Placé sous le
thème «Augmenter l’approvisionnement local des mines», cet événement est dédié à
la mise en valeur des fournisseurs miniers et devrait permettre aux mines de
mieux connaitre les produits et services offerts par les fournisseurs et
prestataires. Par ailleurs, SaFoMi se veut un outil de veille et de suivi sur
l’évolution vers l’atteinte des objectifs par rapport à l’approvisionnement
local des mines.
Pour Mahamadou Diakité, directeur exécutif de la société
BiD, ce Salon a pour but de concrétiser une volonté du gouvernement du Mali,
celle de faire de l’industrie minière le moteur du développement économique
national via le développement du contenu local. «Notre effort citoyen consiste à
renforcer les efforts du ministère des Mines, de l’énergie et de l’Eau en
contribuant à la mise en œuvre du décret de novembre 2020», a expliqué
Mahamadou Diakité. Ce décret, selon lui, change la donne et offre des
perspectives d’évolution significative pour les entreprises locales.
En effet, le secrétaire général du ministère des Mines, de
l’énergie et de l’Eau, Soussourou Dembélé, a rappelé que le gouvernement, à
travers le décret n°2020-0177/PT-RM du 12 novembre 2020, «démontre clairement
sa volonté et son engagement d’améliorer l’impact des opérations minières sur
l’économie nationale à travers le développement du contenu local tout en
mettant l’accent sur l’augmentation de l’approvisionnement des mines».
Ce décret
prévoit, d’après Soussourou Dembélé, la part minimale des contrats des sociétés
minières à réserver aux entreprises maliennes: 15% à la phase de développement,
20% de la première année d’exploitation à la 5è année, 25% de la 6è à la 10è
année d’exploitation et de 30% de la 11è année à la fermeture de la mine. Ceci
permettra à l’industrie minière de devenir un catalyseur de l’économie, en
offrant plus d’opportunités aux entreprises locales pour créer plus d’emplois,
d’expertise et surtout accroître l’impact positif du secteur minier sur les
finances publiques du Mali.
Prenant la parole, Tahirou Kalam, représentant la Banque
mondiale, a réitéré que depuis la réforme de 2020, le cadre réglementaire
favorable à la promotion du prix local existe. Cependant, Tahirou Kalam
estimera qu’on peut aller plus loin et on doit aller plus loin en faisant
confiance aux entreprises locales dont le savoir-faire n’est plus à rappeler.
Pour le coordinateur du Projet de gouvernance du secteur des
mines (Pgsm), Hamara Touré, le SaFoMi 2022 est une exigence de l’heure pour
rendre le secteur minier plus inclusif en termes de d’opportunités d’affaires
et de sources. « Nous souhaitons que ce Salon soit le creuset idéal et le cadre
privilégié pour nouer des partenariats féconds entre les opérateurs miniers et
les fournisseurs de biens et de services dans un secteur minier émergent qui
regorge d’énormes potentialités non encore complètement explorées par nos opérateurs
économiques», a-t-il dit.
Le Pgsm est un est un projet financé par la Banque mondiale.
Il vise à renforcer les performances de l’industrie minière à travers le
renforcement et la modernisation des infrastructures géologiques pour la
diversification minière, l’amélioration de la transparence et de la gouvernance
du secteur minier et l’appui du secteur minier pour impulser la croissance économique.
Au cours de ces 3 jours, des panels de discussions réuniront des experts du domaine pour échanger sur les défis liés à l’approvisionnement local des sociétés minières. Les experts échangeront sur les diverses problématiques telles que les enjeux du secteur minier, les écarts entre la demande et l’offre, la qualité des produits et services ou encore l’accès des fournisseurs locaux aux financements.
Oumar SANKARE
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