
À compter d’aujourd’hui, le litre du super carburant (essence) sera vendu à 762 Fcfa et le gasoil à 760 Fcfa. Cette mesure est consécutive à la flambée du prix du baril, laquelle est liée à son tour à la crise en Ukraine
La Commission de suivi du mécanisme de taxation des produits pétroliers réunie hier à l’Office national des produits pétroliers (Onap) a décidé de fixer des prix de l’ordre de 762 Fcfa par litre pour le super carburant (essence) et 760 Fcfa pour le gasoil à compter de ce mercredi à minuit. Cette réunion présidée par le directeur général de l’Onap, Modibo Gouro Diall, a enregistré la présence du 1er vice-président de l’Association des consommateurs du Mali (Ascoma), Abdoul Wahab Diakité, du secrétaire permanent du Groupement des maliens professionnels du pétrole (GMPP), Ibrahim Touré.
À sa sortie de réunion, le directeur général de l’Onap a expliqué que le contexte actuel est caractérisé par la flambée des cours mondiaux du pétrole. Ces fortes augmentations selon lui, sont liées à la crise ukrainienne qui, de façon mondiale, a eu des répercussions sur les prix des produits pétroliers. Pour Modibo Gouro Diall, dans notre pays depuis près de 16 mois, les consommateurs ont acheté le carburant au même prix qui est de 663 Fcfa pour le super carburant et 593 Fcfa pour le gasoil.
Cette reconduction, a-t-il ajouté, depuis novembre 2020, s’explique par le souci des autorités de la Transition d’œuvrer à préserver le pouvoir d’achat du consommateur. «L’État dans le souci de soutenir les consommateurs a sollicité les opérateurs pour que chaque partenaire puisse faire des sacrifices en vue d’avoir des prix soutenables. C’est ainsi qu’on a procédé à un certain nombre de réduction des charges. Nous avons eu à réduire le transport, la redevance d’usage routier et la marge des opérateurs qui a été diminuée principalement de 20 Fcfa par litre», a souligné le patron de l’Onap qui a, par ailleurs, annoncé que l’État a renoncé à une bonne partie des droits et taxes.
Quant aux opérateurs, a-t-il poursuivi, ils ont aussi accepté de renoncer à une partie de leurs marges en guise d’accompagnement des autorités. Modibo Gouro Diall a salué le patriotisme et le dynamisme des opérateurs pour ce sacrifice. Et d’assurer que le souci des autorités est de faire en sorte que les prix à la pompe soient compatibles avec le pouvoir d’achat du consommateur.
Pour sa part, le secrétaire permanent du GMPP a indiqué que l’augmentation qui est intervenue, n’a rien à voir avec l’embargo de la Cedeao, parce depuis cette sanction, le Mali pouvait s’approvisionner partout en produits pétroliers. Ibrahim Touré a remercié le dynamisme des opérateurs pétroliers qui sont prêts, selon lui, à assurer la sécurité énergétique du pays. «Nous avons consenti à des réductions sur nos coûts d’approche pour que la population ne souffre pas gravement de l’augmentation.
Nous avons revu nos marges et nos frais de transport à la baisse», a expliqué Ibrahim Touré. Selon lui, l’État et les opérateurs économiques ont fait ce qu’il faut faire. Le secrétaire permanent du GMPP a invité les consommateurs à accepter les efforts accomplis par les deux parties. Avant d’ajouter que cette hausse a été imposée par la guerre en Ukraine qui a impacté le marché international.
De son côté, le 1er vice-président de l’Ascoma a indiqué que par nature, les associations des consommateurs sont contre toute forme d’augmentation. Cependant, dira Abdoul Wahab Diakité, le contexte actuel nous oblige à accepter la situation. S’il n’y avait pas eu cette augmentation, a-t-il affirmé, il y aurait certainement une pénurie sur le marché. Finalement ce sont les spéculateurs qui allaient prendre le train, a-t-il soutenu.
«Ce que je déplore, c’est que le gouvernement malien communique très peu. Parce que depuis plus d’un an, le gouvernement est en train de faire des efforts, les opérateurs économiques sont en train de faire autant mais malheureusement ces actions ne sont pas connues par le grand public», a souligné Abdoul Wahab Diakité.
Amadou GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
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