
Le kilogramme de ce légume qui, au mois de décembre était vendu entre 600 et 750 Fcfa, est maintenant cédé entre 200 et 250 Fcfa
L’oignon qui est utilisé dans presque toutes les cuisines du
monde comme aromate universel est un légume à part entière. Il est riche en
composés antioxydants. Lorsqu’il est consommé régulièrement et en quantité
suffisante, ces composés peuvent aider à protéger l’homme contre des maladies
chroniques telles que le cancer et le diabète. Parmi ses multiples propriétés,
l’oignon a des vertus antiseptiques et antibactériennes.
Notre pays est l’un des plus grands producteurs d’oignon de
la sous-région. Selon les statistiques de la direction nationale de
l’agriculture (DNA), le Mali a produit 844.621 tonnes d’oignon en 2021, contre
610.575 tonnes l’année dernière. Cette chute de production de la campagne 2022
est due à plusieurs facteurs, souligne Amadou Koné, chargé de statistique,
suivi et évaluation à la DNA. Parmi ceux-ci, il y a la hausse des prix des
intrants et des semences auxquels s’ajoutent des problèmes techniques d’aménagement,
tel que le système d’irrigation.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine qui a
exacerbé la crise économique mondiale avec la flambée du prix du carburant,
n’est pas en reste, analyse le technicien. Malgré cette situation, le marché de
l’oignon connaît une grande embellie en cette veille du mois de Ramadan,
faisant le bonheur des ménagères, pour qui connaît la place de l’oignon dans
nos cuisines.
Des prix défiants toute concurrence- Ainsi, le kilogramme
d’oignon qui, au mois de décembre était vendu entre 600 et 750 Fcfa, est
maintenant cédé entre 200 et 250 Fcfa. La gare routière «Niono place», située
au Grand marché de Bamako, est la plaque tournante du marché de l’oignon dans
la capitale.
En se rendant là-bas, notre équipe tombe dans un tohu-bohu
indescriptible, rythmé par les mouvements des camions qui déchargent des sacs
d’oignon, les négociants et les revendeurs se disputant la marchandise. Le
ballet incessant des «pousse-pousse» et tricycles remplis du précieux légume
garnit le décor. À cet endroit, on y trouve de toutes les qualités, déversées à
même le sol, en tas ou des stocks de sacs superposés auprès de leurs propriétaires
et dans les magasins.
Ousmane Sangaré nous accueille avec un ton agréable. Chez
lui, le kilo est vendu à 225 Fcfa et le sac est cédé entre 10.500 à 12.000 Fcfa.
Avec une vente journalière estimée en moyenne à 100 sacs d’oignon de 50 kg,
Ousmane se frotte les mains. Il atteste que le marché est très florissant en ce
moment. À sa gauche, se trouve Amadou Touré, vendeur de gros oignon. Chez lui,
le sac est vendu entre 8.000 et 9.000 Fcfa.
À quelques pas de ces derniers, se
trouve Abou Traoré. Il est marchant d’oignon depuis 12 ans. Dans son magasin,
il dispose de plusieurs variétés d’oignon. Et, les prix varient en fonction de
la qualité, la variété et la taille du légume. Le prix du kilogramme du petit
oignon par exemple, varie entre 175 et 200 Fcfa, et le gros oignon, entre 200
et 250 Fcfa.
Une cliente du nom d’Assétou Diallo vient d’acheter 7 kg de
gros oignon au prix de 275 Fcfa le kilo. Elle se réjouit de cette baisse du
prix, car elle aura besoin de cette denrée pendant tout le mois de Ramadan, où
la consommation devient forte chez elle. Il y a juste un mois, le kilogramme du
même oignon qu’elle vient d’acheter, coûtait 400 Fcfa. Une véritable aubaine
pour les consommateurs.
Au Mali, l’oignon est généralement produit en contre saison,
c’est-à-dire entre les mois de novembre et mars. Les meilleurs rendements sont
obtenus par ceux qui parviennent à semer pendant les mois de novembre et décembre,
explique le technicien de la DNA. Le rendement dépend aussi du niveau de
fertilité des sols.
Les producteurs qui apportent plus de fumiers organiques
associés à un peu d’engrais chimiques, parviennent à faire de bonnes
productions, assure Amadou Koné, estimant que dans certaines localités, les
producteurs peuvent faire un rendement de 30 à 35 tonnes par hectare. Il faut
rappeler que l’oignon est cultivé dans la plupart des localités de notre pays,
avec de grands bassins de production comme Kayes, Koulikoro, Mopti, Ségou et
Sikasso.
Korotoumou TOGOLA
Rédaction Lessor
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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