
C’est cette cité qui a accueilli une importante délégation venue du Sahel, au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agissait de celle accompagnant le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, dans le cadre de sa visite officielle, sur invitation de son homologue russe, Vladimir Poutine. Les Maliens du Sahel ont séjourné pendant 48 heures dans une ville qui, en hiver, leur aurait offert un contraste saisissant avec leur quotidien : des températures descendant jusqu’à -15°C. Mais c’est bien en juin, au début de l’été, avec des journées à 18 ou 19 degrés, que s’est déroulée la visite.
Dans un monde désormais ouvert, rapproché par la mondialisation et les progrès fulgurants de la communication – bien loin des savoirs uniquement livresques d’autrefois –, il est aujourd’hui possible de vivre dans son village tout en partageant le quotidien d’un autre village à l’autre bout du monde. Ainsi va le monde, avec son bouillonnement géopolitique, changeant sans cesse la température des relations internationales, influençant à son tour les relations diplomatiques, tant multilatérales que bilatérales.
Le Mali et l’URSS ont cheminé main dans la main entre 1960 et 1990. Le monde unipolaire les a ensuite éloignés, avant qu’ils ne se retrouvent en 2025, marchant côte à côte pour construire un monde multipolaire plus équitable. Un monde qui ne classe plus les États entre grands et petits, riches et pauvres, puissants et faibles, mais plutôt entre nations animées d’amitié loyale, de partenariat sincère, de relations cordiales, de valeurs justes et humanistes, où le dialogue entre États se confond avec le dialogue des peuples.
C’est ce souffle qui a marqué le séjour de la délégation malienne à Kazan, où chaque membre marchait avec le sentiment d’être chez lui, chez un ami, chez un partenaire. Un environnement humain sans regard inquisiteur ni soupçon. Où l’on observe l’autre sans s’arrêter à la couleur de peau, à la différence de langue ou d’origine.
À Moscou comme à Kazan, le Président Assimi Goïta a agi en Président du Mali et de l’AES. Depuis les bords de la Moskova, il a lancé un message à la jeunesse de l’AES et de l’Afrique : celui de prendre des risques pour protéger, construire et développer la patrie. Il a réaffirmé l’irréversibilité du processus de l’AES, en dépit des tentatives de division orchestrées par la subversion et la désinformation. En Fédération de Russie, le Mali et l’AES ont exprimé leur reconnaissance envers un partenaire sincère, grâce à qui la lutte contre l’hydre terroriste gagne du terrain chaque jour, tandis que les forces de défense et de sécurité acquièrent des outils de combat adaptés.
À Moscou et à Kazan, une vérité s’est imposée : le partenariat avec la Fédération de Russie, par sa sincérité et son pragmatisme, peut contribuer au développement des villes et campagnes, au bien-être des populations maliennes et sahéliennes, qui pourront s’éclairer grâce à leur uranium, faire tourner les machines avec leur pétrole, s’habiller de leur coton, et voir leur or briller pour elles. Entre N’Tahaka, commune de N’Tillit dans la Région de Gao, au cœur du Sahel malien, entre ergs et regs, et Kazan, au centre de la Russie, entre neiges et orages, peu de points communs. Sauf peut-être celui-ci : des hommes, avec des destins divers, aspirant à vivre.
À Kazan, les industries ultramodernes modèlent les projets de société. À N’Tahaka, ce sont les pioches, les pics et les pelles qui permettent l’extraction artisanale de l’or. Pourtant, Kazan et N’Tahaka se rejoignent dans l’amitié maliano-russe — et pourquoi pas bientôt dans la modernisation de la mine, dont l’or pourrait être raffiné grâce à l’expertise du Groupe Yadran, venu tout droit de… Kazan. Pour mémoire, un décret adopté le mercredi 28 août 2024 en conseil des ministres autorise la Société nationale minière, la Sorem (Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali), à mener des travaux de recherche sur le site de N’Tahaka.
L’expertise de l’industrie russe est attendue pour ouvrir des perspectives prometteuses à cette coopération économique. Une coopération qui verra, aussi, des hélicoptères de type Mi – fabriqués à Kazan et acquis par nos États – sécuriser les industries et les populations sahéliennes de N’Tahaka, Djibo ou Tillabéri. N’Tahaka et Kazan, si éloignées, si proches, écriront ensemble l’histoire, l’économie et la géopolitique par la diplomatie. Ce n’est qu’une question de temps. Un temps proche.
Alassane Souleymane
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