
Ce sont
les matériels et équipements, d’une valeur de 1,173 milliard de Fcfa, remis par
le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel-phase-II (PRAPS-2-Mali) à
ses structures partenaires dans le cadre d’exécution dudit projet.
La cérémonie de remise s’est déroulée, vendredi dernier à la
direction nationale des productions et des industries animales (DNPIA), sous la
présidence du ministre du Développement rural, Modibo Keïta. C’était en présence
de son collègue délégué, en chargé de l’élevage et de la Pêche, Youba Ba, de la
directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays du Sahel, Clara
De Sousa, du coordinateur national PRAPS-2, Moussa Coulibaly.
Le coordinateur national du PRAPS-2 trouve l’événement très
significatif et plein d’espoir. «C’est un témoignage de l’effort du
gouvernement et de la Banque mondiale pour le renforcement des capacités des
services techniques, des vétérinaires privés et des organisations pastorales
pour accomplir leur rôle régalien d’appui conseil pour le développement du
sous-secteur élevage.
Plein d’espoir parce que ces logistiques offrent
l’opportunité aux partenaires d’exécution de se mouvoir facilement sur le
terrain pour la mise en œuvre des activités du projet», a indiqué Moussa
Coulibaly. Et d’ajouter que c’est plein d’espoir, car les matériels de froid,
les trousses vétérinaires, les pinces de marquage, les vaccins améliorent la
capacité d’intervention des services vétérinaires à atteindre les objectifs de
mise en œuvre des plans nationaux stratégiques d’éradication de la PPR et du
contrôle de la PPCB qui, selon lui, sont les deux maladies animales
prioritaires ciblées par le PRAPS2.
Clara De Sousa a révélé que le PRAPS-2 est la matérialisation
de l’importance qu’accorde son institution au développement du sous-secteur de
l’élevage. «En effet, les sous-secteurs de l’élevage et de la pêche, pris
ensemble, représentent 44% du PIB agricole. L’élevage a été le moteur clé de la
croissance agricole avec une croissance annuelle moyenne de 8,3%. Aussi, le bétail
est le troisième produit d’exportation du Mali après l’or et le coton»,
a-t-elle souligné.
Selon elle, entre
2016 et 2021, plus de 2,2 millions de personnes dépendant principalement du
pastoralisme ont bénéficié du PRAPS-I, avant de citer des acquis. Au nombre de
ceux-ci, la construction de plus de 65 marchés à bétails, 12 abattoirs et près
de 300 parcs de vaccination. S’y ajoutent la réalisation de plus de 180 points
d’eau le long des routes de transhumance et de commerce et des plans de gestion
durable du paysage élaborés pour couvrir plus de 5 millions d’hectares de
terres pastorales aussi bien que la vaccination de plus de 200 millions
d’animaux contre deux maladies majeures.
Le ministre du Développement rural a annoncé qu’en raison de
l’importance et de la diversité des résultats attendus, le projet ambitionne de
réaliser des travaux importants en matière d’aménagements et d’hydrauliques
pastoraux, d’infrastructures marchandes et sanitaires, de gestion des conflits
aussi bien que de riposte en cas de crises pastorales.
Et Modibo Keïta de rappeler que d’autres nouveaux produits
destinés aux bénéficiaires sont également prévus, entre autres, les
sous-projets innovants dans les domaines des chaînes de valeurs de l’élevage,
les formations professionnelles, les inscriptions au registre social unifié,
l’acquisition d’acte d’état civil.
L’atteinte de ces résultats, a-t-il souligné, impose de mutualiser les moyens, d’établir un cadre de collaboration plus dynamique entre le PRAPS-Mali et ses partenaires et de renforcer la capacité d’intervention sur le terrain. Le ministre Keïta s’est dit aussi persuader que ce matériel contribuera davantage à améliorer les conditions de travail pour un réel épanouissement. Il a remercié la Banque mondiale pour toute l’attention particulière portée au secteur du développement rural au Mali en général et aux pasteurs et agro-pasteurs en particulier. La cérémonie a pris fin par la remise symbolique aux bénéficiaires.
Amadou GUEGUERE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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