
À chaque étape, le ministre Diallo et sa délégation ont eu des échanges avec les responsables des entreprises visitées
Elle «consiste à se donner les moyens
d’accompagner, de promouvoir et de développer les industries qui auront en
charge d’assurer la transformation des produits locaux», a révélé Moussa
Alassane Diallo. Il intervenait jeudi dernier dans le Cercle de Kati au terme
d’une série de visites effectuées dans trois usines. Il s’agit de la Société
des brasseries du Mali (Sobram-Sa), la société Agro bétail Mali (ABM), toutes
deux implantées dans la Commune de Baguinéda et de la Société nouvelle
alimentation (Sonalim-Sa) sise à Mountougoula.
Ces
visites sont la suite de ses prises de contact avec les opérateurs industriels.
Le but étant d’échanger sur les problématiques et perspectives de leurs
activités, et partager avec eux sa vision concernant la refondation de la
Politique industrielle du Mali. Objectif : assurer la couverture de la
demande nationale en produits finis fabriqués localement. «Il faudra que les
Maliens nourrissent les Maliens.
Cela ne peut se faire qu’à travers la
valorisation de la production locale dans toutes nos localités», a précisé le
visiteur. Qui invite les industriels à conjuguer leurs efforts avec le
gouvernement pour assurer «la souveraineté économique du Mali». Pour y arriver,
il est prévu de bâtir une stratégie et des politiques qui vont non seulement
contribuer à protéger les industries existantes mais aussi et surtout favoriser
la promotion et la création d’autres usines.
Cela dans le cadre d’une démarche
inclusive et participative. «C’est tout cela qui est en train de se construire.
Il va se faire dans le cadre d’une large concertation avec les acteurs
industriels sur le terrain, mais aussi après une révision d’un certain nombre
de politiques publiques. Toute chose qui nous permettra de véritablement
prendre en charge ces stratégies et d’élaborer un plan d’actions qui sera notre
feuille de route pour les mois à venir», a-t-il assuré.
Tel
est, à son avis, le sens et la symbolique de ces visites de prise de contact. À
chaque étape, le ministre Diallo et sa délégation échangent avec les
responsables des unités de transformation sur les difficultés et les
opportunités. Au cours de ces échanges, il a été également question de la
refondation de la politique industrielle du Mali. Les opportunités de
collaboration et de développement de partenariat mutuellement avantageux entre
le gouvernement et le secteur privé sont discutées. Des pistes de solutions
visant à propulser l’industrie malienne vers de nouveaux horizons prometteurs,
sont mêmes esquissées.
À
la Société des brasseries du Mali (Sobram-SA), créée en 1913 avec la gamme de
produits «Dakan», les difficultés se rapportent, entre autres, à la concurrence
déloyale et au problème d’électricité. «L’électricité nous pose d’énormes
problèmes, non seulement sur nos machines, mais aussi sur la production. Par
exemple, en pleine production de tomate, s’il y a une coupure, le temps que le
générateur ne prenne le relais, vous êtes obligé de jeter tout ce qui est dans
le circuit et tout cela vient gonfler nos coûts de production», a déploré le
directeur général de cette entreprise située à Sadjouroubougou, sur la route de
Ségou, Abdoulaye Djiré. Spécialisée dans la production de boissons gazeuses et
sucrées, de jus de fruits, de boissons alcoolisées, de purées de fruits et
d’eau minérale, la Sobram emploie 135 personnes.
Quant
à la société Agro bétail Mali (ABM), elle doit commencer ses activités le mois
prochain. Spécialisée dans la production d’aliments bétails, volailles et les
concentrés, elle aura une capacité théorique de production de 300 tonnes par
jour. Cette société fabrique des aliments pour dindes, pintades, canards,
poissons, autruches à la demande. Le montant total de ses investissements
s’élève à environ 4 milliards de Fcfa. L’entreprise va créer 150 emplois
directs repartis entre 100 permanents et 50 journaliers dont 20 à 30 femmes.
Cette
tournée a pris fin à la Société nouvelle alimentation (Sonalim-Sa). Cette unité
de production de pâtes alimentaires a commencé ses activités en mai 2016. Les
investissements réalisés s’élèvent à 12 milliards de Fcfa. Quant à la capacité
de production, elle est estimée à 20.000 tonnes de pâtes par an. L’usine
emploie environ 300 personnes. La concurrence déloyale est l’une de ses
principales difficultés, selon le président de son conseil d’administration.
«On souffre beaucoup de la concurrence déloyale des produits importés. Donc, nous demandons fortement l’appui de l’État pour assainir le secteur», a plaidé Hamadaou Sylla.
En réponse à ces problèmes exposés, le ministre de l’Industrie et du Commerce a promis que son département va se pencher sur ces préoccupations à la faveur d’une réunion avec l’ensemble des directeurs des usines visitées.
Amadou GUEGUERE
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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