
La deuxième phase du programme «Entrepreneuriat
Jeunesse» (PEJ-Mali) a été lancée hier. Cette cérémonie couplée à la réunion
inaugurale du comité de pilotage, consacrée à l’examen et à la validation du
plan de travail annuel 2022 de ce programme était présidée par le ministre de
l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle,
Bakary Doumbia. C’était en présence du représentant résident adjoint du PNUD au
Mali, Alfredo Texeira, de Galatée Fouquet, la chargée d’affaires du Grand-Duché
du Luxembourg au Mali.
Le programme est aligné sur le protocole d’accord signé en
2017 entre le PNUD et la Fondation Tony Elumelu (TEF), pour assurer le développement
de l’entrepreneuriat en Afrique. La deuxième phase du Programme Entrepreneuriat
Jeunesse, est mise en œuvre avec l’appui financier du Grand-Duché du Luxembourg
à hauteur de 2,2 millions d’euros soit environ 3,3 milliards de Fcfa pour une période
de deux ans.
Pour cette seconde phase, 1.000 jeunes seront formés et 500 jeunes bénéficieront d’une subvention d’un montant de 2.500 dollars environ 1,5 million de Fcfa chacun et d’un suivi de proximité pour développer leurs entreprises au niveau de 11 régions. Notamment à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Bandiagara, Tombouctou, Gao, Ménaka, Kidal et dans le District de Bamako.
RÉDUIRE L’EXTRÉMISME VIOLENT- Les candidatures seront
ouvertes pendant tout le mois d’août 2022 sur la plateforme « TEFConnect »
dont le lien figurera sur les pages officielles du PNUD (site-web, Facebook,
Twitter.) Selon Alfredo Texeira, cette deuxième phase mettra un accent
particulier sur la durabilité des entreprises et le renforcement de la
coordination entre les parties prenantes pour le suivi des entrepreneurs.
Intervenant pour la circonstance Galatée Fouquet a fait savoir que la stratégie
générale de la coopération luxembourgeoise, qui porte le nom de « En Route
pour 2030 », énonce quatre thématiques prioritaires.
Il s’agit d’améliorer
l’accès à des services sociaux de base de qualité, promouvoir une croissance
durable et inclusive, en passant par la gouvernance inclusive et le
renforcement de l’intégration socio-économique des femmes et des jeunes. « Les
femmes et les jeunes sont confrontés d’une manière disproportionnée aux conséquences
de la pauvreté en étant souvent privés de l’accès aux compétences nécessaires
pour s’engager activement dans des activités productives et durables,
susceptibles à terme de faciliter leur intégration socio économique »
a-t-elle déploré, estimant que l’appui à l’intégration socio économique des femmes
et des jeunes est un facteur clé pour stimuler la croissance économique et le développement
durable. Et cela passe par une réduction des inégalités d’offre et d’accès à
une éducation et une formation de qualité.
Pour sa part, le ministre Doumbia a rappelé que le programme « Entreprise Jeunesse PNUD » en partenariat avec la fondation Tony Elumelu dans sa phase initiale de 2020 à 2021 a renforcé les capacités entrepreneuriales de 3.000 jeunes maliens et financé 2.060 autres sur l’ensemble du territoire national. Selon le chef du département de l’Entrepreneuriat national, cette deuxième phase permettra à coup sûr de réduire l’extrémisme violent des jeunes et le chômage qui constituent des défis majeurs pour le gouvernement et l’ensemble de ses partenaires au développement dans le cadre du processus de stabilisation et de relance économique du pays.
Babba COULIBALY
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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