
L’Association Dialabatiki, un groupement des femmes de Makandiana, dans la Commune rurale de Siby située à environ 70 km de Bamako, a organisé, lundi dernier, un atelier de formation sur l’exploitation rationnelle des ressources forestières ligneuses et non ligneuses. La formation était animée par le chef du service des Eaux et Forêts de Siby, l’adjudant-chef Lassine Traoré, en présence des femmes de l’association et des chasseurs de la localité.
L’objectif de l’atelier était de former sur les conséquences de la coupe de bois, celles juridiques et institutionnelles de cet acte de déforestation, voire de dégradation de l’environnement.
«Tout ce que nous faisons de notre environnement est réglementé par la loi. On ne doit pas couper du bois n’importe comment, n’importe quand pour en faire n’importe quoi», a dit l’adjudant-chef. Pour lui, il est clair que toute personne qui enfreint la réglementation s’expose aux sanctions qui peuvent aller jusqu’à 500.000 Fcfa d’amende.
Le but de cette formation est, selon lui, d’accompagner les paysannes, nos braves mamans sur la nécessité de préserver les ressources forestières. C’est une action de sensibilisation à l’égard de la population en vue d’abandonner des comportements qui nuisent au développement. Il s’agit aussi d’entreprendre des actions incubatrices de l’économie locale. à le croire, tout cela n’est possible que dans le strict respect des textes.
Le droit d’usage est une marge de tolérance accordée aux citoyens pour satisfaire des besoins primaires, a expliqué Lassine Traoré. Pour lui, cette faveur ne doit pas dépasser le contenu d’une charrette de charbon. Au-delà, tout autre usage sera taxé. Il a aussi reconnu que les citoyens sont très mal informés. «Nous sommes par conséquent intransigeants quand il s’agit des espaces protégés. Pour exploiter du bois, les aspirants doivent se munir d’une carte d’exploitant qui peut être collective ou individuelle», a martelé le responsable du service des Eaux et Forêts.
Le représentant du chef de village, Morikè Camara, n’a pas caché sa joie, face à une telle initiative. «Nous sommes très contents de votre arrivée, le débat autour de la préservation de nos ressources végétales est récurrent. Cette initiative nous enlève une épine du pied, car se sont des spécialistes qui parlent désormais», s’est-il réjouit. Quant au représentant de la mairie, Soumaïla Camara, il dira que mettre les femmes au cœur de ce défi est une initiative salutaire.
Pour sa part, la présidente de l’Association Dialabatiki, Aminata Poudjougou, a indiqué que cette formation permettra aux femmes de son association et à d’autres d’être outillées pour la préservation des ressources forestières. Mme Mariam Keita, une bénéficiaire a témoigné de la pertinente de la formation. L’accent est mis sur l’utilisation de certaines espèces végétales comme le karité, le néré, le tamarin et autres.
La rencontre a été une occasion d’assurer le plaidoyer auprès du service des Eaux et Forêts et des autorités locales de Makandiana pour l’accès des femmes au permis de coupe. Ce qui permettra de circonscrire la coupe abusive de bois et de sauvegarder les forêts. Les participants ont salué le service des Eaux et Forêts et le partenaire financier : «Global Greengrants Fund», pour leur accompagnement tout en promettant de mettre en pratique les notions apprises.
Chaka KEÏTA
Rédaction Lessor
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