
Le président
de la Transition insiste sur la nécessité pour notre pays de
repartir sur de nouvelles bases
Notre pays tient désormais
l’avant-projet de sa nouvelle Constitution. Le texte et le rapport de fin de
mission de la Commission chargée de sa rédaction ont été officiellement remis,
hier dans la salle des banquets du palais de Koulouba, par le président de
ladite Commission au chef de l’état, le colonel Assimi Goïta. Le Premier
ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga et autres chefs d’institution
de la République, ainsi des membres du gouvernement ont assisté à la cérémonie.
L’on ne sait pas
grand-chose de la teneur du document. Le Pr Fousseyni Samaké, président de la
Commission de rédaction de la nouvelle Constitution, n’a pas révélé les grandes
lignes, encore moins les innovations majeures que cette nouvelle norme suprême
apportera au cadre politique et institutionnel de notre pays. Il a tout
simplement évoqué un “accroissement sensible du nombre d’articles et des
innovations importantes” qui attestent de la volonté d’ancrer la «Constitution
dans son environnement sociopolitique et culturel».
La décision d’établir
une nouvelle Constitution est un marqueur important de l’engagement politique
visant à faire prendre à notre pays un nouveau départ. Cet engagement politique
est conforté par le soutien du peuple, unanimement convaincu de la nécessité d’écrire
une nouvelle Loi fondamentale pour pallier les dysfonctionnements qui se sont
manifestés par des ruptures de l’ordre constitutionnel. La Commission a donc
fait en sorte que la rédaction de cet avant-projet soit l’affaire du peuple
tout entier, qui sera appelé en définitive, à prendre sa décision souveraine à
la faveur d’un référendum.
à cet effet, les mécanismes
de consultations mis en œuvre ont permis à toutes les sensibilités de faire des
propositions. Le récapitulatif des contributions écrites reçues par la
Commission et des contributions en ligne donne un total de 1.900 dont 5 émanant
des institutions de la République, 52 des partis politiques, 60 des
organisations de la société civile, 7 des organisations religieuses, 2 des
chefferies traditionnelles, 1.743 d’autres entités et de particuliers. Ces
chiffres ne prennent pas en compte des contributions parvenues après la clôture
du délai de dépôt.
Toutes ces contributions ont-elles été prises en compte ? Le Pr Fousséyni Samaké estime que la Constitution est une Loi fondamentale et, en tant que telle, elle énonce uniquement les grands principes. C’est la raison pour laquelle, a-t-il expliqué, « toutes les attentes qui ont été formulées ne peuvent pas trouver leurs réponses dans la Constitution comme de nombreuses personnes le souhaiteraient». Aussi, il a indiqué que la valeur d’une Constitution ne réside pas seulement dans son texte qui n’est que sa matérialisation. La valeur se révèle plutôt avec la pratique qui est le fait des acteurs.
NOUVELLES BASES- Le
président de la Transition est revenu sur le sens de ce processus de rédaction
d’une nouvelle Constitution, en insistant sur la nécessité pour notre pays de « repartir
sur de nouvelles bases». Le colonel Assimi Goïta a particulièrement apprécié la
méthode de travail adoptée par la Commission afin aboutir à cet avant-projet de
Constitution, sur lequel repose «l’espoir commun d’une démocratie rénovée, un état
mieux organisé et à la hauteur des défis nationaux et internationaux ».
Ceci, dira-t-il, suppose à la fois un «jeu politique équilibré et l’émergence
d’un état qui doit être fort sans écraser les citoyens». Le président de la
Transition a affirmé que la Commission a accordé une attention particulièrement
à la question de la souveraineté de l’état. à cet égard, il a estimé que la résilience
dont le peuple malien fait preuve, constitue un tremplin évident pour la
reconquête de sa véritable souveraineté.
C’est dire que l’élan de mobilisation
amorcé ne doit jamais s’essouffler. Il y va de notre « capacité collective
à entreprendre les grandes actions de développement », selon le colonel
Assimi Goïta. Et d’ajouter qu’une nouvelle Constitution doit «sceller un
nouveau contrat social à même d’assurer l’inclusion totale de l’ensemble des
forces vives et l’utilisation de tous les talents dans une optique de compétition
politique saine et de justice sociale».
Le chef de l’État a félicité les membres de la Commission pour le travail accompli en un temps record, et le peuple malien pour avoir massivement participé au processus. La remise de l’avant-projet ne constitue qu’une étape du processus. C’est en adoptant la nouvelle Constitution que le peuple aura souverainement pris l’acte juridique de fondation du Mali Kura, selon le colonel Assimi Goïta.
Issa DEMBELE
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