L’écrivain Doumbi Fakoly est en garde à vue pour les propos qu’il a tenus
Tout en marquant sa solidarité et celle du gouvernement envers
la communauté musulmane, le chef de l’État a appelé celle-ci au calme et à la
retenue. Il a aussi instruit le ministre en charge de la Justice et son
collègue de la Sécurité et de la Protection civile, de tout mettre en œuvre
pour appréhender «l’auteur de ces propos blasphématoires contre l’Islam, ainsi
que ses complices, afin qu’ils répondent de leurs actes ».
Pour
le président Goïta, il est regrettable et certainement pas fortuit, que cet
incident se déroule au moment où les autorités de la Transition ne ménagent
aucun effort pour réconcilier les Maliens. Il a ainsi lancé un appel à ses
compatriotes à rester vigilants face aux actions subversives de nature à
déstabiliser la Transition et à ne pas tomber dans les pièges perfides des
ennemis du Mali.
Il
faut rappeler que l’auteur de ces «propos blasphématoires contre l’islam», un
certain Mamadou Dembélé, est toujours recherché par la justice. En outre,
l’écrivain Doumbi Fakoly, leader de la secte Kaamit au Mali et président du
Regroupement pour la réhabilitation de la religion négro-africaine
(3RNA-Maaya), a été, lui aussi, interpellé et placé en garde à vue, mardi
dernier aux environs de 16 heures par la Brigade d’investigation judiciaire
(BIJ). Hier, quatre autres personnes ont été interpellées et placées en garde à
vue par la BIJ dans la même affaire.
L’ancien président de l’Association des écrivains du Mali, défendeur des religions traditionnelles africaines, a été interpellé suite à la publication d’une vidéo dans laquelle il apporte son soutien au nommé Mamadou Dembélé, à l’origine des propos qui ont choqué la communauté musulmane.
D’ailleurs,
le Haut conseil islamique du Mali n’a pas tardé à condamner ces propos blasphématoires
et appeler les musulmans du Mali à un grand rassemblement ce vendredi au
boulevard de l’Indépendance.
Le
gouvernement, à travers le ministère des Affaires religieuses, du Culte et des
Coutumes, a aussi dénoncé des «propos et actes blasphématoires de la part d’un
individu mal intentionné à l’encontre de l’islam, religion de la majorité des
Maliens» et condamné, sans réserve, de «telles provocations».
À travers le parquet général de la Cour d’appel de Bamako, les services judiciaires compétents ont demandé le concours des populations pour mettre la main sur le nommé Mamadou Dembélé. Les faits qui lui sont reprochés, selon le procureur général de la Cour d’appel, sont prévus et punis notamment par les dispositions combinées des articles 58 du Code pénal, 55 et 56 de la loi n° 2019-056 du 05 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité.
Tamba CAMARA
Il escaladait nuitamment les murs d’enceinte des domiciles de ses victimes qu’il menaçait toujours avec une arme blanche. La chance a fini par l’abandonner.
À la suite d’une banale dispute entre deux amis du même groupe, l’un a mortellement poignardé l’autre avant de s’enfuir. Il a été interpellé et remis à la justice.
Ils l’ont poursuivi nuitamment jusqu’à son domicile et ont tiré sur lui à bout portant avant de s’évaporer dans la nature.
Les quatre présumés auteurs de l’affaire dite de viol collectif de la petite Tenin Keïta connaissent désormais leur sort. Les juges de la Cour d’assises de Bamako leur ont infligé mardi dernier, une peine de 10 ans de réclusion criminelle chacun. Le quartuor est composé de Gagny Coulibaly.
En milieu de semaine dernière, les juges avaient sous la main les dossiers de quatre coupeurs de route : Sékou Hamadoun Diagouraga, Amadou Barry, Moussa Barry et Bourama Bolly. Ce quatuor était inculpé pour des faits « d’association de malfaiteurs, vol qualifié, détention illégale d’arme.
Les maisons en chantier sont les sites préférés de certains ouvriers pour commettre des agressions sexuelles à l’endroit des filles surtout les vendeuses ambulantes..