La cérémonie a été marquée par une série de questions et contributions des participants
La cérémonie était présidée par le président du Comité de pilotage,
l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga. C’était en présence des
représentants des chefs de quartier et de village, de la communauté des
chasseurs (Donzo), des communicateurs traditionnels, de la Fédération des
associations de griots du Mali. S’y ajoutent les représentants du Haut conseil
islamique du Mali, des églises catholique et protestante, etc.
L’objectif principal était de mettre
à la disposition des participants les Termes de référence (TDR) et les notes
techniques du Comité. Il s’agissait également de les informer des missions et
intentions du Comité avant de les écouter, recueillir leurs avis et conseils.
La finalité étant de se faire une idée des attentes et solliciter la pleine
implication des acteurs rencontrés pour un Dialogue plus inclusif et réussi.
Après un rappel historique des étapes déjà franchies et du contenu de sa
lettre de mission, Ousmane Issoufi Maïga a remercié les chefs traditionnels et
religieux pour leur présence massive en ce mois de ramadan. Toute chose qui
témoigne de leur attachement à la recherche de la paix et la réconciliation
nationale, l’objet des futures concertations nationales. Occasion pour l’ancien
Premier ministre de souligner que la société malienne est fondée sur des
valeurs traditionnelles, sociétales et coutumières qui sont détenues par nos
légitimités.
«Le socle et le fondement de notre société, sa quiétude et ses
valeurs, c’est vous qui les représentez. C’est pourquoi nous avons tenu à
échanger avec vous, pour avoir vos conseils, suggestions, observations et
commentaires, pour que les Maliens se parlent, se retrouvent et construisent
leur pays», a-t-il déclaré.
Pour Ousmane Issoufi Maïga, cela est impossible sans l’implication sincère
des chefs traditionnels qui détiennent les pouvoirs dans leurs quartiers,
villages, communes et régions, en un mot au Mali. «C’est pour cela que nous
nous adressons à vous dans vos diversités, pour demander conseils, et vous
demander de nous aider à vous aider à construire notre pays», a-t-il
expliqué. Il indiquera qu’au terme de la
phase finale, les conclusions et recommandations issues de ce Dialogue direct
entre Maliens seront remises solennellement au chef de l’État.
L’objectif
final, c’est que les Maliens se réconcilient entre eux, que la paix revienne à
notre pays. Mais aussi que des instruments et mécanismes soient mis en place
pour le suivi de cette entreprise nationale. «Les Maliens doivent trouver les
solutions à leurs problèmes par eux-mêmes avec la seule expertise nationale.
C’est cela la vision du président de la Transition», a fait comprendre l’ancien
chef du gouvernement. La cérémonie a été marquée par une série de questions et
de contributions des participants dans une ambiance empreinte de cordialité et
de courtoisie qui présage bien de l’inclusivité tant recommandée par
l’initiateur du Dialogue. Les participants ont donné l’assurance de mobiliser
leurs bases pour la réussite de l’exercice patriotique.
Notons que du 2 au 8 avril, le Comité de pilotage a successivement rencontré les Institutions de la République, les partis politiques, les syndicats, les organisations socio-professionnelles et autorités administratives, autonomes et indépendantes.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.