Journalistes, organisateurs et experts au siège de Sanlam à Casablanca au Maroc
«Fondamentaux assurance et défis du numérique». C’est le thème d’une session de formation de trois jours organisée, du 19 au 22 juin derniers au siège de Sanlam à Casablanca au Maroc, à l’intention d’une quinzaine de journalistes de pays africains, notamment le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo. Cette session de formation, qui sera suivie d’une autre, s’inscrit dans le cadre du Programme de la 1ère édition de «Sanlam academy» 2023. Leader africain des services financiers non-bancaires et premier groupe d’assurances en Afrique, Sanlam s’engage auprès de son écosystème médiatique à travers «Sanlam academy». Il s’agit d’un programme de formation spécialement conçu et deroulé pour les journalistes africains des pays d’opération de Sanlam.
Ainsi, Sanlam academy ambitionne de démystifier les fondamentaux de l’assurance auprès des médias et de permettre aux journalistes de mieux comprendre les enjeux, les métiers et les mécanismes de fonctionnement de ce secteur en pleine mutation. Selon le programme de cette édition expérimentale, deux sessions seront organisées dont la première se tient du 19 au 22 juin à Casablanca (Maroc) autour de la thématique : «Fondamentaux assurance et défis du numérique».
La deuxième session est prévue en octobre prochain et sera accueillie par l’un des pays couverts par le Groupe Sanlam dans la zone de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), qui sera défini ultérieurement. Chaque session de formation durera trois jours et réunira une quinzaine de journalistes originaires de neuf pays africains. Dans l’agenda : une thématique liée aux métiers de l’assurance, animée par des experts internes et externes des différents pays membres de la Cima et du Maroc.
La cérémonie d’ouverture de la session a été marquée par l’intervention du directeur général de Sanlam Maroc, Yahia Chraïbi, de celle de la directrice marketing, communication et responsabilité sociétale des entreprises (RSE) de Sanlam Pan Africa, Aïcha Lebsir.
Le programme de la première journée à été meublé par la présentation d’un module sur : «Le marché de l’assurance en Afrique» par le directeur général de Sanlam Côte d’Ivoire, Roland Ouédraogo. Cette thématique a été suivie de la présentation d’un module sur «les clefs de lecture des résultats annuels d’une compagnie d’assurance». Cette thématique a été exposée conjointement par le directeur contrôle de gestion, surveillance du portefeuille, Sanlam Maroc, IhsasanJabri, et Senior manager, contrôle de gestion et consolidation, ISFR, Sanlam Maroc, Aymane Bara. Ces exposés ont été suivis de débats. Et les préoccupations des journalistes ont porté sur, entre autres, la notion d’opération de réassurance, les différents types de primes, la gestion des sinistres, le principe de la commission intermédiaire et les frais généraux.
Mais aussi sur le rôle et les compétences du régulateur qui portent essentiellement sur la protection des assurés (affiliés, adhérents et bénéficiaires de droits), la surveillance du placement des fonds recueillis, ainsi que la gestion technique et financière, la vérification du respect des règles applicables au secteur par les opérateurs soumis à son contrôle...
Lors de la deuxième journée, les participants ont suivi la présentation d’un module sur «les apports du numérique en assurance» présenté par le directeur de l’unité santé de Sanlam, Hicham Baddreine. Il est bon de préciser que le Royaume chérifien compte une douzaine de compagnies d’assurance, parmi lesquelles trois sont cotées en bourse dont Sanlam.
Envoyé spécial
Aboubacar TRAORE
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