance climatique inclusive pour une
intégration participative du changement climatique dans les politiques et PDESC
des collectivités cibles. Et le second est l’amplification des Pratiques de
gestion durable des terres (GDT) comme facteur d’adaptation des communautés
vulnérables aux effets du changement climatique.
Pour
le premier défi, 14 communes sur les 24 ont déjà pris en compte le changement
climatiques dans leurs nouveaux PDESC validés. Il reste encore 10 communes qui
n’ont pas encore validés leurs nouveaux PDESC. Selon Alkaou Kanouté, la
spécificité du Programme régional Benkadi repose sur le fait qu’il s’agit d’une
initiative et d’une ambition des leaders du Sud de prendre ensemble en main
leur destinée et de venir à bout des effets néfastes du changement climatique
par des solutions endogènes.
Le
représentant de l’ambassade des Pays-Bas, Moumouni Damango, a rassuré de
l’engagement et de la disponibilité de l’ambassade à accompagner le programme
dans l’atteindre de ses objectifs. Pour
rappel, le consortium Benkadi a reçu du gouvernement néerlandais pour la
période 2021-2025, un financement pour mettre en œuvre un programme avec pour
objectif d’améliorer l’efficacité des politiques publiques en matière de
changement climatique dans quatre pays de l’Afrique de l’Ouest à travers la
contribution de la société civile.
Benkadi,
qui signifie en bambara «travailler ensemble dans la même direction», est une
initiative de la société civile ouest-africaine pour améliorer l’efficacité des
politiques publiques en matière d’adaptation au changement climatique et
d’atténuation de ses effets au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au
Mali par une plus grande participation citoyenne, y compris celle des jeunes,
des femmes et des personnes en situation de handicape.
L’objectif stratégique du consortium est de permettre aux communautés affectées par l’érosion côtière, la déforestation, la dégradation des écosystèmes et la pollution par l’orpaillage dans les pays concernés, d’être résilientes face aux effets du changement climatique. Pour atteindre cet objectif stratégique, des actions dans les quatre pays ont été mises en œuvre à travers des études de base en 2021 en vue d’établir la situation de référence, puis des développements de capacités des cibles et l’influence des politiques en 2022. Dans notre pays, le Programme Benkadi intervient dans 24 communes.
Anne Marie KEITA
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