
Le Projet contribue à
l’amélioration des productions animales et l’augmentation des revenus des
pasteurs et des agro-pasteurs
Le cheptel malien est estimé
à plus de 12 millions de bovins, plus de 32 millions d’ovins et de caprins et
plus de 978.000 camelins. Ces chiffres prouvent que notre pays est une zone
d’élevage par excellence et placé au premier rang dans la zone Union économique
et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et deuxième dans celle de la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Il est pratiqué par au
moins 80% de la population rurale et constitue la principale source de
subsistance pour plus de 30% de la population.
Ce rappel a été fait au cours
de la 5e session du comité de pilotage du Projet de développement durable des
exploitations pastorales au Sahel Mali (PDDEPS-Mali), tenue hier dans les
locaux de l’Inspection de l’élevage et de la pêche. L’ouverture était présidée
par le conseiller technique au ministère du Développement rural, Adama Camara,
en présence du coordinateur national du projet, Mamadou Traoré.
Le PDDEPS-Mali vise à
contribuer à l’amélioration des productions animales et l’augmentation des
revenus des pasteurs et des agro-pasteurs avec un seul dénominateur
commun : «réduire l’insécurité alimentaire dans la région du Sahel grâce à
l’amélioration de la gestion des ressources naturelles, l’accès aux marchés et
un contrôle accru des maladies transfrontières du bétail».
Parlant des
difficultés auxquelles le sous-secteur de l’élevage est confrontées, le
conseiller technique a cité, entre autres, l’insuffisance de moyens et des
capacités pour faire face au caractère cyclique de la pluviométrie et aux
effets néfastes du changement climatique, mais aussi l’insuffisance des points
d’eau qui limite considérablement l’exploitation des pâturages naturels.
En
outre, l’obstruction des pistes de passage d’animaux, l’insuffisance de
ressources humaines, matérielles et des équipements adéquats pour la production
fourragère, la faible diffusion des cultures fourragères et la persistance des
maladies infectieuses transfrontalières figurent aussi parmi les difficultés.
En réponse, Adama Camara a
suggéré la mise en place des actions notamment la création des projets et
programmes. Selon lui, malgré les activités de 2022 impactées, le projet a
enregistré des résultats encourageants notamment l’électrification solaire de
23 centres de collecte de lait, l’acquisition des équipements pour autant de
centres, celle d’équipements pour les vétérinaires privés dans notre pays, la
finalisation de l’élaboration de 20 plans de gestion des périmètres pastoraux.
Autres résultats enregistrés sont la mise à niveau du Laboratoire vétérinaire
de Kayes, le renforcement de capacités des pasteurs et des agro-pasteurs, le
démarrage des travaux relatifs à la construction et l’équipement d’un laboratoire
de contrôle des produits animaux au compte du Laboratoire central vétérinaire
(LCV), et la construction de 8 unités de production d’aliments concentrés.
S’y
ajoutent la réhabilitation de 10 marchés à bétail, la modernisation de
l’Abattoir frigorifique de Sabalibougou, l’élaboration de la cartographie des
ressources pastorales à l’étude environnementale du projet dans ses zones
d’intervention. Et de préciser que les résultats attendus du projet sont
l’augmentation de la consommation de lait par habitant, la contribution du
secteur bétail viande aux budgets des ménages, l’augmentation du nombre de vente de petits ruminants
engraissés et la réduction des conflits entre pasteurs et agriculteurs.
Le budget du projet au titre
de l’année 2023 est estimé à 5,058 milliards Fcfa, a révélé Mamadou Traoré,
avant d’ajouter que ce projet est financé par le gouvernement du Mali et la
Banque islamique de développement (BID).
Il intervient dans les 5 premières régions
administratives du Mali et s’inscrit dans l’amélioration des conditions de vie
des pasteurs et agropasteurs dans les zones d’intervention à travers le
développement des infrastructures pastorales et celui de la chaîne de valeur
dans les filières lait et bétail viande.
N’Famoro KEITA
Rédaction Lessor
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